Aire-sur-l'Adour
Aire-sur-l'Adour | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Landes | ||||
Arrondissement | Mont-de-Marsan | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes d'Aire-sur-l'Adour (siège) |
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Maire Mandat |
Xavier Lagrave 2020-2026 |
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Code postal | 40800 | ||||
Code commune | 40001 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aturins | ||||
Population municipale |
6 220 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 108 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
7 578 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 42′ 14″ nord, 0° 15′ 42″ ouest | ||||
Altitude | Min. 68 m Max. 176 m |
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Superficie | 57,78 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Aire-sur-l'Adour (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Aire-sur-l'Adour (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Adour Armagnac (bureau centralisateur) |
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Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Landes
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | aire-sur-adour.fr | ||||
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Aire-sur-l'Adour est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine). La ville est reliée à l'A65 par le diffuseur Nord d'Aire-sur-l'Adour et par le demi-diffuseur Sud d'Aire-sur-l'Adour.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Aire est la plus grande commune du Tursan, région qui occupe le coin sud-est du département des Landes. Elle est limitrophe du département du Gers.
Elle est traversée par la D 824, au cœur du vignoble du AOC Tursan à 150 kilomètres au sud de Bordeaux, 50 kilomètres au nord de Pau et 30 kilomètres au sud-est de Mont-de-Marsan, à l'endroit où l'Adour entre dans le département des Landes, à la jonction des régions du Tursan, de l'Armagnac et du Vic-Bilh.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Barcelonne-du-Gers, Bernède, Le Houga, Lannux, Ségos, Vergoignan, Bahus-Soubiran, Cazères-sur-l'Adour, Duhort-Bachen, Latrille et Sorbets.
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]Le cœur de la ville est situé de part et d'autre de l'Adour. La mairie, le centre commerçant et la cathédrale se trouvent sur la rive gauche. Les deux principaux lieudits à l'écart du centre-ville sont Subéhargues, sur la rive droite, et le quartier du Mas qui surplombe la rive gauche avec l'église Sainte-Quitterie. La principale commune limitrophe est Barcelonne-du-Gers, qui fait partie de la même agglomération.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]L'Adour traverse la commune de part en part. Le ruisseau de Buros, affluent droit de l'Adour, arrose également ses terres.
Climat
[modifier | modifier le code]Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1991 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,8 | 1,9 | 4,3 | 6,5 | 10,6 | 13,7 | 15,5 | 15,5 | 12 | 9,3 | 5 | 2,5 | 8,3 |
Température moyenne (°C) | 6,2 | 7,2 | 10,4 | 12,5 | 16,6 | 19,7 | 21,5 | 21,8 | 18,3 | 14,5 | 9,4 | 6,5 | 13,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 10,7 | 12,5 | 16,5 | 18,4 | 22,5 | 25,7 | 27,6 | 28,2 | 24,6 | 19,8 | 13,8 | 10,6 | 19,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−12 27.01.07 |
−11 11.02.12 |
−11 01.03.05 |
−4 04.04.1996 |
2 14.05.1995 |
5 01.06.06 |
8 06.07.1997 |
6 29.08.1998 |
3 26.09.02 |
−2,5 26.10.03 |
−8,5 17.11.07 |
−12 25.12.01 |
−12 2007 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21 18.01.07 |
24 28.02.1997 |
28 04.03.07 |
32 30.04.05 |
36 30.05.01 |
40 22.06.03 |
39 13.07.03 |
41,5 26.08.10 |
36,5 05.09.06 |
34 04.10.04 |
26,5 01.11.09 |
21 07.12.00 |
41,5 2010 |
Précipitations (mm) | 80,6 | 75,2 | 73,5 | 91,7 | 81,7 | 63,4 | 52 | 64,5 | 68,6 | 84 | 95,9 | 84,1 | 915,2 |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Aire-sur-l'Adour est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aire-sur-l'Adour[Note 4], une agglomération inter-régionale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aire-sur-l'Adour, dont elle est la commune-centre[Note 6],[11]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,1 %), forêts (21,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), zones urbanisées (7,3 %), prairies (6,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4 %), eaux continentales[Note 7] (0,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Voies
[modifier | modifier le code]189 odonymes recensés à Aire-sur-l'Adour au | |||||||||||||||
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Allée | Avenue | Bld | Chemin | Cité | Côte | Impasse | Place | Promenade | Quai | Route | Rue | Square | Autres | Total | |
5 [Nv 1] | 10 [Nv 2] | 2 | 17 | 5 | 1 | 8 | 11 [Nv 3] | 2 | 1 | 17 | 100 [Nv 4] | 0 | 10 [Nv 5] | 189 | |
Notes « Nv » |
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Sources : rue-ville.info & OpenStreetMap |
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune d'Aire-sur-l'Adour est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour, le Broussau, le ruisseau de l'Escourre et le Lourden. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2006, 2009, 2014 et 2020[17],[15].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[18].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 26 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 545 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 465 sont en aléa moyen ou fort, soit 18 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2002 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à la directive européenne SEVESO[20].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[21].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestée sous la forme civitate Vicojuli ou Vicus Julii en , composé latin de vicus « village » et du gentilice de Iulius Caesar.
Le nom complet de la commune est un toponyme pléonastique, c'est-à-dire qu'il assemble deux éléments désignant la même chose : le nom Aire (Atura) est dérivé du nom Adour, comme l'indique le nom des habitants (Aturins)[22].
Ce nom est en quelque sorte la francisation d'un toponyme basque latinisé. En effet, le nom originel Atura est la traduction latine de Aturri, nom basque de l'Adour. Ce nom a évolué de la sorte : Atura > Atra > Aira > Aire, il est en effet lié au peuple aquitain des Aturenses.
Son nom gascon s'écrit soit Aira selon la Norme classique de l'occitan (ou graphie alibertine), soit Ayre[23] avec la graphie fébusienne (apparentée à la norme mistralienne).
La commune s'appelait officiellement « Aire » jusqu'en , avant de prendre son nom actuel[24].
Histoire
[modifier | modifier le code]Antiquité
[modifier | modifier le code]Avant l'époque romaine, un oppidum du nom de Atura existait sur le site d'Aire. De ce nom, emprunté au fleuve Adour, dérivent aussi bien le nom de la ville d'Aire que celui du Tursan (pagus aturensis). Il était occupé par le peuple aquitain des Tarusates (Proto-basques).
Capitale des peuples soumis vers par Crassus, lieutenant de Jules César, le nom d'Aire, et notamment de son bourg, est romanisé en Vicus Julii[25]. Deux autels romains dont un dédié à Mars y sont découverts par Émile Taillebois en 1884[26],[27].
Wisigoths
[modifier | modifier le code]Au Ve siècle, Aire fait partie du royaume wisigoth de Toulouse ; elle devient une résidence royale sous les rois Euric (466-484) et Alaric II (484-507). En 470, Euric, qui est arien, lance depuis Aire des ordres contre les églises nicéennes[28].
Alaric II réunit à Aire, en , une assemblée d'évêques et de grands, ainsi que des jurisconsultes, qui établissent un recueil de lois destinées aux Gallo-Romains du royaume et inspirées en majorité du code de Théodose (438), c'est-à-dire du droit romain. Le bréviaire d'Alaric inspirera le droit romain médiéval[29]. Un an plus tard, Alaric est vaincu par Clovis à la bataille de Vouillé.
C'est en 476 que Quitterie, princesse catholique d'Espagne, fille du « roi » Caius et fuyant son prétendant, aurait été décapitée à Aire par les Wisigoths, attachés à l'arianisme, une hérésie. Sa tête y aurait fait jaillir une source miraculeuse. Les légendes concernant sainte Quitterie sont nombreuses et font état d'origines différentes (soit l'Espagne, la Galice, le Portugal, soit le royaume wisigoth de Toulouse), en tout état de cause on ne dispose d'aucune source historique. Son culte était très répandu en Vasconie (on prononce « Quitèr.i »), où on lui faisait guérir les maux de tête, la folie et la rage. Aire devient le siège d'un évêché.
L'évêché
[modifier | modifier le code]La présence d'un représentant de l'évêque d'Aire, Marcellus, au concile d'Agde de 506, fait remonter très loin l'assurance d'un siège épiscopal en ces lieux. Aire perdit son évêché à la Révolution française. Au début du XIXe siècle, une réorganisation des diocèses de France (Concordats de 1801 et de 1817) a réuni les diocèses d'Aire et de Dax. Le siège principal de l'évêché a été officiellement transféré en 1933 à Dax, ville plus grande et mieux desservie par le train. La cathédrale d'Aire porte le titre de Concathédrale.
Moyen Âge
[modifier | modifier le code]C'est à Aire, mais en bas, dans la cité fortifiée bordant l'Adour, qu'un accord fut passé au XIIe siècle entre le roi d'Angleterre, Édouard Ier, et l'évêque aturin, l'un accordant sa protection, l'autre une part de ses revenus.
Le pèlerinage de Compostelle
[modifier | modifier le code]Aire-sur-l'Adour est une étape sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. L'étape suivante est Miramont-Sensacq. Historiquement l'étape précédente distante de 27 km est Nogaro.
Il y avait à Aire-sur-l'Adour deux hôpitaux pour les pèlerins dont l'hospital de Manso, dans le bas de la rue montant à l'église Sainte-Quitterie, aujourd'hui rue Félix-Despagnet. Ils y étaient accueillis, nourris, soignés, réconfortés.
Les hôpitaux pour pèlerins étaient tenus par des confréries jacquaires composées dans chaque ville de ceux et celles qui avaient fait le pèlerinage. Ainsi ils redonnaient ce qu'ils avaient reçu maintenant ainsi la tradition. Ils accueillaient les pèlerins qui passaient par leur ville et préparaient ceux qui voulaient partir. Ces hôpitaux étaient aussi tenus par des ordres hospitaliers de chevalerie.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Entre 1790 et 1794, Aire absorbe la commune éphémère du Mas[30].
Le , les troupes anglaises et portugaises de Wellington, remontant d'Espagne, remportent une bataille contre celles du maréchal Soult sur les hauteurs au sud-ouest de la ville, avec un bilan de plusieurs centaines de morts[31].
Le , l'incendie criminel[32] d'un établissement médico-scolaire accueillant des jeunes présentant des troubles psychiatriques, le centre Jean-Sarrailh, fit 24 morts, dont 21 enfants. La veille au soir, un documentaire intitulé « Faut-il brûler les hôpitaux psychiatriques ? » avait été diffusé à la télévision[33].
Dans les années 2000, une déviation a permis au trafic de longue distance d'éviter le centre-ville. Cette déviation a été intégrée dans le tracé de l'autoroute A65.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune[34].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].
En 2021, la commune comptait 6 220 habitants[Note 8], en évolution de +1,98 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Écoles maternelles et élémentaires
[modifier | modifier le code]
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Légende : M. : école maternelle / P. : école élémentaire
Enseignement secondaire
[modifier | modifier le code]
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Légende : S. : collège d'enseignement secondaire
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Légende : G. : lycée d'enseignement général / P. : lycée d'enseignement professionnel
Enseignement supérieur
[modifier | modifier le code]Pour ce qui concerne l'enseignement supérieur, Aire-sur-l'Adour regroupait 181 étudiants (formation de technicien supérieur)[39] pendant l'année scolaire 2008-2009.
Sports
[modifier | modifier le code]Club de rugby à XV l'Avenir aturin évoluant dans le Championnat de France de rugby à XV de 3e division fédérale pour la saison 2020-2021 ; Football (Violette Aturine), Tennis (Avenir Aturin Tennis), Gymnastique (Violette Aturine Gym), Athlétisme (Avenir Aturin Athlétisme), Volley-ball, Tennis de table, Pétanque, Canoë-kayak, Pelote basque, Cyclisme sur route.
Économie
[modifier | modifier le code]- Aire-sur-l'Adour accueille depuis 1966 un site de lancement de ballons rattaché au CNES. Des dizaines de ballons stratosphériques (BSO) ont été lâchés de la ville jusqu'en 2007, en raison de changement de réglementation compliquant le survol des zones peuplées du sud-ouest de la France. Le site continue de lancer des ballons plus petits[40].
- Potez : constructions aéronautiques. Cette usine a été créée en 1936, par Gaston Fouga, pour y produire l’avion de Pierre Mauboussin, le M.123 Corsaire[41].
- Les arènes Maurice-Lauche, inaugurées en 1972, peuvent contenir 4 500 personnes[42]. Elles sont dédiées autant à la course espagnole qu'à la course landaise[42].
- Viticulture : Saint-mont (AOC)
- Centre ville avec des boutiques.
- Office de tourisme.
- Centre commercial.
- Biscuiterie Poult (fermeture en 2022 pour cause économique)
- Ressourcerie (Landes Ressourcerie[43])
- Gascogne Energies Services (anciennes Régies Municipales d'Aire-sur-l'Adour fondées en 1926). Entreprise locale de distribution producteur, fournisseur et gestionnaire des réseaux de distribution gaz et électricité dans les Landes, le Gers et les Pyrénées Atlantiques.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Édifices civils
[modifier | modifier le code]L’hôtel de ville (depuis 1927) occupe une partie de l'ancien évêché. C'est un bâtiment du XVIIe siècle, avec un escalier de pierre et des plafonds à caissons, une tour ronde avec un escalier du XVIe siècle, coiffé en poivrière.
Au petit musée archéologique de l'hôtel de ville, pierres sculptées de coquilles Saint-Jacques.
La maison de l'officialité, du XIVe siècle, inscrite aux monuments historiques le [44], 6 rue Labeyrie, avec des fenêtres à meneaux, était la juridiction où siégeaient les Jurats.
Le pont de pierre à cinq arches sur l'Adour date de 1834, plusieurs ponts antérieurs ayant été emportés par l'Adour ; il est élargi en 1961[45]. Le quai sud et les bords de l'Adour ont été aménagés en une promenade qui mène jusqu'aux arènes.
La Halle aux grains d'Aire-sur-l'Adour, octogonale, avec de grandes arches de pierre, date de 1860 ; elle a été inscrite aux monuments historiques le [46].
Monument en hommage à deux personnes innocentes tuées en 1944 près du monument aux morts.
-
Les arènes d'Aire-sur-l'Adour.
-
L'hôtel de ville d'Aire-sur-l'Adour.
Édifices religieux
[modifier | modifier le code]- La cathédrale Saint-Jean-Baptiste, rue Gambetta[47] (diocèse d'Aire et de Dax), classée aux monuments historiques par arrêté du [48] et son orgue de 1758[49].
- Église Sainte-Quitterie, rue Félix-Despagnet. Sur la colline du Mas, au sud-ouest de la ville, elle est de style gothique du XIIIe - XIVe siècle, hormis le chevet qui date de la fin du XIe ou du début du XIIe siècle. Elle est classée aux monuments historiques par liste de 1840[50] ainsi qu'au patrimoine mondial de l'Unesco au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle[51]. Un sarcophage en marbre blanc de la fin de l'époque romaine, dit de Sainte-Quitterie, se trouve dans la crypte de l'église.
- Église Notre-Dame de Subéhargues, voie communale de Subéhargues.
- Église du Carmel Saint-Joseph, rue Maubec, inscrit aux monuments historiques par arrêté du [52].
- Ancienne chapelle des Ursulines, rue du Petit-Séminaire, reconvertie en gîte.
- Chapelle maison de retraite, rue de Prat.
- Assemblée de Dieu, route de Bordeaux.
- Salle du royaume des témoins de Jéhovah, route du Houga.
-
L'ancienne cathédrale Saint-Jean-Baptiste d'Aire. L'arbre visible sur la photo a été, depuis, abattu.
Équipements culturels
[modifier | modifier le code]Le réseau des médiathèques communautaires d'Aire sur l'Adour est bâti autour de trois structures : la médiathèque communautaire d'Aire sur l'Adour, la médiathèque communautaire de Barcelonne du Gers et la médiathèque communautaire d'Eugénie les Bains. Il a été couronné du Grand Prix Livres hebdo des bibliothèques francophones en 2014.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean Darcet (1724-1801), chimiste, qui fit ses premières études au collège d'Aire (actuellement lycée professionnel Jean d'Arcet) ;
- Paul Cadroy, avocat et un député français, né le ;
- Jean-Baptiste Papin, homme politique et juriste français, né le à Aire-sur-l'Adour ;
- sa fille Marie Antoinette Adèle Duchâtel, née Papin, maîtresse de Napoléon Ier ;
- Jean-Félix Pédegert (1809-1889), religieux catholique et poète. Ordonné prêtre à Aire-sur-l’Adour en 1835, il y enseigne au petit séminaire de 1835 à 1842 puis y est chanoine de 1874 à 1889, quand il meurt dans la commune ;
- Victor Lourties, homme politique, président du Sénat, ministre français né le à Aire-sur-l'Adour ;
- Isidore Salles, né le (au Pays de Gosse, riverain de l'Adour) et mort le , homme de lettres (dont des Poésies gasconnes) et haut fonctionnaire, a suivi ses études au collège d'Aire-sur-l'Adour ;
- Félix Despagnet (1854-1902), ophtalmologue né à Aire-sur-l'Adour. Un buste à son effigie a été érigé en 1902 dans la commune, où une rue porte son nom ;
- Le chanoine Césaire Daugé, né le et mort le à Aire-sur-l'Adour, écrivain de langue gasconne, félibre et membre de la société de Borda (Dax) ;
- Albert Bonnecaze, né le à Aire-sur-l'Adour et décédé le . Joueur de rugby à XV. Finaliste du championnat de France de rugby à XV avec le Stade Montois en 1949 et 1953. Arrière (1,72 m 78 kg) ;
- Pierrette Le Pen, mannequin, née Lalanne le 10 septembre 1935 à Aire-sur-l'Adour. Elle est la première épouse de Jean-Marie Le Pen (de 1960 à 1987) et la mère de Marie-Caroline, Yann et Marine Le Pen ;
- Bernard Couralet né le à Aire-sur-l'Adour. Joueur de rugby à XV. Vainqueur du championnat de France de rugby à XV avec le Stade Montois en 1963. Troisième ligne aile (1,85 m 92 kg) ;
- Pierre Sirgue, né en 1954, homme politique et député ;
- Gérard Genette (1930-) évoque son sanatorium (1950) dans son Bardadrac (2006, rubrique sana) ;
- Iván Fandiño Barros (1980-2017), matador espagnol, mortellement blessé dans les arènes d'Aire-sur-l'Adour ;
- Mathias Colombet, né le à Aire-sur-l'Adour, joueur français de rugby à XV évoluant au poste d'arrière au d'ailier à Provence Rugby depuis 2023. Il commença sa carrière à l'Avenir Aturin ;
- Romain Buros, né le 31 juillet 1997 à Aire-sur-l’Adour, joueur international français de rugby à XV évoluant au poste d’arrière ou d’ailier à l’Union Bordeaux Bègles depuis 2018. Il commença sa carrière à l’Avenir Aturin.
Événements
[modifier | modifier le code]- Fêtes patronales (Féria Aire[53], 2e week-end de juin) : féria, corrida, course landaise, bals, fête foraine.
- Fêtes des Arsouillos[54] (1er week-end de mai).
- etc.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Renée Mussot-Goulard, Histoire de la Gascogne, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? »,
- [Capdeville, Millet & Millet 1998] Jean-Pierre Capdeville, Dominique Millet (préhistoire, archéologiee) et Françoise Millet (préhistoire, archéologie), Notice explicative de la carte de géologie au 1/50000e « Aire-sur-l'Adour » no 979, Orléans, BRGM, , 41 p. (lire en ligne [PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes des Landes
- Aire-sur-l'Adour est membre de l'Union des villes taurines françaises
- Unité urbaine d'Aire-sur-l'Adour
- Sainte Quitterie et prénom Quiterie
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Site de la mairie
- Site de l'office de tourisme communautaire du canton d'Aire-sur-l'Adour
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine d'Aire-sur-l'Adour, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France.
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Fiche du Poste 40001001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 d'Aire-sur-l'Adour », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Aire-sur-l'Adour », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune d'Aire-sur-l'Adour », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs des Landes »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs des Landes »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs des Landes »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque industriel.
- « Dossier départemental des risques majeurs des Landes »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Michel Morvan, Noms de lieux du Pays basque et de Gascogne, Paris, Bonneton, , 231 p. (ISBN 978-2-86253-334-6), p. 81..
- Simin Palay, Escole Gastoû Febus, Dictionnaire du gascon et du béarnais modernes, Paris, CNRS, , 3e éd. (1re éd. 1932-1934), 1053 p. (ISBN 2-222-01608-8).
- « Commune d'Aire (40001) − COG | Insee », sur insee.fr (consulté le ).
- Panneau de présentation de l'église Saint-Quitterie d'Aire-sur-l'Adour.
- Émile Taillebois, Deux Autels votifs romains découverts à Aire-sur-l'Adour (Landes), .
- Émile Taillebois, Le temple de Mars Lelhunnus à Aire-sur-l'Adour,
- Mussot-Goulard 1996, p. 31.
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Cassini », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Il y a deux siècles, la bataille d'Aire (Sud-Ouest, 15 mars 2014).
- « Aire-sur-l’Adour : il y a 40 ans, 24 morts dans l’incendie criminel qui ravage un établissement médico-scolaire », sur SudOuest.fr (consulté le ).
- Journal télévisé de 20 h d'Antenne 2, (INA).
- Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Atlas des Universités, région Aquitaine.
- CNES, « Ballons stratosphériques : 50 ans à Aire-sur-l'Adour », (consulté le ).
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- Maudet 2010, annexe, p. 83.
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- « Maison de l'Officialité », notice no PA00083920, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Le pont de l'Adour (site de la mairie d'Aire-sur-l'Adour).
- « Halle aux grains », notice no PA00083919, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Jacques Gardelles, Aquitaine gothique, Paris, Picard, , 285 p. (ISBN 978-2-7084-0421-2), p. 47.
- « Cathédrale Saint-Jean-Baptiste », notice no PA00083917, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Aire-sur-l'Adour, cathédrale Saint Jean-Baptiste (Landes), Orgue Labruyère (1758).
- « Église Sainte-Quitterie », notice no PA00083918, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France: Patrimoine mondial de l'humanité, site de l'Unesco.
- « Carmel Saint-Joseph », notice no PA40000074, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Féria Aire.
- Fêtes des Arsouillos.