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Alain Marsaud

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Alain Marsaud
Illustration.
Alain Marsaud en 2012.
Fonctions
Député français

(5 ans)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 10e des Français établis hors de France
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique UMP (2012-2015)
LR (2015-2017)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Amal Amélia Lakrafi

(5 ans et 3 jours)
Élection 16 juin 2002
Circonscription 1re de la Haute-Vienne
Législature XIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Claude Lanfranca
Successeur Monique Boulestin

(4 ans et 19 jours)
Élection 28 mars 1993
Circonscription 1re de la Haute-Vienne
Législature Xe (Cinquième République)
Groupe politique RPR
Prédécesseur Robert Savy
Successeur Claude Lanfranca
Conseiller général de la Haute-Vienne

(12 ans, 9 mois et 17 jours)
Élection 27 mars 1994
Circonscription Canton de Limoges-Centre
Prédécesseur Michel Bernard
Biographie
Date de naissance (75 ans)
Lieu de naissance Limoges (France)
Nationalité Française
Parti politique RPR
UMP
Les Républicains
Profession Magistrat

Alain Marsaud est un homme politique français, né le à Limoges (Haute-Vienne). Ancien magistrat, il a été notamment chef du service central de lutte antiterroriste au parquet de Paris dans les années .

Il est député pour la 1re circonscription de la Haute-Vienne entre et , puis député pour la 10e circonscription des Français établis hors de France de à .

Carrière professionnelle

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Magistrat, il est chef du service central de lutte antiterroriste au parquet de Paris dans les années [1].

En , Alain Marsaud devient un des cadres dirigeants de la Compagnie générale des eaux devenue Vivendi durant les années Jean-Marie Messier[2]. Ayant titre de « directeur général adjoint », il est chargé des dossiers de sécurité et d'intelligence économique. Il quitte cette société à l'arrivée de la nouvelle équipe dirigeante de Jean-René Fourtou.

Parcours politique

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Député pour la 1re circonscription de la Haute-Vienne lors de la Xe législature (-) et de la XIIe législature (-), il est élu conseiller général de la Haute-Vienne dans le canton de Limoges-Centre en , et . Il préside un temps la fédération UMP de la Haute-Vienne.

En , au début de la vague d'affaires politico-financières, peu après les affaires Carignon et Longuet, Alain Marsaud et Philippe Houillon présentent et font voter en séance de nuit un amendement (dit amendement « Marsaud-Houillon ») interdisant la publication de toute information concernant une personne « faisant l'objet d'une enquête ou d'une instruction judiciaire » avant la saisine définitive de la juridiction de jugement. Cette disposition est supprimée lors de l'examen du texte par le Sénat[3]. Elle aurait, selon Alain Marsaud, « évité, si elle avait été votée, le drame d'Outreau ».

En , lors des élections municipales à Limoges, il affronte le maire sortant Alain Rodet, mais est battu par ce dernier, réélu dès le premier tour[4].

En , il envisage de présenter sa candidature aux élections municipales de l'année suivante à Cergy, mais y renonce[5].

Après les attentats du , il déclare avoir « honte ». Selon lui, les parlementaires chargé de l'anti-terrorisme ont leur part de responsabilité dans ces attaques : il estime qu'il y a eu des « ratés » dans la détection des terroristes avant qu'ils ne passent à l'action, alors qu'ils vivaient sur le sol européen[6].

Candidat aux élections législatives de dans la 10e circonscription des Français établis hors de France (circonscription couvrant les pays du Golfe, du sud de l'Afrique et de l'Océan Indien), il est élu au second tour[7],[8].

Il est l'un des députés UMP à s'abstenir sur le Pacte budgétaire européen, en .

Pour l'élection présidentielle de , il soutient Nicolas Sarkozy pour la Primaire française de la droite et du centre[9]. En , il exige le retrait de François Fillon en faveur d'un nouveau candidat et est l'un des élus qui demande la réunion du Bureau politique des Républicains pour discuter de possibles alternatives au candidat à la présidentielle[10].

Il est battu en par Amal Amélia Lakrafi, candidate La République en marche. Son mandat de député prend fin le .

Condamnations

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Le , dans le cadre d'une procédure de comparution avec reconnaissance préalable de culpabilité, il est condamné à un an de prison avec sursis, 300 000  d'amende et trois ans d'inéligibilité, pour avoir rémunéré sa fille pour un emploi fictif de collaboratrice parlementaire[11].

Le , par deux décrets datés du , l'un relatif à la discipline des membres de la Légion d'honneur, et l'autre relatif à la discipline des membres de l'ordre du Mérite, il est sanctionné d'une suspension de dix ans de l'exercice des droits et prérogatives attachés à ces deux décorations[12].

Détail des mandats et fonctions

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Notes et références

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  1. Marc de Boni, « Alain Marsaud et Rachida Dati (UMP) n'auraient «pas voté» la loi renseignement », Le Figaro, .
  2. Nicolas Cori et Renaud Lecadre, « Le marché de l'eau en Arabie finit en baston au George-V », Libération, .
  3. Dominique Verdeilhan, « Amendement Marsaud », extrait du Journal de 20 h de France 2, L'INA éclaire l'actu, sur ina.fr, Institut national de l'audiovisuel, .
  4. « Limoges : Le socialiste Alain Rodet réélu », Les Échos, (consulté le ).
  5. Aymeric Renou, « À Cergy, la droite se cherche un candidat », Le Parisien, (consulté le ).
  6. H.M., « Alain Marsaud, fondateur du parquet anti-terroriste: "J'ai honte de nos échecs" », BFM TV, .
  7. « Français de l'étranger : Alain Marsaud élu député de la 10e circonscription », L'Orient-Le Jour, .
  8. Pierre Laffon, « Portrait : Alain Marsaud », La Revue parlementaire, no 936, (version du sur Internet Archive).
  9. Alain Albinet, Éric Donzé et Sébastien Dubois, « Primaire à droite : entre Juppé et Sarkozy, le Limousin balance », Le Populaire du Centre, .
  10. Xavier Alonso, « La fuite en avant de l'ex-favori François Fillon », Tribune de Genève, .
  11. Simon Piel, « Détournement de fonds publics : un an de prison avec sursis pour l'ancien député Alain Marsaud », Le Monde, .
  12. Décret du relatif à la discipline des membres de la Légion d'honneur et Décret du relatif à la discipline des membres de l’ordre national du Mérite, Journal officiel de la République française, no 108, , textes nos 2 et 3, NOR PRER2011037D et PRER2011038D.
  13. IRIS - Institut de Relations Internationales et Stratégiques.

Liens externes

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