Alphonse Choteau
Gouverneur de La Réunion | |
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Louis Fabre (d) Charles Allard (d) | |
Gouverneur de la Guadeloupe | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Alphonse Paul Albert Choteau |
Nationalité | |
Formation |
École coloniale (d) |
Activités |
Arme | |
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Grades militaires |
Sous-lieutenant () Capitaine () |
Conflit | |
Distinctions | |
Archives conservées par |
Alphonse Paul Albert Choteau, né le 28 mai 1883 à Marly (Nord)[2] et mort le 29 mai 1936 à Saint-Denis (La Réunion), est un administrateur colonial français qui fut gouverneur du Niger, de La Guadeloupe et de La Réunion.
Biographie
[modifier | modifier le code]Alphonse Choteau est diplômé de l'École coloniale de Paris. Il commence en 1906 sa carrière dans l'administration coloniale en Afrique occidentale française[3]. Pendant la Première Guerre mondiale, il est officier dans l'infanterie[4]. Il est nommé gouverneur du Niger en 1930, succédant à Jules Brévié[5]
Il devient ensuite gouverneur de La Guadeloupe. Lors de Ouragan Okeechobee, la micro- centrale hydroélectrique de Dolé est partiellement détruite. Sa remise en état ainsi que tout le réseau est prise en charge par le groupe Munich. À cause de la méconnaissance des conseillers-généraux dans le domaine de l’électricité, c'est un gouffre financier. Choteau devra pendant toute sa gouvernance trouver une solution régler le conflit entre le Conseil Général et le groupe Munich[6],[7].
En 1934, il est transféré au même poste à La Réunion. Il participe avec l'aide de sa femme à la création d'une association pour la défense contre la tuberculose et en 1935, un laboratoire est créé pour la vaccination des nouveau-nés[8]. Il mène une campagne contre l'importation et la consommation de l'opium[9]. Lors des élections législatives de 1936, de violentes émeutes dans une atmosphère de fraude électorale font plusieurs morts à Sainte-Suzanne dont certains sont tués sous les balles de la gendarmerie. Mgr Cléret de Langavant fait réciter le De profundis dans sa cathédrale pour les victimes, ce qui provoque sa convocation par le gouverneur. Alphonse Choteau tombe malade à la fin de son mandat et meurt de diabète après deux mois de souffrances à l'âge de 53 ans. Sa dépouille est transférée au cimetière Saint-Roch de Valenciennes[3]. Il est remplacé le 18 juin 1936 par Léon Truitard.
Distinction
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « http://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/ark/704926 »
- « Marly - 1883 (n°54) », sur Archives départementales Le Nord (consulté le )
- Alphonse Paul Albert Choteau
- Revue diplomatique, politique, coloniale, littéraire et financière. 1936, p. 51.
- Edmond Séré de Rivières: Histoire du Niger. Berger-Levrault, Paris 1965, p. 266.
- Jean-Marc Berlima, « L’appropriation citoyenne de la centrale de Dolé », sur Nouvelles Etincelles, (consulté le )
- DOI Jalons pour l’histoire de l’électricité en Guadeloupe (1906-1975) de Christian Schnakenbourg
- La Chronique coloniale du 15 juillet 1935 : Lutte contre la tuberculose sur Gallica
- La Dépèche de Madagascar du 04 septembre 1935 : Revue de la presse sur Gallica
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Liens externes
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