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Alphonse Duvernoy

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Alphonse Duvernoy
Description de l'image Victor Alphonse Duvernoy 1900.jpg.
Nom de naissance Victor Alphonse Duvernoy
Naissance
Ancien 3e arrondissement de Paris
Décès (à 64 ans)
8e arrondissement de Paris
Activité principale Pianiste, compositeur
Formation Conservatoire de Paris
Maîtres Marmontel, Bazin, Barbereau
Enseignement Conservatoire de Paris
Famille Edmond Duvernoy (frère)
Récompenses Prix Chartier
Distinctions honorifiques Chevalier de la Légion d'honneur
Officier des Palmes académiques

Victor Alphonse Duvernoy né le [1] à Paris 3e et mort le à Paris 8e[2], est un pianiste et compositeur français.

Né au sein d'une famille de musiciens, il est petit-fils de Charles Duvernoy et petit-neveu de Frédéric Duvernoy, célèbres musiciens et compositeurs de la fin du XVIIIe et du début du XIXe siècle, et fils du baryton-basse Charles-François Duvernoy (it). Son frère Edmond Duvernoy est baryton et pianiste.

Il étudie le piano et la composition au Conservatoire de Paris[3] où il a pour professeurs Antoine François Marmontel, François Bazin[4] et Auguste Barbereau[5]. Il obtient le premier prix de piano en 1855[6].

En parallèle de sa carrière de virtuose il fonde une société de musique de chambre en 1869 [7], en compagnie des violonistes Léonard et Stiehle, de l’altiste Trombetta et du violoncelliste Jacquard[8], qui organisera durant plusieurs saisons des séances de concerts.

En 1880, son poème symphonique La Tempête, pour solistes, chœur et orchestre, d'après La tempête de Shakespeare, est couronné du Grand Prix de la Ville de Paris[9]. La Cie de l’Oiseleur redonne l'oeuvre en version de concert, accompagnée au piano, en juin 2024, avec notamment Erminie Blondel et Enguerrand de Hys[10].

Il épouse en 1881[11] Marianne Viardot, une des filles de Pauline et Louis Viardot, et devient professeur de piano au Conservatoire de Paris à partir de 1886[12]. Il fut, notamment, le professeur d'Alexander Winkler et de Norah Drewett de Kresz (en).

Pour sa production de musique de chambre il est lauréat trois fois du prix Chartier de l'Académie des beaux-arts, en 1888[13], 1900[14] et 1906[15].

Il est nommé chevalier de l'ordre de la Légion d'honneur en 1891[16] et officier de l'instruction publique dans l'ordre des Palmes académiques en 1896[17].

Il a également été critique musical au journal La République française de 1884 à 1895[18] ainsi qu'à l'Indépendance belge de 1882 à 1993[5].

Comme compositeur, on lui doit deux opéras, un ballet, quelques œuvres symphoniques, de la musique de chambre soignée et originale, en particulier une pittoresque Sérénade avec trompette[19] utilisant le même effectif instrumental que le Septuor de Saint-Saëns[20], ainsi que de nombreuses pièces pour piano et plusieurs mélodies.

Il est inhumé au cimetière de Montmartre (division 32)[21].

Hellé (Rose Caron) dans les ruines du temple de Diane au 1er acte de l'opéra Hellé
Affiche par Steinlen

Musique vocale

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  • « La Tempête : poème symphonique en 3 parties pour solistes, chœur et orchestre » (textes d'Armand Silvestre et de Pierre Berton d'après La Tempête de William Shakespeare ; créé le 24 novembre 1880 au théâtre du Châtelet), Le Ménestrel : journal de musique,‎ ([bpt6k56169955/f4 lire en ligne] sur Gallica, consulté le ).
  • « Cléopâtre : scène lyrique pour soprano, chœur et orchestre » (texte de Louis Gallet, créé aux Concerts Colonne en 1885), Le Ménestrel : journal de musique,‎ (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).

Musique d'orchestre

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  • Hernani, ouverture (1890)
  • Pièces orchestrales (1876)

Musique concertante

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  • 2 Fragments symphoniques pour piano et orchestre (1876)
  • « Morceau de concert pour piano et orchestre, op. 20 » (dédié à Auguste Barbereau), Le Ménestrel : journal de musique,‎ (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  • « Scène de bal pour piano et orchestre, op. 28 », Le Ménestrel : journal de musique,‎ (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  • « Fantaisie symphonique pour piano et orchestre », Le Ménestrel : journal de musique,‎ (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).

Musique de chambre

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Musique pour piano

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  • Six pièces (éditées en 1868)
    1. Romance sans paroles
    2. Gavotte
    3. Prélude
    4. Poco agitato
    5. Chanson
    6. Étude
  • Ballade, op. 8 no 1 (éditée en 1872)
  • Sérénade, op. 8 no 2
  • Queen Mab (éditée en 1872)
  • Regrets! (édités en 1872)
  • Le message, Caprice (édité en 1875)
  • Cinq pièces de genre (éditées en 1876)
  • Voyage où il vous plaira, 15 Pièces, op. 21 (édité en 1879)
    1. En route!
    2. Récit
    3. Menuet
    4. Orientale
    5. Conversation
    6. Allegrezza
    7. Promenade
    8. Ischl
    9. Souvenir
    10. Momente de caprice
    11. Chanson
    12. Un soir
    13. Inquiétude
    14. Kilia
    15. Retour
  • La tempête, Airs de ballet pour piano à 4 mains (1881)
  • Pensée musicale, op. 25 (1885)
  • Intermède, op. 26 (1885)
  • Scherzetto, op. 27 (1885)
  • Deux pièces, op. 35
  • Sous bois, op. 36 (1894)
  • Humoresque, op. 42
  • L'école du mécanisme, 100 Études (1903)
  • Sonate en la majeur, op.52 (1906)
  • Six mélodies pour voix et piano, op. 7
    1. Amour; texte de Pierre de Ronsard
    2. La caravane humaine; texte de Théophile Gautier
    3. Romance; texte de Théophile Gautier
    4. Les matelots; texte de Théophile Gautier
    5. Soupirs; texte de Sully Prudhomme
    6. La fuite; texte de Théophile Gautier
  • Chanson d'amour pour voix et piano (1904) ; texte de Louis Bouilhet
  • Douces larmes pour voix et piano (1905) ; texte de Paul Gravollet
  • Chansons de page pour ténor ou soprano ; texte de Stéphane Bordèse

Distinctions

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Références

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  1. « Archives reconstituées d'état civil de Paris, acte de naissance, vue 45/101 » (consulté le )
  2. « Archives numérisées d'état cil de Paris, 1907, 8e arr., acte de décès n° 600, vue 17/31 » (consulté le )
  3. Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation : documents historiques et administratifs / recueillis ou reconstitués, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 749
  4. François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique. Supplément et complément. [vol. 1] publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin, Paris, Firmin-Didot, 1878-1880 (lire en ligne sur Gallica), p. 298
  5. a et b Dictionnaire national des contemporains. T. 5 / sous la dir. de C.-E. Curinier, 1899-1919 (lire en ligne), p. 309
  6. « Le Ménestrel : journal de musique », sur Gallica, (consulté le )
  7. « Le Ménestrel : journal de musique », sur Gallica, (consulté le )
  8. « DUVERNOY Alphonse / Personnes / Accueil - Bru Zane Media Base », sur bruzanemediabase.com (consulté le )
  9. « Rapport du Conseil municipal de Paris », sur Gallica, (consulté le )
  10. « La Tempête d’Alphonse Duvernoy de retour à Paris », sur Forum Opéra (consulté le ).
  11. « Le Ménestrel : journal de musique », sur Gallica, (consulté le )
  12. « Le Ménestrel : journal de musique », sur Gallica, (consulté le )
  13. « L'Art pour tous : encyclopédie de l'art industriel et décoratif / M. Émile Reiber, directeur-fondateur », sur Gallica, (consulté le )
  14. « Séance publique annuelle / Académie des beaux-arts », sur Gallica, (consulté le )
  15. « La Chronique des arts et de la curiosité : supplément à la Gazette des beaux-arts », sur Gallica, (consulté le )
  16. « Cote LH/886/21 », base Léonore, ministère français de la Culture
  17. « La Vie théâtrale », sur Gallica, (consulté le )
  18. « Duvernoy, Victor-Alphonse – Ernest Reyer », sur ernestreyer.com (consulté le )
  19. « Le Ménestrel : journal de musique », sur Gallica, (consulté le )
  20. « Le Ménestrel : journal de musique », sur Gallica, (consulté le )
  21. Cimetières de France et d'ailleurs
  22. « La Vie artistique / rédacteur en chef : Émile Delarue », sur Gallica, (consulté le )
  23. « Le Monde illustré », sur Gallica, (consulté le )
  24. « Annuaire de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques », sur Gallica, (consulté le )
  25. « La Chronique des arts et de la curiosité : supplément à la Gazette des beaux-arts », sur Gallica, (consulté le )

Liens externes

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