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Amélie Murat

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Amélie Murat
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Amélie Murat, née le à Chamalières et morte le à Clermont-Ferrand, est une romancière et poète française.

Laure Marie Amélie Murat est née à Chamalières et est morte à Clermont-Ferrand, dans le quartier de Montferrand[1].

Georges Desdevises du Dezert écrit[2] : « M. Murat, son père[3], était d'origine paysanne. Sa mère, une demoiselle Filz[4], était arrière-petite-fille d’un préfet de l'Empereur. » La grand-mère d'Amélie, G.-A. Filz (1821-1903), « une femme très instruite, assez bas-bleu », est la fille de Toussaint Danse[1],[5],[6], percepteur, issu de Claude VII Danse de Boisquenoy (1744-1835)[7], écuyer, conseiller et secrétaire du roi[8], maison et couronne de France près le Parlement, marié dans l'Aisne à Geneviève Hélène de Grobignac[9].

Enfance et jeunesse

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Amélie Murat naît dans une vieille maison du vieux Chamalières[N 1]. Elle a une sœur, Jeanne, de deux ans son aînée. Elle perd sa mère à quatorze mois, puis son père à quatre ans ; élevée par sa grand-mère maternelle, elle étudie avec sa sœur au Couvent Notre-Dame de Chamalières[10]. Desdevises du Dezert rapporte qu'Amélie Murat est une élève moyenne mais qui apprécie tellement la poésie qu'elle devint « le poète ordinaire du pensionnat, célébrant les fêtes et les anniversaires ; les compliments aux autorités ecclésiastiques lui étaient confiés »[2].

« Car à la verité les Poëtes sont sacrez, et ont quelque chose de divin en eux, que le reste du peuple n’a pas, mesme que selon la verité, l’on dict que le Poëte naist poëte. »Pierre de Laudun d'Aigaliers, L’Art poétique françois, Paris[11].

Elle quitte l'école en 1898, à l'âge de 16 ans sans diplôme et, pendant dix ans, se forme seule par ses lectures, notamment Verlaine, Rimbaud et Samain dont l'influence profonde se remarquera dans son œuvre[12]. Et elle écrit[13]. À dix-neuf ans, elle fait plusieurs voyages avec sa sœur et sa grand-mère, d’abord à Lyon et en Suisse, puis sur la Côte Basque. À 21 ans, elle perd ses deux grand-mères[N 2]. Malgré une jeunesse assombrie par des deuils successifs, Amélie Murat exprime son espoir en la vie dans ses premiers recueils[10], et dépeint la nature de son pays telle que sa souche paysanne paternelle la ressent - sans l’idéaliser ; même si poètes et critiques décelèrent du Lamartine dans ses premiers recueils[12]. Le journal Le Temps évoque même une hérédité de sa famille avec celle d'Alphonse de Lamartine[14].

Climat grand parental maternel d’Amélie Murat

Une circonstance datant de juste avant la Révolution rapproche les deux familles, la grand-mère maternelle du grand poète tout comme le bisaïeul paternel d’Amélie ayant chacun la charge d’éduquer les deux fils ainés de Philippe Egalité[15] au Palais-Royal[16]. La première, de 1773 à 1779 : Madame Desroys, née Marguerite Gavault, mère d’Alix de Lamartine ; le second entre octobre 1783 et 1789 : François-Etienne Filz[17],[18] (beau-frère d'Étienne Bézout).  Lamartine, de ce fait, est resté proche des descendants Filz ; veuve à 35 ans de Louis Etienne Filz, Laure Gémeau — sœur du général Gémeau et mère de deux enfants de 17 et 10 ans — devint l’épouse de Fortuné Leydet avec qui le poète partageât une amitié des plus solides au Parlement. « Voyez le général Leydet, mon excellent ami » écrit-il au comte Guigue de Champvans[19]. Prévu pour être témoin de Lamartine dans un duel avec M. Thiers[20],[N 3], de Laidet était en effet un vaillant : André Castelot écrit dans son Napoléon III « On admire la belle résistance du général Leydet, qui montre dans cette circonstance [Coup d'État du 2 décembre 1851] une énergie morale qui avait survécu à l'affaiblissement de ses forces physiques ».

Plus près de la petite orpheline de 14 mois qu’était Amélie, sa grand-mère maternelle Adélaïde Geneviève Robertine Filz, née Danse, elle-même cousine de Jean Charles Gabriel Danse était très lettrée[2]. Elle l’éleva. A son décès Amélie avait 20 ans — largement le temps pour l'enfant prodige en poésie de s'affirmer à son contact. « Dans Le Poème de l’eau (Livre de poésie, p. 9) Amélie Murat fait parler le lac et rappelle explicitement Lamartine : Je suis, − conte le Lac − le miroir romantique / embué par la fraîche haleine du matin […][21]. Le rayonnement du poète familier brillait. La tante d’Amélie, sœur de sa mère, Marie Sahutié, née Filz (1880-1966) — secrétaire du Comité lamartinien de Paris dirigé par Georges Maurisson — a légué aux bibliothèques (municipale et universitaire) de Dijon tous les documents et livres qu’elle avait rassemblés pendant 40 ans par attachement pour l'ami passionnant, proche de son grand-père par alliance[22]. Le «penser» du célèbre écrivain s’est donc transmis en patrimoine, et ce jusqu’à l'Auvergnate du Puy de Dôme, comme la nomme Robert Sabatier[23].

« Avec le temps, la poésie d'A. Murat mûrit et atteignit une forme bien personnelle »[12].

Milieu littéraire parisien

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L’affection qu'elle porte à sa sœur est réciproque et, très attachées à leur Auvergne natale[24], elles conservent un appartement à Chamalières tout en séjournant chaque année à Paris chez leur oncle[N 4],[10]. Avide de lire, Amélie Murat est particulièrement attirée par la poésie du Belge Georges Rodenbach, de l’Italien Gabriele d'Annunzio et de l’Indien Rabindranath Tagore. Elle s'installe à Paris à 20 ans et commence à fréquenter des cercles littéraires, où elle rencontre des personnalités comme Henri de Régnier et Pierre de Nolhac[25]. En 1907, elle remporte le prix Femina[26]. Elle est alors considérée comme pensive et distinguée et a lu Huysmans et Pascal[27]. L'année suivante, des poésies d'elle sont lues en public par des actrices de la Comédie Française[28]. Appréciée, l’œuvre d'Amélie Murat trouve facilement un éditeur, et en 1908, à vingt-six ans, elle publie son premier recueil de vers, D’un cœur fervent, chez Sansot. S’y dessinent les courants que suivra l'esprit du poète durant toute sa vie. Dans la forme parnassienne, livrer — avec lyrisme et musicalité symbolistes[N 5] — la pensée génératrice de ses poèmes en termes recherchés.

Amélie Murat et sa sœur vendent leur maison de Chamalières pour s’installer dans le quartier de Passy, un petit appartement au 7 rue Lekain. À la suite de la publication de son second recueil Le Livre de poésie en 1912, les écrivains Pierre de Bouchaud, Frédéric Plessis et Camille Gandilhon Gens d'Armes l’introduisent dans les milieux littéraires parisiens[27] ; elle est membre du comité de La Veillée d'Auvergne de Paris[29], participe sur invitation aux matinées poétiques[30], dîners et thés littéraires[31],[32]. Elle côtoie Hélène Picard[N 6], Charles Grandmougin et Juliette Adam, chez qui elle rencontre Maurice-Pierre Boyé, avec qui elle noue une amitié qui durera jusqu'à sa mort[N 7]. Dans les années 1920, Amélie Murat tient un salon dans son appartement, rue Lekain, où se retrouvent Maurice-Pierre Boyé, Marie-Louise Vignon, Henriette Charasson, Geneviève Duhamelet, Herminie de La Brousse de Verteillac, Isabelle Sandy, André Foulon de Vaulx, André Dumas, Ernest Prévost, Camille Gandilhon Gens d'Armes et Georges-Louis Garnier, ainsi que le docteur Jean Heitz, père de Georges Heitz, directeur de L'Ermitage[33],[N 8].

Amélie Murat partage son temps entre Paris et l’Auvergne à laquelle elle reste très attachée[34]. « Les deux sœurs revenaient chaque année passer la belle saison à Royat dans une toute petite maison à demi-cachée, sous les roses, près de l'école communale. [Amélie Murat] aimait vagabonder par les bois de la Pauze et du Creux d'Enfer, à s'asseoir dans l'herbe le carnet et le crayon à la main »[2]. À Royat, elle retrouve des connaissances : Paul Hazard, Gabrielle Reval et Fernand Fleuret[35]. Durant la saison thermale, elle y tient une librairie, La Plume d’or[36], créée en 1926 à son intention par le romancier Jean Ajalbert, et financée par Auguste Rouzaud, fondateur à Royat de la chocolaterie La Marquise de Sévigné. Située dans le parc thermal du Haut-Royat, cette boutique contenait au rez de chaussée les œuvres d'auteurs auvergnats contemporains et autres[27],[37]. Quelques dames de la société clermontoise s'indignent de voir Amélie Murat se faire marchande et ne la reçoivent plus que le matin[2]. La poétesse continue cependant à tenir sa librairie pendant la saison thermale[2]. À la faveur de la renommée nationale et internationale de la station et bénéficiant de la fidélité et de l’admiration de ses relations parisiennes, Amélie Murat convertit rapidement ce lieu en un véritable salon littéraire qu’elle anime de la même façon que chez elle à Paris, et où se rencontrent entre autres Maurice Barrès, le cardinal Alfred Baudrillard[36], Pierre de Nolhac[38],[39] et Jean Ajalbert, Maurice Maeterlinck, Paul Bourget, Henri Pourrat et Anna de Noailles.

Dernières années

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Pendant la Grande Guerre, les deux sœurs Murat restent à Paris, mais à la fin du conflit Amélie attrape la grippe espagnole. Dès lors, sa santé ne cesse de se dégrader[2]. En 1920, une déception amoureuse marque la poétesse. Elle perd sa sœur, âgée de 46 ans, quelques années plus tard[N 9]. Amélie Murat vit alors dans la pauvreté[40],[41]. Puis, à la suite d'une congestion pulmonaire survenue en 1933, elle passe ses derniers hivers à Vence dans le Midi. Les gens de lettres[Lesquels ?] se montrent généreux pour la malade et lui facilitent le séjour là-bas sans alarmer sa fierté[2]. Sentant ses forces décliner, elle écrit Le Chant de la vie (1935), Du Bonheur quand même (roman resté inédit[42]) et Vivre encore (1937). Maurice-Pierre Boyé écrit : « N’est-il pas en effet, significatif et poignant, dans un tel état de chose, d'âme et de chair, que ses derniers recueils s'intitulent ainsi et qu'elle ait donné à son dernier recueil posthume, édité par le fidèle Charles Forot, cet axiome goethien : Poésie, c'est délivrance ? »[35]. En 1938, son état de santé s'aggrave et elle interrompt ses travaux. Hospitalisée à Durtol[43] puis dans une clinique de Montferrand que dirige une de ses amies d'enfance, elle y meurt le 8 mars 1940, à 58 ans. Elle est inhumée au cimetière de Chamalières[44] près de ses grands-parents paternels, de ses parents et de sa sœur Jeanne. Henriette Charasson et Marie-Louise Vignon, une de ses plus fidèles amies, écrivent des articles en son hommage dans la presse[N 10].

Paris 1906. Amélie Murat (à droite), en face de sa sœur Jeanne. A Paris, rue du Jour, chez leur oncle maternel, Robert Filz, et son épouse née Jacquin. Entre elles deux, leur tante Marie Filz qui épousera Gaston Sahutié. À gauche, leur cousin Jean Filz. Ils sont en compagnie du lieutenant de vaisseau Hippolyte Violette (lorgnon), futur amiral, cousin germain de Mme Robert Filz.

Postérité

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Une association, le Cercle Amélie Murat, a fait réaliser son buste par une sculptrice en 1956. Il est aujourd'hui situé dans le Parc Thermal, à Chamalières[45]. La médiathèque de Chamalières porte son nom. Le prix Amélie-Murat, décerné par la ville de Clermont-Ferrand, récompense chaque année un recueil poétique.

Distinctions

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Lauréate du concours Femina 1907, tournoi annuel de poésie organisé par la revue Femina, créée en 1905 par l'éditeur Pierre Laffite[46], les prix se succèdent. Son recueil Bucoliques d'été a été couronné du prix François-Coppée de l’Académie française en 1921 ; Chants de minuit et Le Chant de la vie ont reçu le prix Jules-Davaine de l'Académie française en 1926 et 1935[47]. En 1930, pour Solitude, ce fut le prix Jean-Moréas. La Société des gens de lettres lui décerna en 1922 le prix Alfred de Musset pour son roman La Maison heureuse et en 1935 le prix de la Fondation Henri Bergson pour l'ensemble de son œuvre, prose et poésie[48],[49]. Admise à la Société des poètes français en janvier 1910, parrains Auguste Dorchain et André Foulon de Vaux[50]

Décoration

Regards sur l'œuvre

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Robert du Corail, dans le Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne 1932, s'exprime ainsi[52] :

« L'originalité de l’œuvre d'Amélie Murat sera donc moins la beauté de la nature qui la séduira à la façon d’Anna de Brancovan, comtesse de Noailles, que le tableau d’une intimité où son cœur puisse se fixer et s’épanouir. Un hymne à la terre natale est une exception dans son œuvre. On l’y découvre avant tout elle-même, analysant les nuances de ses émotions et les ferveurs de ses tendresses. Qu’ils soient des cris de douleur ou des chants d’apaisement, ils marquent le sceau de sa destinée. Une pensée dominante se dégage de l’œuvre de Mlle Amélie Murât : la recherche de l’amour absolu et du bonheur qui fuit. Désir, ferveur, regret, c’est elle tout entière. À la joie éphémère, elle espère cependant parfois qu’une autre joie plus durable succédera enfin, et c’est en Dieu qu’elle voudrait la chercher. Sa poésie très humaine est émouvante. Attentive à la beauté de la forme, elle évite les extravagances de style et les mystères de l’inintelligible. Elle dit et touche juste en gardant toujours un sens profond de l’art. »

Amélie Murat, que la nature avait créée mince et fragile, est une écrivaine prolifique et touche-à-tout : poésies, romans, critiques, conférences ; « c’est comme poète qu’elle a conquis sa place dans le monde des Lettres » — G. Desdevises du Dézert[53].

« Un talent sûr, personnel, une haute inspiration, une gravité peu commune »Marguerite Henry-Rosier[54].

Henri Bremond écrit dans son Manuel de la littérature catholique[55] « Poète admirable du cœur féminin, Amélie Murat a élevé une œuvre d'un art très sûr, d'une qualité rare, d'une parfaite noblesse. »

  • D'un cœur fervent, Paris, Sansot, , 49 poèmes.
  • Le Livre de Poésie, Paris, Sansot, .
  • Humblement, sur l'autel, Paris, Jouve, .
  • Bucoliques d'été, Paris, Poètes de la Renaissance du livre, (lire en ligne).
  • Le Sanglot d'Ève, Garnier frères, .
  • Chants de Minuit, Paris, Au Pigeonnier, .
  • Passions, Garnier, .
  • Solitude, Paris, Au Pigeonnier, .
  • Le Rosaire de Jeanne, Aurillac, U.S.H.A., .
  • Le Chant de la Vie, Paris, Au Pigeonnier, (lire en ligne).
  • Vivre encore, Uzès, La Cigale, .
  • Poésie, c'est délivrance, Paris, Au Pigeonnier, recueil posthume.
  • La Maison heureuse, Garnier frères, .
  • Le Rosier blanc, Bloud et Gay, .
  • La Bête divine, Paris, L'Artisan du Livre, .

Nouvelles parues dans la presse

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Critique littéraire

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  • « Les Jours reflétés par Pierre de Bouchaud », La Muse française,‎ (lire en ligne).
  • « Auteuil au cours des âges par Amédée Fayol », L'Auvergne littéraire,‎ .
  • « Émilie Arnal et sa poésie », L'Auvergne littéraire et artistique,‎ , p. 46.
  • « Le Pardon des blés, par Marcel Fromenteau », L'Auvergne littéraire et artistique,‎ , p. 56 (lire en ligne).
  • « Les dernières œuvres de Marguerite Perroy », L'Auvergne littéraire et artistique,‎ , p. 55 (lire en ligne).
  • « Pages auvergnates par Pierre de Nolhac », Nouvelles littéraires,‎ .
  • « Pharamond par Abel Moreau », Nouvelles littéraires,‎ (lire en ligne).
  • « Silence par Louis Lefebvre », Nouvelles littéraires,‎ .
  • « Contes philosophiques par Pierre de Nolhac », Nouvelles littéraires,‎ (lire en ligne).
  • « De Minuit à sept heures par Maurice Leblanc », Nouvelles littéraires,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  • « Les Contes évangéliques et noëls à travers les âges par Georges Desdevises du Dézert », L'Auvergne littéraire et artistique,‎ , p. 466-467 (lire en ligne).
  • « L’île du paradis et Saint François a quitté le paradis par Abel Moreau », Nouvelles littéraires,‎ (lire en ligne).
  • « Au Fort de L'Auvergne par Henri Pourrat », Nouvelles littéraires,‎ (lire en ligne).
  • Le Secret du régisseur par Henri Franz[réf. nécessaire].
  • La France et la politique économique interalliée par Étienne Clémentel[réf. nécessaire].

Du au , Colette confie sa rubrique à Amélie Murat dans le quotidien Le Matin, soit 11 numéros[57][source insuffisante] :

  • « L'Imaginatif », Le Matin,‎ (lire en ligne).
  • « L'Écureuil », Le Matin,‎ (lire en ligne).
  • « Le Faon blessé », Le Matin,‎ (lire en ligne).
  • « D'une Rive à l'autre », Le Matin,‎ (lire en ligne).
  • « La Princesse à la Belle Vina », Le Matin,‎ (lire en ligne).
  • « Conquistador », Le Matin,‎ (lire en ligne).
  • « La Chèvre ensauvée », Le Matin,‎ (lire en ligne).
  • « Le Don difficile », Le Matin,‎ (lire en ligne).
  • « Codette et la poule du voisin », Le Matin,‎ (lire en ligne).
  • « La Souris », Le Matin,‎ (lire en ligne).
  • « Fido », Le Matin,‎ (lire en ligne).

Poésies dans la presse

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Conférences

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Quelques traces :

  • 1927 Société des amis de l'Université de Clermont : « Sous la gracieuse présidence de M"" Amélie Murât, qui parla de la poésie et de son rôle dans la vie. »[63].
  • 1930 Une conférence d’Amélie Murat Le Poète et la vie 5 novembre au Bon-Pasteur à Clermont : « Elle a montré très simplement, mais avec une grande précision d’exemples et d’arguments, combien cet être réputé de luxe, qu’est le poète, est cependant une des expressions les plus sensibles de l’ensemble des qualités spirituelles d’une société ou d’une époque »[64].
  • 15 février 1933, Biarritz à l’Hôtel d’Angleterre[65].

Pièce de théâtre

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Amour de page, pièce en 2 actes, 1 prologue et en vers (Fonds théâtre de l'Odéon, Paris cote Col-376)[66].

« Amélie Murat, la première de nos poétesses d’aujourd’hui (un peu moins de génie peut-être qu’Anna de Noailles mais combien plus de talent !) » Louis Chaigne[67].

Amélie Murat est une fine poétesse chrétienne qui préfigure, en quelque sorte, Marie Noël. Son œuvre exprime un indiscutable talent. Il y a dans ses poèmes des questionnements éternels et l’aveu d’une âme souvent rebelle[68].

.« Précisément je faisais remarquer, il y a peu de temps, que les seuls livres, ou presque, qui me touchaient à quelque profondeur, parmi ceux qui paraissent aujourd'hui, étaient des livres de femmes. (...) et tout à l'heure encore, de toute une anthologie de poètes modernes, trouvés par hasard, ce qui me frappait le plus, c'étaient encore des vers d'une femme : Madame Amélie Murat. Bref, je crois que, en matière de poésie, c'est toujours de femmes que je recevrai le plus, parce qu'elles surtout y ont « le chant profond », de nos jours où la mode est ailleurs. » Henry de Montherlant[69].

A propos du Sanglot d’Ève, « Le pathétique des sentiments éclate dans la belle coulée de vers éloquents qui eussent réconcilié Verlaine avec l’éloquence en matière de poésie. Rarement un vers n’a pas sa totalité humaine de substance pensée ou sentiment et jamais aucun ne déçoit par la faiblesse de l’art et la vanité du trait. Cette poésie drue et lumineuse fait d'Amélie Murat non seulement l'un des meilleurs poètes d'aujourd'hui, mais l'un de ceux qui sans rien trahir des mérites féminins et des particularités du sexe, donnent au terme de « viril » toute sa portée morale. » Hector Talvart[70].

« Il nous a suffi de lire, un beau jour, quelques vers d’Amélie Murat pour que cette poétesse s’imposât immédiatement à notre sympathie. C’est qu’elle n’écrit pas pour la galerie ; nous sentons que, douée d’une âme exceptionnellement sincère, elle chante parce qu’elle n’eut pu vivre sans chanter, parce qu’elle est née pour cette tâche sacrée. En outre, formée à la bonne école, Amélie Murat connait toutes les ressources de son art, bannit les fautes de gout, et, grâce à son instinct de la mesure, demeure profondément humaine, quelque intimes que soient les joies et les douleurs dont elle nous fait l’aveu. » Albert Marchon[71].

« Le talent de Mlle Murât est oratoire et pathétique ; il est de tradition latine et française (...) œuvre d'harmonie. Logique des idées et des sentiments (...) éloquence du style et plénitude des vers.  À un spiritualisme très ferme, qui est de nature et d'éducation, s'allie une sensualité délicate, une sensualité d'artiste. L'élévation d'une pensée toute nourrie de foi, la foi catholique, n'empêche pas que le poète ait le sentiment de la nature, le goût des tendresses humaines, et n'accepte l'apport de l'âme païenne en ce qu'elle a de beau et d'éternel. La perfection de la forme, l'abondante floraison d'images qui revêt de magnificence une pensée habituellement sévère et un souffle de passion contenue qui anime en profondeur, qui embrase intérieurement tant de poèmes. » Frédéric Plessis[72].

« La poésie de Mme Amélie Murat ne se distingue pas seulement (de celle de Mme de Noailles, par exemple), par le classicisme de la forme, la clarté et la netteté de l’expression, mais surtout par l’élévation, la noblesse des sentiments et des pensées qu’elle exprime généralement. »[73]


Notes et références

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  1. Dans la même maison de l'avenue de Bordeaux, de l'autre côté de l'escalier, habitait l'autre grand-mère, Mme G. Murat. Cf. Georges Desdevises du Dezert 1930, Bibliothèque du Patrimoine de Clermont-Ferrand.
  2. La même année : Mme Labrosse, veuve Murat, en janvier, Mme Danse, veuve Filz, en juillet.
  3. « Vous savez la susceptibilité tardive de Thiers, la foudroyante réplique de Lamartine, et le duel inévitable à moins que Thiers ne retirât des expressions. » Lettre de Dargaud à Charles Alexandre, 11 mai 1845.
  4. Frère de leur mère, Robert Philippe Alphonse, né à Commercy, Meuse 19 juillet 1852 marié le 25 septembre 1878 à Clermont-Ferrand avec Berthe Jacquin (1850 Saulieu Côte d'Or-1917) fille de Jean-Baptiste Jacquin pharmacien à Clermont-Ferrand. Robert Filz était directeur des facteurs express dans cette ville, a été négociant, commissionnaire en grains à Nantes.
  5. «Influence profonde du poète symboliste Albert Samain, [https://atelier.bibliotheques-clermontmetropole.eu/les-fonds/le-fond-amelie-murat/son-uvre]
  6. S'adressant à Hélène Picard : « Je vous reconnais, je vous retrouve. Nous ne nous sommes vues que quelques lointaines petites fois : au Matin dans le bureau de Colette, puis au hasard de deux ou trois diners littéraires ». Extrait de La Muse Française, 12 janvier 1938,
  7. Juliette Adam tient un salon dans l'ancienne abbaye bénédictine de Gif-sur-Yvette. « Juliette Adam recevait trois dimanches après-midi, de mai à juillet chaque été. La plupart des invités arrivaient par le train de Limours qui vous descendait à Gif vers 3h30. Il y avait 20 minutes de marche à accomplir. Rien me parut plus curieux ce jour-là que cette route tracée à travers les prairies, habituellement désertes, qu'envahissait alors une longue file de personnages la plupart célèbres et qui, eux-mêmes, e se trouvaient un peu déconcertés dans un tel paysage. » Gallica. Pierre-Maurice Boyé Portraits et rencontres page 26 à 28.
  8. Maurice-Pierre Boyé décrit dans ses souvenirs le groupe littéraire d'Amélie, rue Lekain : « C’est en janvier 1922 que je dus aller pour la première fois rue Lekain. Le logis était étroit et sombre, en dépit de la grande fenêtre de la pièce où nous nous tenions mais elle donnait sur une cour. L’abondance des meubles : un piano, une console de Boulle, une étagère chargée de livres, un lit-cage masqué par des tapisseries, rendait la place restreinte. On avait quelque difficulté à trouver un siège. Mais que nous étions bien, là, pour parler de poésie ! Que de réunions de poètes se donnèrent, en petit comité, sous la douce clarté de la lampe, car l’électricité était également inconnue chez Amélie Murat. Attentive, intelligente, exquise amie, retrouverons-nous jamais, vous partie, une semblable atmosphère de cordialité et de ferveur. Il me fut donné de rencontrer chez elle, Marie-Louise Vignon, l’amie indéfectible, sa voisine et puis ce furent les rencontres avec Henriette Charasson, avec Geneviève Duhamelet, la vieille duchesse de Rohan qui lui fut maternelle et Isabelle Sandy. Je voudrais détacher certains visages d’homme entrevus dans cet accueillant logis. André Foulon de Vaulx, Georges-Louis Garnier poète, André Dumas, Ernest Prévost étaient de ces nobles agapes mais Gandilhon Gens d’Armes, lui, l’était de toutes. J’ai déjà eu l’occasion de citer le docteur Jean Heitz à propos d’Amélie Murat et de Royat. »
  9. Devenue incapable de voyager, Jeanne Murat s'était installée au couvent de Marsat, près de Riom.
  10. Henriette Charasson : « Peut-être cette fille d’Auvergne n’eût-elle pas trouvé, dans l’apaisement heureux, l’inspiration pressante qui lui permettra, par-delà la mort, de toucher dorénavant des cœurs ? » (Revue des Deux Mondes, 15 juin 1944) Marie-Louise Vignon : « Amélie s’est éteinte doucement, progressivement, pieusement ; à défaut de ses intimes, elle avait près d’elle la religieuse de son enfance qui a été comme une sœur pour elle. »[réf. nécessaire]

Références

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  1. a et b Archives de Clermont-Ferrand, acte naissance et décès, no 28.
  2. a b c d e f g et h Desdevises du Dezert 1930
  3. Jean-Baptiste Murat (8 février 1855 Chamalières-oct. 1888) à 36 ans, épicier, (acte mariage Murat /Filz 1879 Chamalières no 255). « L'épicerie Murat, proche de l'église, était bien achalandée, et le propriétaire vivait heureux avec sa jeune femme » note Desdevises. Jean-Baptiste était le fils de Gilbert Murat, buraliste et épicier à Chamalières et de Marie Labrosse.
  4. Laure Murat 29 juin 1861 Marly, Nord (acte no 48) -6 février 1884 Chamalières. Fille d’Edmond Filz et Adélaïde Danse. Edmond Philippe Denis Filz, (Paris 10e 6 juillet 1817-Chamalières 14 août 1896 acte n°37), percepteur en retraite, était le petit-fils d'Étienne François Filz né à Nemours en 1734, ingénieur géographe et professeur de mathématiques de l'École Royale militaire de Paris et de la maison d'Orléans sous la Révolution puis maître des élèves ingénieurs de la Marine à l'École de Navigation de l'Orient, Lorient où il décéda en 1803, membre fondateur de l'École polytechnique. Bernard Lutun La Survie d'une institution de l'Ancien Régime ou L'invention de l'École polytechnique (1789-1801) Revue Historique (dirigée par MM. G. Monod et G. Fagniez) T. 289, Fasc. 2 (586) 1993-04 - Pages 72, 73, 78 et 105.
  5. Pierre Goubert, Familles marchandes sous l'ancien régime ; les Danse et les Motte de Beauvais, Paris, Sevpen, , 192 p., chap. XXIV, Famille de grands propriétaires fonciers commerçants au XVIIe siècle en lainage et toile fine et exportant,... bourgeoisie beauvaisienne non séparée du monde rural et apparentée à des militaires, des magistrats et des hauts fonctionnaires.
  6. Né le 14 juillet 1792 (Ministère des Armées 75e régiment de ligne d’infanterie no 695 – profession épicier. Fourrier était à la campagne de 1813 en Allemagne, en 1815 en Belgique, licencié le 27 septembre 1815, 23 ans. (mémoiredes hommes.saga.defense.gouv.fr)
  7. Claude de Boisquenoy VII 1744-1835, veuf de M.-C. Le Caron de Troussures. Beauvais au XVIIIe siècle | Jean Ganiage CNRS Éditions https://books.openedition.org/editionscnrs/2552?lang=fr et petit-fils de Claude Danse VI 1714-1761, veuf de M.-Th de Noroy et remarié à M. Tiersonnier, arrière-petit-fils de Jean-Baptiste Danse.
  8. Famille d'ancienne bourgeoisie de Beauvais dont cette branche fut anoblie par la charge de Secrétaire du Roi vers 1770. Décès aussi cité en 1835 (AD60)
  9. Fille de Philippe Louis de Grobignac capitaine d'artillerie, et de Marie Louise de, rue des Saints-Pères à Paris. (Acte de mariage no 2 à Hermes de Claude Danse et Geneviève de Grobignac le 11 brumaire de l'an 11 ou 2 novembre 1802 - Acte décès no 25, dans la même commune, de Geneviève de Grobignac le 27 juillet 1822)
  10. a b et c Hors-série n°1 les Voix d’Amélie 2015 Cercle Amélie Murat
  11. L’Art poétique françois, Paris, A. Du Brueil, 1598, p. 5.
  12. a b et c « Le fonds Amélie Murat »
  13. Catalogue du Patrimoine Overnia, 70 feuilles manuscrites autographes 225 x 180 mm de poésies, de 1901 à 1903.
  14. Le Temps, Paris, 1er septembre 1926, n° 23758, p. 3,  
  15. Les princes Louis-Philippe (1773-1850), futur roi des Français et Louis Antoine (1775-1807).
  16. Pierre de Bonnard, Journal de l’éducation des princes d’Orléans, décembre 1777-janvier 1782, Dominique Julia, (lire en ligne), p. 673
  17. Cote AN Y511OA –Paris - Registre des tutelles | Paris 01/10/1783-15/10/1783 Cette série du Châtelet de Paris correspond aux actes faits en l'hôtel du lieutenant civil p. 459/691 (afourchard)
  18. 1754. Arch. École des Ponts-Paris Tech. Registre matricule des élèves, MS3273/1, p. 24.
  19. Correspondance de Lamartine. VI. 1842-1852 / publiée par Mme Valentine de Lamartine 1842, p. 11.
  20. Jean des Cognets, La vie intérieure de Lamartine; d'après les souvenirs inédits de son plus intime ami, J.M. Dargaud., Paris, Hachette, , 466 p., p. 325
  21. Patricia Izquierdo, Devenir poétesse à la belle époque (1900-1914), Paris, L’Harmattan, 2009
  22. Fonds particuliers : le don Marie Sahutié consacré à Lamartine de la cote XD4857 à XD5040; il comprend quelques éditions originales. Mémoire d'étude Didier Travier p. 61/108 pp.
  23. Robert Sabatier, Histoire de la poésie française XXe siècle, Paris, Albin Michel, coll. « Tradition et Évolution »,
  24. « Amélie Murat - « La Grande Guerre des Auvergnats : une région, une guerre,… », sur bibliotheques-clermontmetropole.eu (consulté le ).
  25. French Women Poets JHU Press, 22 septembre 20078, 1182 p. Pages 906 à 923.
  26. « Entrefilet », Histoires littéraires : revue trimestrielle consacrée à la littérature française des XIX et XXe siècles,‎ , p. 75, article no 15 :

    « Amélie Murat remporte un nouveau concours Femina en 1907 (1er prix de saynète, 1er prix de sonnet, 2e prix de sonnets. Vers à chanter). »

  27. a b et c « Le fonds Amélie Murat », sur bibliotheques-clermontmetropole.eu (consulté le ).
  28. Le Gaulois, 19 janvier 1908, p. 2, Mondanités par Valfleury « Matinée littéraire des plus réussies donnée par M. Pierre Lafitte en l’honneur de quelques nouveaux poètes féminins… on a applaudi des poésies de Mlles Jeanne Dortzal, Amélie Murat, Hélène Seguin, dites par Mmes Moreno, Suzanne Devoyod et Madeleine Roch de la Comédie française. »
  29. Veillée d'Auvergne.
  30. Le Gaulois,18 juin 1913,p. 2, Mondanités par Valfleury « La matinée poétique donnée par M. et Mme de Pomairols a rassemblé une élite intellectuelle particulièrement élégante et nombreuse. Nous avons entendu dans leurs œuvres une pléiade de poètes toujours apprécié d'un public délicat, citons particulièrement : Mlles Marie-Louise Vignon, Hélène Séguin, Amélie Murat... »
  31. Le Gaulois 11 février 1923 « Le diner de la Critique littéraire au Cercle de la Renaissance sous la présidence de M. Robert de Flers (...) Reconnue dans l'assistance : Amélie Murat. »
  32. Le Gaulois, 18 février 1929 « Samedi eut lieu, chez la vicomtesse Curial, le deuxième des thés littéraires organisés par le Comité des amies de la revue Les Lettres. Dans l'assistance, Mlle Amélie Murat»
  33. Jacques Nels, Fragments détachés de l'oubli, Ramsay, , 307 p., Le docteur Jean Heitz était le plus estimé des médecins de Royat, éminent cardiologue d 'origine alsacienne, qui dirigeait chaque année les cures de Royat où son autorité était incontestée. Collectionneur et bibliophile, esprit cultivé et fin, intelligence bienveillante, tout ce qui touchait l’art le sollicitait. Son fils, Georges Heitz écrivain dirigeait la revue L'Ermitage.
  34. « Amélie Murat », sur grandeguerre.bibliotheques-clermontmetropole.eu (consulté le )
  35. a et b Maurice Pierre Boyé, Portraits et rencontres de la vie littéraire, Paris, A.G. Nizet, , 252 p.
  36. a et b Jean-Paul Burlurut de la Société des Gens de Lettres et des poètes français. Le Centenaire d'Amélie Murat, généalogie Le Gonfanon no 5, Argha
  37. Bernard Robert La Fronde, organe libre 2 septembre 1926 dirigée par Marcel Fournot.
  38. Claire Salvy, Pierre de Nolhac (1859-1936), Communac - 43000 Polignac, Éditions du Roure, , 224 p., L’intellectuel, toujours vissé à sa table de travail, souffre de diathèse c'est-à-dire de douleurs rhumatismales qu'il va fréquemment soigner chez les Franciscaines de Royat. À chacun de ses séjours en Auvergne, il retrouve là de nombreux amis auvergnats ou non. Maurice Barrès qu’il croise depuis 1906…
  39. Philippe Veitl, L’invention d’une région : les Alpes françaises,, PUG, , 336 p. (lire en ligne), Si, avec Paul Fort (1872-1960), symboliste chez qui domine la mythologie de nature et de la patrie, il [Étienne Clémentel] partagea l'amour des paysans de l'Ile de France, c'est en compagnie de deux amis intimes, Pierre de Nolhac (1859-1936) et Amélie Murat (1885-1940) qu'il cultiva son amour du terroir.
  40. « Henri de Régnier m'interrogeait sur mes amis, sur ceux de ses compagnons de jeunesse qu'il savait que je fréquentais, il s'inquiétait d'Amélie Murat, dont l'existence était difficile », Maurice Pierre Boyé, Portraits et rencontres Paris, A.G. Nizet, 1974, 252 p.
  41. « Tel de ses livres ne put être publié que parce qu'elle vendit un pré». Henriette Charasson Revue des deux-mondes 1er-15 juin 1944.
  42. Catalogue du Patrimoine Overnia.
  43. Charles Sabourin (1849-1920), médecin pneumologue a fondé à Durtol le premier sanatorium de France.
  44. Cimetières de France et d'ailleurs
  45. Inventaire du patrimoine thermal. Royat-Chamalières, Royat, (lire en ligne), p. 19
  46. L’éditeur Pierre Laffite, a donné naissance en 1905 à la revue Fémina, réservée aux femmes et consacrant la poésie, à l’instar de La Vie heureuse, créé en 1904 par Hachette. À la fin de la guerre de 1914, le prix Vie heureuse change de nom les deux propriétaires de magazines s'étant associés, le prix devient dans un premier temps le prix Femina-Vie Heureuse (ou Vie Heureuse-Femina), puis à partir de 1922 le prix Femina
  47. Académie française, Amélie Murat.
  48. Journal des débats politiques et littéraires (Paris) 28 12 1922, p. 4.
  49. Les Nouvelles littéraires, 6 juillet 1935, 1re colonne
  50. Bulletin de la Société des Poètes Français 01 01 1910, p. 10. 
  51. « Notice 19800035/834/95175 ».
  52. Jean Antoine Robert Sablon du Corail, 23 mai 1874 Riom- 24 mars 1966 Riom. Marié le 10 juin 1901, Rigny-sur-Arroux avec Marie-Antoinette de Ponnat. Homme de lettres, poète (Annales de l'Académie de Macon dont il était membre associé, revue décembre 1937), son nom est connu des lettrés. Vicomte (revue Gil Blas 06 10 1899), membre de l'Association d'entraide de la Noblesse Française (ANF), chevalier de Malte, collectionneur d'ex-libris à Clermont, fils d'un chercheur généalogiste savant (Archives de la société des collectionneurs d'ex-libris volume 9-10.). De Sablon du Corail, anobli en 1757 pour services militaires ; de Saint-Martial de Conros (Haute-Auvergne) ; de Saint-Nectaire... (Catalogue de la noblesse française : de Louis XVI à la fin du XXe siècle / Régis Valette Paris, Laffont 1989, 409 p. 9). Membre de L’Action Française, collaborateur à L'Auvergne littéraire, à La Nouvelle Revue du Centre, Revue de la Haute-Auvergne…
  53. Manuscrit : Ms 1454 de la Bibliothèque du Patrimoine de Clermont-Ferrand. Savants, artistes et lettrés d'Auvergne [Manuscrit] / notices et correspondances réunies par Georges Desdevises du Dézert. -[S.n.], 1930, f. 262-263
  54. La Muse française, 10 août 1931.
  55. Paris, édit. Spes, 1939.
  56. « Le Printemps des malades nous fait pénétrer auprès des jeunes malades de la Côte d'Azur. Les femmes sont des infirmières-nées, c’est par une dérivation de leur instinct maternel qu’elles savent se pencher avec tant de délicatesse et de pitié compatissante sur la souffrance physique qui se double de tant de détresse morale. C’est la tranche de vie humble et quotidienne exprimée dans un style volontairement dépouillé. Le talent de notre poète qui se magnifie chaque jour semble s’être là complètement renouvelé. Amélie Murat ne nous réserve que de bonnes surprises », Marcel Fromenteau.
  57. « Colette journaliste », sur gallica.bnf.fr (consulté le )
  58. Fondateur Ernest Prévost Directeur Eugène de Ribier, revue Mensuelle publiant des textes en édition originale 16 x 25cm.
  59. Paris Directeur : Henry Lapauze (éditions 1913-1931).
  60. Maison de la bonne Presse, rue Bayard, Paris
  61. La Renaissance: politique, littéraire et artistique, dir. Henry Lapauze Paris, 1913-1931.
  62. L'Auvergne Littéraire et artistique, mensuel, édité à Clermont-Ferrand 1924-1976 est à l'origine de la Société littéraire et artistique du Puy-de-Dôme et de La Veillée d'Auvergne à Paris dans le VIIe
  63. Revue d'Auvergne, volume 41, page 98,1927.
  64. L’Auvergne littéraire janvier 1931
  65. L’Indépendant des Basses-Pyrénées n°50.
  66. 1 fascicule (82 feuillets).
  67. Revue Etvdes 01 janvier 1935  p.722.
  68. Jean-Luc Maxence, Anthologie de la poésie mystique contemporaine, Presses de la Renaissance, , 430 p., Page 240
  69. Jean Larnac, « Les Femmes dans la société contemporaine - Henry de Montherlant féministe », Les Nouvelles littéraires, Paris. Dir. Maurice Martin du Gard,‎ 17 octobre 1931, n°470, p. 10 (lire en ligne)
  70. Les Nouvelles littéraires 29 juin 1936.
  71. La Muse francaise, 10 01 1923.
  72. Gérard Walch, Poètes d'hier et d'aujourd'hui - morceaux choisis accompagnes de notices bio et bibliographiques et de nombreux autographes : supplément à l'Anthologie des poètes français contemporains, Paris, Delagrave, , 515 p. (lire sur Wikisource), p. 506 à 511
  73. La Croix, 10 décembre 1930.

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Bibliographie

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  • Patricia Izquierdo, Devenir poétesse à la belle époque (1900-1914). Étude littéraire, historique et sociologique, Paris, L’Harmattan, collection « Espaces littéraires », 2009, 396 p.
  • Roberta Krueger, French Women Poets of nine centuries, Johns Hopkins University Press, 2008, p. 906-923.
  • Marie-Thérèse Sart, « Amélie Murat », Les cahiers de Chamalières, no 3,‎ , p. 1-4
  • Aurore de Roquefeuil et Marie-Thérèse Sart Amélie Murat : Anthologie. Cercle Amélie Murat, Clermont-Ferrand, 1987. Illustrations de Janine Le Fauconnier.
  • Paule Bouvelot-Ulrich, Le Lyrisme d'Amélie Murat, Moulins, Les Marmousets, 1984, 123 p. (ISBN 2-90388611-3)
  • André Georges Manry et Pierre Chazal, Chamalières. Les Amis du vieux Chamalières, 1979, p.341-343
  • Jean Larat, Panorama des lettres en Auvergne ,1966, p. 120-122.
  • Joseph Desaymard, Pour l’ombre d’Amélie Murat, L’Auvergne dans les lettres contemporaines, 1943, p. 113-124.
  • José Vincent, « La regrettée Amélie Murat », La Croix, 3 novembre 1940 (en ligne).
  • Henri Pourrat, « Le Rosaire de Jeanne par Amélie Murat » Mercure de France 1er octobre 1931, n° 799, 7 pages.
  • Georges Desdevises du Dezert. Savants, artistes et lettrés d'Auvergne : notices et correspondance, 1930, f. 262-263. Ms 1454 de la Bibliothèque du Patrimoine de Clermont Auvergne Métropole.
  • Louis Payen, Anthologie des Matinées Poétiques de la Comédie Française 1920-1921, Delagrave, 1927, 496 p., p. 268-270.
  • Suzanne Normand, « Promenade avec Amélie Murat », Les Nouvelles littéraires, 25 mai 1925, p. 8 (en ligne).
  • Henri Pourrat, « Le Sanglot d'Ève par Amélie Murat », La Nouvelle Revue française, n°121, octobre 1923, p. 493.

Liens externes

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