Amal Habani
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أمل خليفة إدريس هباني |
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Amal Khalifa Idris Habani (en arabe : أمل خليفة إدريس هباني) née le , est une journaliste et militante des droits de l'homme soudanaise.
Biographie
[modifier | modifier le code]Carrière
[modifier | modifier le code]Diplômée en études des médias à l’ Université de Khartoum, Habani devient journaliste indépendante et collaboratrice pour le média soudanais Al-Taghyeer . Elle est aussi cofondatrice du groupe local indépendant de défense de la liberté de la presse, Sudanese Journalists Network basé à Khartoum[1],[2],[3].
Militantisme
[modifier | modifier le code]En 2009, Habani participe à la création du mouvement des femmes soudanaises « Non à l'oppression des femmes », une initiative appelant à une rélecture des lois qui discriminent les femmes au Soudan[4].
Elle subit plusieurs menaces et intimidations par des autorités soudanaises suite à son reportage des manifestations et des violations officielles des libertés civiles dans le pays. En 2013, elle est détenue pendant plusieurs jours dans un lieu tenu secret, après avoir publié un reportage sur une répression policière à Khartoum. En 2017, elle est arrêtée et accusée d'avoir « publié de fausses informations » sur le procès d'une organisation de défense des droits de l'homme.
Après son refus de payer l'amende pour sa libération, elle est libérée suite à la mobilisation des fonds dans une campagne de financement participatif.
Le , Habani est encore arrêté et gardée pendant un mois pour avoir participé à une manifestation publique dénonçant les prix des biens et la crise économique à laquelle le Soudan est confronté[5].
Fin 2023, Habani et ses fils obtiennent l'asile à Berlin, en Allemagne avec le soutien de la Fondation allemande Panter et de Reporters sans frontières[6].
Récompenses
[modifier | modifier le code]- 2014: prix du militant des droits de l'homme avec l'initiative « Non à l'oppression des femmes » de la délégation de l'Union Européeene au Soudan et le prix Ginetta Sagan d'Amnesty International[7];
- 2018: Prix international de la liberté de la presse 2018 [6], elle fait partie des journalistes nommés parmi les Personnalités de l'année par le magazine d'information américainTime[8]
Notes et Références
[modifier | modifier le code]Note
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Amal Habani » (voir la liste des auteurs).
Références
[modifier | modifier le code]- « These Are the Muslim World's Bravest Journalists » [archive du ], Friedrich-Naumann-Stiftung (consulté le )
- Committee to protect journalists, « Amal Habbani, Sudan - Awards », cpj.org, (consulté le )
- « Amal Habani », Frontline Defenders, (consulté le )
- (en) « RSF calls for journalist Amal Habani's immediate release | Reporters without borders », RSF, (consulté le )
- (ar) مجاهد, « أمَل هباني سيرة كفاح في سبيل الحرية », صحيفة التغيير السودانية, اخبار السودان, (consulté le )
- (de) « Interview mit Amal Habani: "Ich war ziemlich erledigt" », Die Tageszeitung: taz, (lire en ligne)
- (en-US) « Amnesty International USA Honors Sudanese Journalist Amal Habani with Annual Award for Women's Human Rights Defenders », Amnesty International USA (consulté le )
- (en-US) Karl Vick, « TIME Person of the Year 2018: The Guardians » , sur Time (consulté le )