Andernay
Andernay | |
La mairie. | |
Héraldique |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Bar-le-Duc |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Revigny-sur-Ornain |
Maire Mandat |
Guy Prévot 21 mars 2024-2026 |
Code postal | 55800 |
Code commune | 55011 |
Démographie | |
Gentilé | Chayants |
Population municipale |
249 hab. (2021 ) |
Densité | 58 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 47′ 31″ nord, 4° 57′ 21″ est |
Altitude | Min. 131 m Max. 185 m |
Superficie | 4,32 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Bar-le-Duc (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Revigny-sur-Ornain |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Andernay est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est. En dialecte, le village se nommait Andornè.
Géographie
[modifier | modifier le code]Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Saulx, la Laume, le Fossé 01 de la commune d'Andernay et la Saulx[1],[Carte 1].
La Saulx, d'une longueur de 115 km, prend sa source dans la commune de Germay et se jette dans la Marne à Vitry-le-François, après avoir traversé 39 communes[2]. Les caractéristiques hydrologiques de la Saulx sont données par la station hydrologique située sur la commune de Mognéville. Le débit moyen mensuel est de 7,81 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 65 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 68,5 m3/s, atteint le même jour[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 907 mm, avec 13,4 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vassincourt », sur la commune de Vassincourt à 6 km à vol d'oiseau[6], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 871,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,4 °C, atteinte le [Note 3],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Andernay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bar-le-Duc, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[12]. Cette aire, qui regroupe 86 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,1 %), forêts (39,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3 %), terres arables (0,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous la forme Andrenai en 1126[16], Andernai en 1180 et en 1321, sous la forme latinisé Andornacum en 1736.
Histoire
[modifier | modifier le code]L'origine d'Andernay n'est pas connue. Toutefois on sait que le village existait à l'époque gallo-romaine par la découverte, au XIXe siècle, d'un ancien camp romain au lieu-dit Jardin-Lacroix et un éperon barré au lieu-dit le Châtelet. Avant 1868 ce Châtelet avait encore un fossé[17] ayant son ouverture au sud et qui délimitait un espace de 36 mètres par 34[18]. Ce petit camp, qui pouvait recevoir une cohorte, semblait destiné a défendre le passage de la Saulx et de point d'observation[19].
La charte d'affranchissement, document le plus ancien concernant la localité, est datée de et signée de par le comte Thiébaut de Bar. Andernay était anciennement une cure du diocèse de Toul.
En 1520, le château fortifié d'Andernay est repri par le duc de Lorraine.
Vers 1750, Andernay, dont le seul seigneur était le Roi de France, était peuplé de 40 habitants[19].
Durant l'occupation allemande de 1870-1871, la commune dut fournir à l'occupant le logement et la nourriture à 10 800 hommes et 2 153 chevaux[19]
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants sont nommés les Chayants[22].
Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].
En 2021, la commune comptait 249 habitants[Note 5], en évolution de −0,4 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La fontaine bouillonnante : petit coin retiré dans les bois. Un ruisseau d'eau jaillit d'une grotte...
- La fontaine Neptune, au centre du village, la seule fontaine de source naturelle en Lorraine, inscrite au titre des monuments historiques depuis 1994[27].
- L'église Notre-Dame de l'Assomption inscrite au titre des monuments historiques depuis 1994[28].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:00 TU à partir des 422 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1989 au 01/04/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique d'Andernay » sur Géoportail (consulté le 8 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale d'Andernay », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « la Saulx »
- « Station hydrométrique H5102030 », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Andernay et Vassincourt », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Vassincourt », sur la commune de Vassincourt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Vassincourt », sur la commune de Vassincourt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bar-le-Duc », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Dans le cartulaire de Jeand'Heurs.
- L. Maxe-Werly.
- Commandant Moat en 1876.
- Monographie d'Andernay
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- « Un nouveau maire élu à la tête de la commune », sur L'Est républicain, (consulté le ).
- https://www.habitants.fr/meuse-55
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « La fontaine Neptune », notice no PA00132644, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « L'église Notre-Dame de l'Assomption », notice no PA00132643, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.