Aller au contenu

Anne de Rochechouart de Mortemart

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Anne de Rochechouart de Mortemart
La Duchesse d'Uzès, portrait en tenue de chasse (avant 1897) par Gustave Jacquet.
Fonctions
Présidente
Automobile Club féminin de France
-
Présidente
Union des femmes peintres et sculpteurs
-
Titre de noblesse
Duchesse
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marie Adrienne Anne Victurnienne Clémentine de Rochechouart de MortemartVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
ManuélaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Famille
Père
Louis de Rochechouart de Mortemart (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Marie-Clémentine de Chevigné (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Emmanuel de Crussol d'Uzès (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Jacques de Crussol
Simone de Crussol d'Uzès (d)
Louis de Crussol d'Uzès (en)
Mathilde Renée de Crussol d'Uzès (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Propriétaire de
Sport
Course automobile (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
signature d'Anne de Rochechouart de Mortemart
Signature

Marie Adrienne Anne Victurnienne Clémentine de Rochechouart de Mortemart, par son mariage (1867) duchesse d'Uzès puis (1894) duchesse douairière d'Uzès, est une pilote automobile et sculptrice française, née dans l'ancien 1er arrondissement de Paris le et morte au château de Dampierre, à Dampierre-en-Yvelines, le .

Avec Camille du Gast, elle est l'une des pionnières de l'automobilisme féminin.

Portrait de la Veuve Clicquot et de son arrière-petite-fille Anne de Rochechouart de Mortemart par Léon Cogniet.

Anne de Rochechouart de Mortemart est la fille de Louis (1809–1873), comte de Mortemart (dont le quintaïeul direct, Louis-Victor de Rochechouart[1], était le frère de Madame de Montespan), et de Marie-Clémentine de Chevigné (1818–1877) et l'arrière-petite-fille de Barbe-Nicole Clicquot-Ponsardin (1777–1866), surnommée « la grande dame de la Champagne » ou « la Veuve Clicquot », propriétaire de la maison de champagne du même nom, aux pieds de laquelle elle est représentée avec en arrière-plan le château de Boursault, dans le portrait fait par Léon Cogniet[2].

Après une enfance souffreteuse (on pensait qu'elle ne vivrait pas longtemps), elle devient duchesse par son mariage à Paris le avec Emmanuel de Crussol d'Uzès (1840-1878), duc de Crussol puis 12e duc d'Uzès en 1872.

Ils eurent quatre enfants :

  1. Jacques Marie Géraud (1868-1893), 13e duc d'Uzès en 1878, mort le sans alliance ni postérité au Congo[3] ;
  2. Simone Louise Laure (1870-1946), qui épousa en 1889 Honoré d'Albert de Luynes (1868-1924), 10e duc de Luynes et de Chevreuse, dont postérité ;
  3. Louis Emmanuel (1871-1943), 14e duc d'Uzès en 1893, qui épousa en 1894 Thérèse d'Albert de Luynes (1876-1941), dont postérité, et, qui après avoir divorcé en 1938 se remaria en 1940 avec une citoyenne américaine, Josephine Angela (1888-1965) ;
  4. Mathilde Renée (1875-1908), qui épousa en 1894 François de Cossé-Brissac (en) (1868-1944), 11e duc de Brissac, dont postérité (Pierre de Cossé Brissac).

Veuve dès 1878, elle eut la charge de l'éducation de ses enfants ; afin de sortir son fils aîné d'une vie oiseuse et débauchée — le jeune homme était l'amant de la comédienne Émilienne d'Alençon — sa mère organisa une expédition en Afrique dont elle lui confia le commandement, dûment assisté de plusieurs militaires d'expérience ; le jeune homme y contracta la maladie qui l'emporta en 1893 à l'âge de 25 ans.

Légitimiste puis fusionniste (donc orléaniste), la duchesse finança les activités politiques du général Boulanger, qu'elle rencontra souvent à partir de 1888, en espérant qu'il aiderait Philippe d'Orléans à rétablir la monarchie, et consacra à cette aventure une partie de sa fortune sans jamais regretter ce choix.

Elle entretint une relation amicale avec Louise Michel au retour de déportation de celle-ci[4] et prit en charge, financièrement, l'éducation de Sidonie Vaillant, la fille de l'anarchiste condamné à mort et exécuté Auguste Vaillant.

Le , elle réchappa de l'incendie du Bazar de la Charité.

gravure montrant une femme s'apprêtant à monter dans une automobile décapotée.
« La Duchesse d’Uzès brevetée ! Mon Dieu oui, et conducteur d’automobile encore ! Voilà une nouvelle véridique qui étonnera bien des gens ! » annonce La Vie au grand air du 15 mai 1898[5].

Elle organise le dans les jardins du Trocadéro une « Journée de l’Élégance et de la Dentelle » pour venir en aide aux marins bretons, avec la participation du chansonnier Théodore Botrel et de sa femme Léna, qui l'encadrant font la couverture du magazine Fémina du

femme âgée devant une automobile, tenant un fanion "ACFF - Présidente"
La duchesse d'Uzès, présidente de l'Automobile Club féminin de France, en 1927.

La duchesse d'Uzès est, avec Camille du Gast, « l'une des pionnières de l'automobilisme féminin[6] ». Elle n'est pas la première femme à prendre le volant, mais, bien que ce point reste incertain, « la tradition [lui] attribue le passage du "premier certificat de capacité féminin" [ancêtre du permis de conduire automobile], le [7]. » Par la suite, elle est également à l'origine de la création de l'Automobile Club féminin de France en 1926 (l'Automobile Club de France n'acceptant pas les femmes parmi ses membres) et en assume la présidence jusqu'à sa mort[8].

Enfin, elle est aussi, de longue date, réputée avoir été l'objet de la première verbalisation pour excès de vitesse[9], au volant de sa Delahaye type 1. De fait, la presse du moment relate bien sa condamnation le par le tribunal de simple police de Paris, en compagnie de son fils, à 5 francs d'amende pour un excès de vitesse commis au bois de Boulogne, à près de 15 km/h au lieu des 12 km/h maximum autorisés par l'ordonnance du sur la vitesse des automobiles « dans Paris et dans les lieux habités »[10]. Mais son cas n'est pas isolé et prend place dans un contexte bien particulier : en effet, cette même presse relève alors surtout que de nombreux autres conducteurs, masculins ceux-ci, sont au même moment mis à l'amende par ce même tribunal[11] et s'en alarme, non sans ironie, à l'image de Gil Blas qui écrit, sous le titre « Une Mode » :

« Il est d'ores et déjà du "dernier cri" de comparaître devant le tribunal de simple police […] comme contrevenant au règlement de la circulation des voitures… automobiles.

Hier déjà, prenant l'avance sur Mme la duchesse d'Uzès, qui ne doit comparaître qu’aujourd’hui devant le tribunal, de nombreux clubmen parmi lesquels l'élégant Maxime D… sont venus recevoir ce brevet de mondanité sous la forme d'une amende de cent sous[12]. »

Ce que Le Matin commente : « c'est bien moins cher qu'une cotisation de cercle et cela "pose" tout aussi bien[13]. » Plus généralement, « l'automobile avait conquis avec une facilité déconcertante les milieux mondains, véritable bastion retranché de la suprématie chevaline. La duchesse d'Uzès, grand amateur de chasses à courre et remarquable cavalière, adopta avec enthousiasme l'automobile[14]. »

En 1902 elle est élue présidente de l'Union des femmes peintres et sculpteurs.

Elle est présidente d'honneur du « Syndicat des artistes femmes peintres et sculpteurs » (SAFPS des Unions fédérales) fondé en 1904 par Marie Thélika Rideau-Paulet, présidente du Syndicat[15].

Deux cavalières suivies de deux sonneurs, en tenue d'équipage, à l'arrêt. Au premier plan, la duchesse d'Uzès : une femme corpulente montant en amazone. Une bicyclette apparait à l'arrière-plan.
La duchesse d'Uzès lors d'une chasse à courre à Rambouillet (1913).

Passionnée de chasse, la duchesse est la première femme lieutenant de louveterie[16]. Maîtresse de l'équipage de Bonnelles, en forêt de Rambouillet, elle participait chaque année au « Rallye Bonnelles » (rallye de chasse à courre) créé par son mari[17].

Elle chassait aussi en compagnie du comte de Fels, constructeur du proche château de Voisins, à Saint-Hilarion (Yvelines), et des frères Albert, Gaston et Henri Menier, qui chassaient à courre en forêt de Villers-Cotterêts[18].

Chassant également en Anjou, elle séjourna chez sa famille par alliance au château de Brissac à Brissac-Quincé (Maine-et-Loire), où sa chambre habituelle porte encore son nom[19].

Sensible à la cause animale, elle milita au sein de la Société protectrice des animaux jusqu'à ce que son amour de la chasse à courre l'en fasse exclure[20].

Elle fonda[21] en 1914 le Mémorial de France à Saint-Denys, dont elle fut la présidente puis la présidente d'honneur.

Pendant la Première Guerre mondiale, Maurice Marcille, médecin aide-major de 2e classe, chirurgien convaincu de la nécessité de soigner au plus vite certaines plaies de guerre, obtient de sa riche amie, passionnée d’automobiles comme lui, qu’elle préside l'association « formations chirurgicales Franco-Russes » ayant pour but la création d'un centre de soins mobile, constitué de 3 à 4 camions transportant 4 équipes chirurgicales, 4 tables d’opération et du matériel de radiologie ; cette structure “autochirugicale” permettait d’opérer jusqu’à 60 blessés par jour au plus près du front. C'est le prototype de ce qui deviendra les fameuses autochirs[22].

Elle a été chevalière, puis officière de la Légion d'honneur ; a reçu une mention honorable au Salon des artistes français. Elle était présidente-fondatrice de l'Automobile Club féminin de France, présidente de l'Œuvre dite des bons-enfants (protection des veuves et orphelins de la Première Guerre mondiale)[23].

Le peintre Gustave Jacquet en fit un portrait exposé au Salon de 1886, et Paul Helleu l'a représentée coiffée d'un tricorne Louis XV, probablement en tenue de chasse.

Décorations

[modifier | modifier le code]

Résidences

[modifier | modifier le code]
« C'est dans sa résidence préférée au château de Bonnelles que la duchesse résidera le plus souvent, surtout en été, avec cinq membres de sa famille et l'abbé Hartemann, aumônier. Le personnel du château comprend quarante-quatre employés de maison, auxquels s'ajoutent les vingt-huit jardiniers, cochers et palefreniers. »[25] (photographie du château à l'abandon et en danger de disparition, 2006).

Résidences parisiennes

[modifier | modifier le code]
  • 1880-1902 : Hôtel d'Espagne, puis d'Uzès, no 76 avenue des Champs-Élysées, Paris (détruit) ; en 1880, la duchesse d'Uzès, veuve depuis 1878, décide de vendre l'hôtel familial de la rue de la Chaise pour s'installer rive droite, probablement pour se rapprocher du bois de Boulogne où elle monte à cheval et mène ses équipages quotidiennement. Elle fait l'acquisition de l'hôtel particulier construit pour la reine Marie-Christine d'Espagne (1806-1878) à l'emplacement d'une maison ayant appartenu à la duchesse de Caumont-La Force; il s'agit d'un hôtel entre cour et jardin, construit sur une parcelle de deux tiers d'hectare s'étendant jusqu'à la rue de Ponthieu et donnant sur l'avenue par une porte cochère. Elle l'achète pour 3 millions de francs, dont elle règle une partie en œuvres d'art (plusieurs toiles de Meissonier), à l'industriel suisse Secrétan, qui va s'installer rue Moncey. Le prix est jugé excessif pour un hôtel « médiocre et mal construit ». L'hôtel comporte des plafonds peints par Fortuny. Progressivement, la duchesse le modernise et en fait une des demeures les plus confortables de Paris : cette « demeure […] passait, vers 1900, pour être une des plus remarquables du Paris moderne […] Le salon de l'avenue des Champs-Élysées fut bientôt le rendez-vous de toutes les notabilités d'alors. Et la petite histoire a enregistré les entrevues mémorables qui eurent lieu ici entre la grande dame et le général Boulanger »[26]. Elle y installe son atelier de sculpture[27]. En 1902[28], la duchesse d'Uzès vendit l'hôtel à Georges Dufayel (1855-1916), propriétaire des « Grands Magasins Dufayel » (26, rue de Clignancourt) depuis 1892, amateur d'art et collectionneur, domicilié au numéro 90 de l'avenue. L'hôtel d'Uzès fut démoli en 1905 et remplacé par un nouvel hôtel particulier construit par l'architecte Gustave Rives[29].

Maisons de campagne

[modifier | modifier le code]

Action politique

[modifier | modifier le code]

Elle fut la principale source de financement de la campagne du général Boulanger de 1887 à 1890[33].

Elle soutint également la Fédération nationale des Jaunes de France, syndicat qui s'opposait aux socialistes, était hostile à la grève et promouvait la collaboration entre les classes sociales (ce nom de « jaune » fut ensuite donné aux ouvriers qui dénonçaient aux patrons leurs collègues grévistes)[34].

La duchesse prit le nom d'artiste de Manuela, qu'elle donna également à son yacht à vapeur[35].

Elle se choisit des maîtres prestigieux : Alexandre Falguière, membre de l’Académie des beaux-arts ; Antonin Mercié, sculpteur animalier, grand prix de Rome ; Auguste Cain, sculpteur animalier ; ainsi que le peintre et sculpteur Jean-Léon Gérôme, également membre de l’Académie des beaux-arts.

En 1900, le peintre lorrain Adolphe Demange lui dédicaça son tableau la représentant travaillant à la statue monumentale de Jeanne d'Arc par son maître Falguière[36], dédicace faite dans l'atelier de celui-ci[37],[38].

Œuvre littéraire

[modifier | modifier le code]
  • Le Cœur et le Sang, drame en 3 actes, sous son pseudonyme de Mme Manuela (1890) ;
  • Le Voyage de mon fils au Congo (1894)[39] ;
  • Histoires de chasse par Madame la duchesse d'Uzès née Mortemart, aquarelles de Maurice Leloir (Éditions d'art de la Phosphatine Fallières, 1907)[40] ;
  • Paillettes grises (A. Lemerre, 1909) ;
  • Rêver (page manuscrite datée de 1909)[41] ;
  • Poèmes de la duchesse Anne (La Poétique, 1911) ;
  • Souvenirs de Parisiennes en temps de guerre recueillis par Mme Camille Clermont. (Mme Alphonse Daudet. Mme Andrieu, sous-préfète de Soissons. Duchesse d'Uzès. Mme Suzanne Dejust-Defiol. Mlle A. Dyvrande. Mme René Acollas. Mme A. Guerquin d'Auriac. Mlle Hélène Vacaresco. Mme M.-L. Dromart. Mlle M. Pattez. Mme Lola Noyr. Mme L. Dorliat. Une Mimi Pinson.) (préf. Maurice Donnay), Paris, Berger-Levrault, , 235 p.[42]
  • Paillettes mauves (A. Lemerre, 1922)
  • Souvenirs de la duchesse d'Uzès, née Mortemart, préface de son petit-fils le comte de Cossé-Brissac (Plon, 1939).

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. C'est le duc de Vivonne dans les romans Angélique, dans les films Indomptable Angélique et Angélique et le Sultan, et dans le téléfilm La Reine et le Cardinal.
  2. 1850, collection du château de Brissac.
  3. Le Voyage de mon fils au Congo, illustrations de Riou, 1894.
  4. Nos Ancêtres, Vie et métiers, no 54, mars-avril 2012, p. 20.
  5. Cité par Alexandre Buisseret, « Les femmes et l'automobile à la Belle Époque », dans Le Mouvement social, Circulations, p. 46.
  6. Alexandre Buisseret, « Les femmes et l'automobile à la Belle Époque », dans Le Mouvement social, Circulations, p. 46.
  7. Jean Orselli, p. 370 et Monique de Saint Martin, p. 149.
  8. Les vice-présidentes en sont la baronne Henri de Rothschild et la duchesse de Gramont. Voir Jean Orselli, p. 567 et Christine Bard, p. 197.
  9. « Le saviez-vous ? La première infraction à la vitesse date de juillet 1898… », Prévention routière (consulté le ).
  10. Ordonnance Lépine, 14 août 1893 ainsi que Le Matin, 3 juillet 1898 et Le Matin, 8 juillet 1898.
  11. Le tribunal consacre la totalité des journées des 5, 6, 7 et 9 juillet à une quarantaine d'affaires d'excès de vitesse ; Le Matin, 3 juillet 1898.
  12. Gil Blas, 7 juillet 1898.
  13. Le Matin, 7 juillet 1898.
  14. Ghislaine Bouchet, p. 199.
  15. « Journal des artistes (Paris) ».
  16. Le duché d'Uzès : La maison de Crussol, deux personnages parmi d'autres.
  17. Photo.
  18. « Équipage Menier », sur Mémoire des équipages (consulté le ).
  19. La duchesse d'Uzès femme de sport : lire en ligne.
  20. Nathalie Deux, Une Épopée de Légende, Books on Demand, 2009, 88 pages, p. 68.
  21. Écoutez-moi…, 1re année, No 16, 30 juin 1934, p. 12 (BNF 32764903)en ligne.
  22. François Olier, Les autochirs (1914-1918), Genèse d'une épopée, Médecine et armées, 2002, vol. 30, no3, p. 299-320, ECPAD, ISSN 0300-4937 Référence en ligne version pdf.
  23. Dossier sur la base Léonore, avec pièces biographiques.
  24. « Officier de le Légion d’honneur », base Léonore, ministère français de la Culture
  25. Jean Hunon, La Duchesse d'Uzès et la chasse à courre, Crépin-Leblon Éditions, p. 58
  26. André Becq de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens, vol. 1, Paris, Pierre Horay, 1953, p. 24
  27. Gmeline, op. cit. p. 93-94.
  28. Becq de Fouquières, op. cit., p. 25
  29. Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910, p. 86. Deux permis de construire ont été délivrés les (hôtel particulier de deux étages) et (bâtiment de communs de trois étages).
  30. Patrick de Gmeline, La duchesse d'Uzès, Paris, Perrin, 2002, p. 358
  31. Rochegude, op. cit., p. 61
  32. « Le fief Greffulhe de la rue d'Astorg, avec les demeures communicantes des de L'Aigle, des Montmort, des Guiche et des Arenberg, eut une réplique […] lorsque la duchesse d'Uzès, abandonnant les Champs-Élysées, fit acquérir non seulement les hôtels du côté des numéros pairs de l'avenue Van-Dyck, mais aussi ceux de la rue de Courcelles et de la rue Murillo qui les joignent. Dès lors entre ces demeures s'établirent des communications : il y eut un étage Luynes et un étage Uzès. Au cœur de ce complexe de pierres, tout animé de vie mondaine, subsistait un ilôt de quiétude : le couvent des religieuses anglaises. C'est d'ailleurs aujourd'hui (1954) tout ce qui reste de cet heureux temps. » (André Becq de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens. II. Le quartier Monceau, Paris, Pierre Horay, 1954, p. 188).
  33. Jean Ajalbert, Les amants de Royat
  34. Les Cahiers du CESA / Cercle d’Études Sociales Angevin - no 8 - Novembre 2014.
  35. Duc de Brissac, En d'autres temps, éd. Grasset, 2003, (ISBN 2-246-79850-7)
  36. La Revue illustrée, Yvan de Woestyne, La Jeanne d'Arc de Manuela, p. 200, Paris, 1888
  37. Drouot, tableau de A. Demange
  38. Page en anglais sur ce sujet, avec photos
  39. Lire en ligne
  40. IDREF
  41. Lire en ligne (fac-simile)
  42. Société d'histoire littéraire de la France, « Souvenirs de Parisiennes en temps de guerre... », sur Gallica, Revue d'histoire littéraire de la France, (consulté le ), p. 691

Sources et bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :