Antonio Camacho
Antonio Camacho | |
Antonio Camacho, en 2011. | |
Fonctions | |
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Député aux Cortes Generales | |
– (2 ans, 8 mois et 19 jours) |
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Élection | |
Circonscription | Zamora |
Législature | Xe |
Groupe politique | Socialiste |
Successeur | Mar Rominguera |
Ministre espagnol de l'Intérieur | |
– (5 mois et 10 jours) |
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Président du gouvernement | José Luis Rodríguez Zapatero |
Gouvernement | Zapatero II |
Prédécesseur | Alfredo Pérez Rubalcaba |
Successeur | Jorge Fernández Díaz |
Secrétaire d'État à la Sécurité | |
– (7 ans, 2 mois et 26 jours) |
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Président du gouvernement | José Luis Rodríguez Zapatero |
Prédécesseur | Ignacio Astarloa |
Successeur | Justo Zambrana |
Biographie | |
Nom de naissance | Antonio Camacho Vizcaíno |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Madrid (Espagne) |
Parti politique | Indépendant |
Profession | Procureur |
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Secrétaires d'État espagnols à la Sécurité Ministres de l'Intérieur d'Espagne |
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Antonio Camacho Vizcaíno, né le à Madrid, est un homme politique espagnol, ancien ministre de l'Intérieur en 2011.
Biographie
[modifier | modifier le code]Carrière de procureur
[modifier | modifier le code]Après avoir réussi les concours de procureur en 1991, il est affecté au tribunal supérieur de justice de la Communauté valencienne (TSJCV), où il reste deux ans. Il est ensuite muté dans la Communauté de Madrid, se voyant affecté au tribunal à juge unique de Valdemoro.
Il passe ensuite à la section de surveillance pénitentiaire, avant de retrouver, à Getafe, un nouveau tribunal à juge unique, après quoi il intègre le secrétariat technique du tribunal supérieur de justice régional (TSJM).
Membre de l'Union progressiste des procureurs (UPF), il en devient porte-parole en 2000, puis président trois ans plus tard.
Parcours au ministère de l'Intérieur
[modifier | modifier le code]Après la victoire du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) aux élections générales du 14 mars 2004, il est choisi par le nouveau ministre de l'Intérieur, José Antonio Alonso, comme secrétaire d'État à la Sécurité[1]. Il est maintenu en fonction lorsqu'Alfredo Pérez Rubalcaba succède à Alonso, en 2006, ainsi qu'après les élections générales du 9 mars 2008.
Le , Antonio Camacho est nommé ministre de l'Intérieur, lors du remaniement consécutif à l'investiture de Rubalcaba comme candidat à la présidence du gouvernement[2].
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Choisi deux mois plus tard comme tête de liste socialiste aux élections générales anticipées du 20 novembre dans la circonscription de Zamora[3], sa désignation fait l'objet de critiques de la part de la direction provinciale du parti, relayées notamment par le président du Congrès, José Bono[4]. Le lendemain, il remporte la consultation militante contre le député sortant, Jesús Cuadrado[5], conduisant le secrétaire général du PSOE provincial à la démission[6].
À la suite de son élection au Congrès, il est désigné deuxième vice-président de la commission des Finances et des Administrations publiques. Il devient deuxième vice-président de la commission de la Justice le .
Il annonce le sa démission du Congrès en septembre suivant et son retrait de la vie politique, faisant suite aux retraits de José Antonio Alonso en 2012 et Alfredo Pérez Rubalcaba quelques mois auparavant[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Antonio Camacho Vizcaíno » (voir la liste des auteurs).
- (es) « Relevos en la dirección del CNI y el Consejo de Estado », El País, le
- (es) « Antonio Camacho nuevo Ministro del Interior », RTVE, le
- (es) « Camacho será cabeza de lista del PSOE por Zamora », 20 minutos, le
- (es) « El PSOE de Zamora critica la designación de Camacho como cabeza de lista », El País, le
- (es) « Camacho, número uno por Zamora tras lograr el voto de las agrupaciones locales », El País, le
- (es) « Dimite el secretario del PSOE en Zamora por la inclusión de Antonio Camacho », El País, le
- (es) « El exministro Antonio Camacho renuncia a su escaño en el Congreso y abandona la política », Público, le
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Fiche sur le site du Congrès des députés : Xe législature.