Apyrexie
Le terme médical apyrexie, issu du latin a-pyretus, venant du grec ancien : απυρεξια (α-, préfixe privatif et grec ancien : πυρεσσειν, être fiévreux, du grec ancien : πῦρ feu), signifie l'absence de fièvre[1] pour un être humain : le corps est à sa température ordinaire (37 °C en moyenne).
Il est généralement utilisé pour remarquer l'absence de fièvre dans un contexte où elle devrait être présente, ou dans le cas d'un développement favorable d'une thérapie contre la fièvre.
Cas d'observation
[modifier | modifier le code]Dans le paludisme, entre autres, le terme est utilisé comme synonyme de cessation de la fièvre en réponse à un traitement[2].
Dans une forme de fièvre récurrente à tiques, dues au spirochète Borrelia duttoni transmis de l'animal à l'homme par divers tiques du genre Ornithodoros, dite centre-africaine, transmise par le liquide coxal d'Ornithodorus moubata, le sujet, après une première période fébrile de un à deux jours, présente de très nombreuses récurrences, plus de dix parfois, séparées par des apyrexies de durée très variable pouvant aller de un jour à trois semaines[3],[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Apyrexie »| dans Encyclopædia Universalis.
- Émilie Tuaillon, Description des cas de paludisme et apports des combinaisons à base d’Artemisinine dans la prise en charge des patients au Centre Hospitalier de la Côte Basque de 2010 à 2015 (Thèse de doctorat en médecine), (lire en ligne), p. 75.
- Pierre Aubry et Bernard-Alex Gaüzère, « Fièvres récurrentes. Actualités 2017 », sur Médecine tropicale, .
- Fritz H. Kayser, Manuel de poche de microbiologie médicale, Flammarion Médecine-Sciences, 2008 (ISBN 978-2-2571-1335-1), p. 340-342.