Arthur Sérès, comme il est l'aîné, part accompagner son père en Amérique en 1916, 1922 et 1923. Arthur est donc élevé dans le milieu cycliste. A seize ans, il débute dans une épreuve officielle, la « Course de la Médaille », sous les couleurs de la« Société Sportive de Suresnes » et démontre d'excellentes qualités de sprinter. Il est champion de France scolaire de vitesse 1929 et termine second au Championnat de France scolaire sur route. Malgré sa pointe de vitesse, Georges Sérès le dirige vers le demi-fond, premiers essais, à dix-huit ans, apprentissage sérieux sous la direction de son père, qui tient à entraîner lui-même son fils[1]. Arthur court sur les vélodromes de province et bat les Blanc-Garin, Raynaud et Grassin. En 1937, nanti d'un contrat au Vél d'Hiv, il y court vingt et une fois[2].