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Aspremont (Alpes-Maritimes)

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Aspremont
Aspremont (Alpes-Maritimes)
Vue d'Aspremont.
Blason de Aspremont
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Nice
Intercommunalité Métropole Nice Côte d'Azur
Maire
Mandat
Pascal Bonsignore
2020-2026
Code postal 06790
Code commune 06006
Démographie
Gentilé Aspremontois
Population
municipale
2 321 hab. (2022 en évolution de +8,26 % par rapport à 2016)
Densité 246 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 47′ 03″ nord, 7° 14′ 42″ est
Altitude Min. 100 m
Max. 855 m
Superficie 9,44 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Nice
(banlieue)
Aire d'attraction Nice
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tourrette-Levens
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Aspremont
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Aspremont
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Aspremont
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Aspremont
Liens
Site web auribeausursiagne.fr

Aspremont (Aspermont en nissart - dialecte de la langue occitane oc ! - de la graphie classique, Aspermount en graphie niçoise mistralienne, Asper-Mount en norme bonnaudienne) est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Aspremontois.

Jusqu'en 1860, le nom officiel était en italien : Aspromonte.

Géographie

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Localisation

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Aspremont est située à 554 mètres d'altitude, au-dessus des gorges qui ferment la vallée au-dessus de Nice qui est distante de 13 km.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Castagniers, Colomars, Falicon, Nice et Tourrette-Levens.

Géologie et relief

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La commune est située sur un piton et sur les contreforts du Mont-Chauve et du Mont-Cima.

La commune se trouve dans une zone de sismicité moyenne[1].

Hydrographie et eaux souterraines

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Points d'eau sur la commune[2] :

  • 7 sources ;
  • 3 forages ;
  • 5 puits.

Aspremont dispose de la station d'épuration intercommunale de Nice d'une capacité de 650 000 équivalent-habitants[3].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Var, Alpes-Maritimes, caractérisée par une pluviométrie abondante en automne et en hiver (250 à 300 mm en automne), un très bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 75 %), un hiver doux (°C) et peu de brouillards[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 944 mm, avec 5,8 jours de précipitations en janvier et 3 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Levens », sur la commune de Levens à 9 km à vol d'oiseau[6], est de 12,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 982,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 35,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −7,8 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Voies de communications et transports

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Voies routières

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Transports en commun

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Commune desservie par le Réseau Lignes d'Azur.

Intercommunalité

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Commune membre de la Métropole Nice Côte d'Azur.

La commune est intégrée dans le plan local d'urbanisme métropolitain approuvé le 25 octobre 2019[11].

Au , Aspremont est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de la banlieue[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (77,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (44,3 %), forêts (32,8 %), zones urbanisées (22,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[17].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous la forme latine Aspermum en 1060[18].

L'adjectif occitan aspre, directement dérivé du latin asper, désigne, comme le français âpre, ce qui est dur, rude, rêche, au sens propre ou figuré. Un « aspre mont » est une montagne d'aspect rude. Aspre mont « mont escarpé »[18]

L'habitat fortifié dénommé Aspremont est mentionné à partir du XIe siècle. Au Moyen Âge, la famille Rostaing construit le château, la chapelle et les enceintes et l'occupent durant deux siècles[19]. En 1325 Daniel Marquesan en devient propriétaire.

Ce village anciennement fortifié fut bâti en cercles concentriques au pied du Mont-Chauve sur une colline dominant une voie de passage entre le Var et la vallée du Paillon de Tourrette. En 1426, le seigneur Ludovic Marquesan proposa aux habitants de déplacer le village[20].

En 1874, Aspremont voit son territoire amputé pour créer les nouvelles communes de Colomars et de Castagniers.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Mairie d'Aspremont.
Liste des maires successifs[21],[22]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1946 1976 Léon Astraudo[23] FN Rentier
1976 mars 1977 René Yvon Valent   Huissier
mars 1977 mars 2001 Honoré Trastour DVD  
mars 2001[24] mai 2020 Alexandre Ferretti UMP-LR
DVD[25]
Retraité
mai 2020 En cours Pascal Bonsignore LR Ancien cadre, ancien 1er adjoint

Budget et fiscalité 2019

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En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[26] :

  • total des produits de fonctionnement : 1 807 000 , soit 831  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 1 235 000 , soit 569  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 628 000 , soit 289  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 609 000 , soit 280  par habitant ;
  • endettement : 921 000 , soit 424  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 12,45 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 11,95 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 30,00 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017 : médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation : 27 360 [27].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].

En 2022, la commune comptait 2 321 habitants[Note 3], en évolution de +8,26 % par rapport à 2016 (Alpes-Maritimes : +1,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
1 2751 2911 5071 5351 5901 7971 8631 6801 713
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
1 565513727512711615579611591
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
510424437327220311465698771
1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2022
1 1501 4961 8532 0342 0722 1732 1462 2722 321
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Établissements d'enseignements[32] :

  • École maternelle,
  • École primaire[33],
  • Collèges à Tourrette-Levens, Carros, Nice.

Professionnels et établissements de santé[34] :

  • Médecins,
  • Pharmacies à Aspremont, Tourrette-Levens,
  • Hôpitaux à Saint-Jeannet, Nice.

Entreprises et commerces

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Agriculture

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Le sol et l’ensoleillement ont favorisé la culture de la vigne, de l’olivier et d’arbres fruitiers, les figuiers notamment ; sa production d’huile d’olive et de vin était réputée dans le comté jusqu’à la fin du XIXe siècle.

  • Hôtel, gîtes[36],
  • Restaurants.
  • Commerces et services de proximité[37].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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L'église Saint-Jacques le Majeur d'Aspremont.

Héraldique

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Aspremont
Blason de Aspremont Blason
D'argent à l'aigle de gueules empiétant une montagne de trois coupeaux de sable mouvant de la pointe, surmontée d'une étoile d'azur[45].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Personnalités liées à la commune

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Drapeau de l'Italie Montechiaro d'Acqui (Italie) depuis 2003.

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Didacticiel de la règlementation parasismique
  2. Points d'eau sur la commune
  3. Description de la station
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Aspremont et Levens », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Levens », sur la commune de Levens - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Levens », sur la commune de Levens - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. Plan local d'urbanisme métropolitain (PLUm)
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Nice », sur insee.fr (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nice », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a et b Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - page 1164 - (ISBN 2600001336).
  19. ASspremont : Le site médiéval et la grotte
  20. Patrimoine culturel des Alpes-Maritimes : Aspremont
  21. Dictionnaire des élus du Comté de Nice, sur sourgentin.org (consulté le 4 septembre 2023).
  22. Pierre Robert Garino, Aspremont Castagniers Colomars, Serre Éditeur, , 319 p. (ISBN 2-86410-170-X)
  23. [PDF] Jean-Louis Panicacci, « Les élections de 1945 dans l'arrondissement de Nice » [1] (consulté le 4 septembre 2023).
  24. Site de la préfecture des Alpes-Maritimes, consulté le 20 juin 2008
  25. « Aspremont », sur Acteurs Publics (consulté le ).
  26. Les comptes de la commune
  27. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
  32. Établissements d'enseignements
  33. École maternelle et élémentaire
  34. Professionnels et établissements de santé
  35. Paroisse Saint-Pons
  36. Hébergement à Aspremont
  37. Commerces et services de proximité
  38. Un château ruiné témoin du passé
  39. Église Saint Jacques le Majeur
  40. Monuments chrétiens d’Aspremont
  41. Chapelle Notre-Dame des Salettes
  42. Chapelle Sainte Croix des Pénitents Blancs
  43. Fort du Mont Chauve
  44. Plaque commémorative
  45. Dominique Cureau, « Nice. Côte d'Azur 2 : Aspremont », sur vexil.prov.free.fr (consulté le ).
  46. Christian Vander: "Faire de la musique qui n'existe pas"
  47. Biographie de Claire Moucadel
  48. La championne d'équitation de travail Claire Moucadel au domaine de Massac, p.15
  49. Les effets de lumière de Paul-Louis Rebora, p. 31
  50. Biographie de Paul-Louis Rebora

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Bibliographie

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  • Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol. I : Cantons d'Antibes à Levens, Paris, Flohic Éditions, coll. « Le Patrimoine des Communes de France », , 1077 p. (ISBN 978-2-84234-071-1, BNF 37193405)
    Canton de Levens – Aspremont , pp. 447 à 449
  • Louis Trastour, « Aspremont, mon village », Nice historique, no 2,‎ , p. 1-80 (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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