BMW K 1200 RS
BMW K 1200 RS | |
BMW K 1200 RS. | |
Constructeur | BMW |
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Années de production | 1997 - 2005 |
Type | Sport GT |
Moteur et transmission | |
Moteur(s) | 4 cylindres en ligne, 4T, refroidissement liquide |
Démarrage | électrique |
Cylindrée | 1 172 cm3 |
Puissance maximale | 130 ch à 8 750 tr/min |
Couple maximal | 11,9 kg⋅m à 6 750 tr/min |
Alimentation | injection électronique |
Embrayage | monodisque à sec |
Boîte de vitesses | à 6 rapports |
Transmission | cardan |
Vitesse maximale | 245 km/h |
Cadre, suspensions et freinage | |
Cadre | double poutre aluminium |
Suspension avant (débattement) | fourche Telelever (115 mm) |
Suspension arrière (débattement) | monobras Paralever et mono-amortisseur (150 mm) |
Frein avant (diamètre) | 2 disques Ø 320 mm, étriers 4 pistons |
Frein arrière (diamètre) | disque Ø 285 mm, étrier 2 pistons |
Poids et dimensions | |
Roue avant | 120/70 x 17" |
Roue arrière | 180/55 x 17" |
Empattement | 1 555 mm |
Hauteur de selle | 770/800 mm |
Poids à sec | 266 kg |
Réservoir (réserve) | 20,5 L (4 L) |
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La BMW K 1200 RS est une moto du constructeur BMW construite entre 1996 et 2005. Cette Sport Tourer est la dernière évolution du quatre cylindres BMW longitudinal (appelé « Flying Brick » dans le jargon des motards). 37 992 exemplaires furent construits dans l'usine BMW de Berlin à Spandau[1], dont 13 352 pour le marché allemand [2].
Développement
[modifier | modifier le code]La première version de la K 1200 apparaît en 1997. Elle inaugure un moteur à quatre cylindres en ligne de 1 172 cm3, monté longitudinalement dans le cadre.
Sortie en 1997, la K 1200 RS est une routière sportive. La puissance libre du moteur est de 130 ch à 8 750 tr/min et le couple de 11,7 kg m à 6 750 tr/min pour une vitesse de pointe de l'ordre de 230 km/h. Jusqu'en 2016, la version française était bridée à 100 ch, ce qui réduisait la puissance d'origine pour atteindre 98 ch à 7 000 tr/min et 11,8 kg m à 5 500 tr/min. Le RS pèse 295 kg avec son réservoir plein.
Le moteur en ligne monté longitudinalement est doté de deux arbres à cames entraînés par chaîne qui contrôlent deux soupapes d'admission et deux à l'échappement par cylindre via des poussoirs à godet. L'alésage est de 70,5 mm et la course de 75 mm. Par rapport au moteur précédent du K 1100, la course a été augmentée de 5 mm. Le système d'admission est assisté par un surpresseur dynamique alimenté en air par une ouverture dans le carénage avant.
La moto accélère de 0 à 100 km/h en 3,3 s et atteint une vitesse maximale de 247 km/h. En raison d'une restriction du fabricant, la moto fut livrée en Allemagne et en France jusqu'en 2001, principalement dans une version bridée à 72 kW (98 ch). Cela se caractérise par un couple légèrement plus élevé à un régime nettement plus bas (118 N m à 5 500 tr/min). La puissance maximale est atteinte également beaucoup plus tôt à 7 000 tr/min. La K 1200 RS est l'une des premières motos à disposer du système d'injection et d'allumage entièrement numérisé Bosch Motronic MA 2.4 avec coupure de carburant.
BMW a supprimé les vibrations désagréables des modèles K précédents en séparant l’entraînement du châssis et en utilisant un isolant en caoutchouc. Les systèmes Telelever à l'avant et Paralever à l'arrière assurent le travail des suspensions. Le système de freinage antiblocage standard prend en charge la décélération des deux freins. L'angle d'inclinaison est de 50 degrés [3].
Elle est vendue 15 890 €, jusqu'en 2004.
Sa particularité réside dans son architecture : le moteur (quatre cylindres en ligne et seize soupapes à injection multipoint) est disposé en long, couché sur la gauche. Ainsi la culasse est à gauche et le bas-moteur à droite avec la boîte de vitesses et le cardan. Cette disposition permet d'abaisser le centre de gravité.
Certaines motos étaient de couleur unie, d'autres avec une décoration à damiers qui choqua quelque peu la clientèle habituelle de la marque.
Évolutions
[modifier | modifier le code]Jusqu'en 2000, le code d'usine était K589 et à partir de 2001, la RS reçut un nouveau code modèle K547. Pour le millésime 2001, la K 1200 RS est légèrement restylée et comprenait un nouveau carénage à l'avant, des disques de frein plus grands et une position de conduite un peu moins sportive, avec des repose-pieds et un guidon légèrement surélevés. L’ABS 2 fut également remplacé par l’ABS intégré en option[4] avec coupleur de freinage avant/arrière et assistance au freinage.
En 2004, la production de la K 1200 RS avec moteur longitudinal a pris fin. La K 1200 GT qui était presque identique (moteur longitudinal) fut également abandonnée en 2005. Seul le tourer de luxe K 1200 LT a été construit jusqu'en 2009. Il y eut deux successeurs directs de la K 1200 RS : la K 1200 GT (2006 à 2008) conçue pour les voyages, et la sportive K 1200 S (2005 à 2009), toutes deux à moteur transversal.
Historique du modèle
[modifier | modifier le code]- 1997 : Lancement de la K 1200 RS, premier modèle de la série K avec Telelever et cadre en aluminium moulé.
- 1999 : Pistons modifiés pour réduire la consommation d'huile.
- 2000 : Arrêt de la variante 98 ch, la version 131 ch devient standard.
- 2001 : Nouveau pare-brise plus large, frein EVO sur la roue avant, ABS semi-intégré désormais de série, nouveaux clignotants et rétroviseurs plus grands, guidon confort standard (guidon bas disponible en option), repose-pieds inférieurs ; pour les pilotes de 30 mm, pour les passagers de 20 mm.
- 2002 : Batterie sans entretien.
- 2006 : Fin de production.
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K 1200 RS Série 1.
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K 1200 RS Série 2.
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K 1200 RS décoration damiers.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « Wayback Machine », sur web.archive.org, (consulté le ).
- (de) « Longrunner », tourenfahrer, vol. 18, no 40, (ISSN 1466-8033, DOI 10.1039/c6ce90165d, lire en ligne, consulté le ).
- (de) « Ein ziemlich dynamischer Brocken », sueddeutsche.de, (ISSN 0174-4917, lire en ligne, consulté le ).
- Kah Jing Lim, Anirban Maitra, Savita Bisht et Charles Eberhart, « Abstract 4440: Using nanocurcumin to treat medulloblastoma and glioblastoma », Cancer Research, vol. 70, no 8 Supplement, , p. 4440–4440 (ISSN 0008-5472 et 1538-7445, DOI 10.1158/1538-7445.am10-4440, lire en ligne, consulté le ).