Aller au contenu

Berrias-et-Casteljau

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Berrias-et-Casteljau
Berrias-et-Casteljau
La commanderie templière de Jalès.
Blason de Berrias-et-Casteljau
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Intercommunalité Communauté de communes Pays des Vans en Cévennes
Maire
Mandat
Robert Balmelle
2020-2026
Code postal 07460
Code commune 07031
Démographie
Gentilé Berriassois-et-Casteljois
Population
municipale
765 hab. (2021 en évolution de +3,66 % par rapport à 2015)
Densité 29 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 22′ 33″ nord, 4° 12′ 04″ est
Altitude Min. 100 m
Max. 262 m
Superficie 26,42 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Cévennes ardéchoises
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Berrias-et-Casteljau
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Berrias-et-Casteljau
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Voir sur la carte topographique de l'Ardèche
Berrias-et-Casteljau
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Berrias-et-Casteljau

Berrias-et-Casteljau [bɛʁjas e kastɛlʒo] est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont appelés les Berriassois-et-Casteljois[1].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Situation et description

[modifier | modifier le code]

Berrias-et-Casteljau est située à 40 kilomètres d’Alès et d’Aubenas.

Vue panoramique de Casteljau.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Rose des vents Les Vans Les Assions Chandolas Rose des vents
Banne N Beaulieu
O    Berrias-et-Casteljau    E
S
Saint-André-de-Cruzières

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 979 mm, avec 7 jours de précipitations en janvier et 3,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Les Vans-Sa », sur la commune des Vans à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 251,0 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est arrosé par le Chassezac, principal affluent de l'Ardèche, d'une longueur de 84,6 kilomètres[8] et qui lui apporte ses eaux en rive droite.

Voies de communication

[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé par la route départementale 104 (RD 104) qui permet de relier Aubenas à Ales.

Au , Berrias-et-Casteljau est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,6 %), cultures permanentes (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (21,5 %), forêts (20,7 %), terres arables (5,3 %), zones urbanisées (1,1 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

[modifier | modifier le code]

La commune est composée de divers villages et hameaux dispersés sur son territoire. L'agglomération la plus importante est le village de Berrias, puis plus au sud on trouve la Sarrasine et la Croisée de Jalès. Au nord de la commune, sur l'ancien finage de Casteljau, on trouve différents hameaux : Le Pazanan, Coudon, Chaulet, la Rouveyrolle, les Tournayres, le Pouget, Toul et les Borels où se situent l'église et la mairie.

Préhistoire

[modifier | modifier le code]
Monument aux morts du village de Berrias.

La présence de l'homme sur ce site remonte aux périodes les plus reculées (Moustérien et Aurignacien). Des fouilles sont périodiquement organisées [1].

Cette commune fut concernée par différents événements : d'une part elle fut le siège d'une importante commanderie de l'ordre du Temple dévolue aux hospitaliers au début du XIVe siècle, la commanderie de Jales qui perdura jusqu'à la fin du XVIIIe siècle (le bailli Pierre André de Suffren y fit de nombreux séjours). Elle connut différents événements de la Révolte des Masques Armés en 1783 . Enfin en 1791-92 elle fut le siège des événements connus sous le nom de "Camps de Jalès".

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

En 1972, quatre tombes du haut Moyen Âge sont mises au jour près du château. ?[réf. nécessaire]

En 1975, les communes de Berrias et de Casteljau fusionnent pour devenir la commune de « Berrias-et-Casteljau ».

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Louis Bastide de Malbos    
1825 1850 Jules de Malbos    
    Paulin Bastide de Malbosc    
    Joseph Bastide de Malbosc    
mars 2001 mars 2008 Jean Cade    
mars 2008 2014 Jean Ferole    
2014 En cours
(au )
Robert Balmelle[14],[15] SE Retraité

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

En 2021 en évolution de +3,66 % par rapport à 2015, la commune de Berrias-et-Casteljau comptait 765 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2006, 2011, 2016 pour Berrias-et-Casteljau). Les autres chiffres sont des estimations.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8377518319371 0331 1561 1221 1861 230
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 2361 2551 022927840728752727696
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
706683656531523514525524419
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
433403391536541566599602706
2017 2021 - - - - - - -
762765-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble. En 1999, Sophie Rabhi-Bouquet, fille de Pierre Rabhi, a ouvert l'école La Ferme des enfants au hameau du Buis, appliquant la pédagogie Montessori[18].

Environnement

[modifier | modifier le code]

Depuis 2007, un écovillage s'est construit au hameau des Buis, où vit une cinquantaine de personnes[18].

La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Annonay-Nord Ardèche.

Les églises (propriété de la commune) et la communauté catholique de Berrias-et-Casteljau sont rattachées à la paroisse Saints Pierre et Paul de Païolive, elle-même rattachée au diocèse de Viviers[19].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux

[modifier | modifier le code]
église du XIXe siècle.

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
Coin d'une cour herbeuse, entourée d'un bâtiment de pierres. Le puits au centre est cerclé de fer.
Puits dans la cour de la commanderie de Jalès.
château de Malbosc, à Berrias, Ardèche
Pigeonnier dans le village de Berrias.

Zones naturelles protégées

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]
  • Louis Bastide de Malbos, (1743-1791), premier maire de Berrias, initiateur et organisateur des deux premiers Camps de Jalès.
  • Jules de Malbos, (1782-1867), maire de Berrias de 1825 à 1850, savant géologue et spéléologue ardéchois, découvreur de la grotte de la Cocalière.
  • Pierre Rabhi, (1938-2021), essayiste, philosophe, romancier, agriculteur, conférencier et écologiste français, fondateur du mouvement Colibris
  • Sophie Rabhi, (1972-), éducatrice et écrivaine française, fondatrice de la ferme des enfants[21]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Berrias-et-Casteljau Blason
D'argent, à la fasce losangée d'argent et d'azur.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Noms des habitants de Berrias-et-Casteljau sur habitants.fr.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Berrias-et-Casteljau et Les Vans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Les Vans-Sa », sur la commune des Vans - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Les Vans-Sa », sur la commune des Vans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. Sandre, « Fiche cours d'eau - Rivière le Chassezac (V5040500) »
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Liste des maires du département de l'Ardèche » [PDF], sur le site de la préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  15. Liste des maires de l'Ardèche [PDF], Préfecture de l'Ardèche, (consulté le ).
  16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  18. a et b Agnès Rousseaux et Ivan du Roy, « L’écovillage bâti à l’envers qui veut remettre le monde à l’endroit », sur Bastamag, (consulté le ).
  19. Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse de Saints Pierre et Paul de Païolive.
  20. « Un territoire reconnu / Parc National des Cévennes. », sur Site du Parc National des Cévennes.
  21. « Sophie Bouquet-Rabhi », sur Babelio (consulté le ).