Billet de 500 francs bleu et rose
Pays officiellement utilisateurs | France |
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Valeur | 500 francs |
Largeur | 242[1] mm |
Hauteur | 140 mm |
Caractéristiques de sécurité |
Filigranes, motifs roses, cartouches, talon |
Recto
Design | Allégories Industrie, Commerce, Force, Mercure |
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Créateur | J.-J. Barre, Pannemaker, Daniel-Dupuis, Georges Duval, Dujardin |
Date de création |
Verso
Design | Allégories Sagesse & Fortune |
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Créateur | Cabasson, Pannemaker, Jules Robert |
Date de création |
Chronologie
Le 500 francs bleu et rose est un billet de banque en francs français créé par la Banque de France le et émis le pour succéder au 500 francs bleu. Il sera remplacé par le 500 francs La Paix.
Historique
[modifier | modifier le code]En 1888, des contrefacteurs produisent une inquiétante imitation de la coupure de 500 francs, type 1863, laquelle conduit la Banque de France à ne plus en imprimer à compter du . Ce billet sera donc le premier à recevoir l'adjonction d'un motif exprimé en une deuxième couleur dite "de sécurité". On choisit le rose au détriment du bistre, déjà employé pour le 20 francs bleu-bistre : l'ensemble forme une teinte violette. Ce billet était réputé infalsifiable, ce qui explique sans doute qu'il ait été si longtemps en circulation.
Il commence à être retiré de la circulation le avant d'être privé de son cours légal le . Il a été émis à 99 975 000 exemplaires.
Description
[modifier | modifier le code]Ce billet de 500 franc reprend la vignette bleu de 1863 qui reprenait elle-même le type créé le par Jacques-Jean Barre pour le 500 francs noir.
Au recto seulement, on surimprime par-dessus un « fonds de sureté » de couleur rose formé d’ornements et portant, en médaillon, les effigies de la Force et de Mercure, conçu par Daniel Dupuis, retouché par Georges Duval et gravé par Dujardin.
La vignette du recto subit en outre des modifications importantes, notamment les deux figures mythologiques aux extrémités sont remplacées par deux médaillons contenant l’article 139 du Code pénal. Le cartouche entouré de deux amours situé en haut disparaît au profit d’un grand cadre entourant les mots « Banque de France ».
Le talon à gauche mentionne en capitales imitant la calligraphie les mots « Banque de France », en partie tronqués : le bord extérieur du billet est découpé de façon non rectiligne.
Le verso, imprimé sur un fond gris légèrement rose et regravée par Jules Robert, est conservé sans modification (dessin de Cabasson, gravure de Pannemaker).
Le filigrane blanc, lisible côté verso, indique la somme en chiffres et en lettres, puis les mots « Banque de France », en capitales.
Ses dimensions qui sont de 242 × 140 mm, sont supérieures à celles du billet de 1000 francs de la même série, alors que sa valeur est moindre[2].
Remarques
[modifier | modifier le code]- Il est le plus grand billet français en termes de surface imprimée. Le plus long billet étant le 5000 francs Flameng (1918, émis en 1938) mais pour une surface moindre.
- Ce billet sera imprimé de 1882 à 1940, soit pendant près de 60 ans, ce qui constitue un record pour un billet français, sachant que le motif originel s'inspirait déjà du 500 francs noir créé... en 1842 !
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Ces différentes dates et données suivantes proviennent du calendrier officiel de la Banque de France établissant les créations, émissions et retraits de tous les billets français. En ligne le 15 mai 2012.
- Billet de banque de 500 francs type 1888
Bibliographie et sources
[modifier | modifier le code]- Musée Carnavalet : L'art du billet. Billets de la Banque de France 1800-2000, Banque de France/Paris-Musées, 2000 - (ISBN 978-2879004877)
- Claude Fayette, Les billets de la Banque de France et du Trésor (1800-2002), C. Fayette Éd., 2003 - (ISBN 978-2951634312)
- Tristan Gaston-Breton : Indispensable Billet. Petites et grandes histoires du billet de banque en France, Le Cherche midi, 2007 - (ISBN 978-2-7491-0444-7)
- M. Kolsky, J. Laurent et A. Dailly : Les Billets de France, 1707-2000, coll. « Histoire du papier-monnaie français », Les éditions du Landit, 2009