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Boucheron

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Boucheron
logo de Boucheron
Sur la droite de l'image, le nom Boucheron, gravé en lettres capitales dorées sur un plaquage de marbre sombre, surmontant une vitrine de magasin, et en dessous d'un mascaron décoratif de l'immeuble ; sur la gauche de l'image, une plaque de rue de la place Vendôme.
Vitrine du magasin de la place Vendôme, à Paris.

Création 1858
Dates clés 12 juillet 1984
(immatriculation de la société actuelle)
Fondateurs Frédéric Boucheron
Personnages clés Frédéric Boucheron
Louis Boucheron
Fred Boucheron
Gérard Boucheron
Alain Boucheron
Forme juridique Société par actions simplifiée[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Direction Hélène Poulit-Duquesne (PDG)
Claire Choisne (DA)
Actionnaires Kering
Activité Orfévrerie, haute-joaillerie, joaillerie, haute-horlogerie, horlogerie, parfums, accessoires
Produits Joaillerie[2] et parfumerie (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Société mère Boucheron Holding
Effectif 129 en 2018
SIREN 330160367Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web Boucheron.com

Boucheron[3] est un joaillier français installé place Vendôme à Paris depuis plus d'un siècle. Il appartient aujourd'hui au groupe Kering[4].

Créée en 1858, Boucheron fut la première Maison de joaillerie à ouvrir sa boutique sur la place Vendôme, en 1893. Le choix sur la place n'a pas été laissé au hasard, il est le plus au nord de la place Vendôme bénéficiant d'une exposition au soleil maximum comparé aux autres boutiques sur cette même place, ce qui permet une meilleure observation des pierres[5],[6].

Débuts et expansion

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Frédéric Boucheron.
Collier Feuillage pour Mme Mackay[7].

Frédéric Boucheron ouvre sa première boutique en 1858 dans la galerie de Valois, au Palais-Royal[8]. Quelques années plus tard, il ouvre un atelier. En 1865, il s'adjoint son neveu Louis Georges Radius (1841-1931), qui restera dans la maison jusqu'en 1919.

La maison Boucheron remporte une médaille d'or à l'exposition universelle de Paris en 1867, puis un grand prix à celle de 1878 où il expose le collier baptisé Feuillage, composé de diamants et de saphirs dont un en pendentif de 159 carats, commandé par sa cliente américaine Marie-Louise Mackay[7] (1843-1928), épouse de l'industriel John William Mackay. À l'exposition universelle de 1889, il présente des diamants gravés et des colliers dits « point d'interrogation[8] » qui ont un grand succès.

En 1893, Frédéric Boucheron s’installe au 26, place Vendôme[8] dans la résidence de la Comtesse de Castiglione. Puis il ouvre une boutique à Moscou la même année et en 1911 confie à Tillanders la gestion de son stock. Celui-ci s'installe à Saint-Pétersbourg jusqu'en 1917. En 1900, Frédéric Boucheron remporte une médaille d'or et un grand prix à l'exposition universelle de Paris. En 1903, c'est l'ouverture d'un magasin à Londres et d'un bureau à New York. Il recrute entre autres orfèvres, Joé Descomps-Cormier.

Son fils Louis succède à Frédéric Boucheron à sa mort en 1902[9]. Louis Boucheron parraine en 1934 l'installation du jeune joaillier Pierre Sterlé qui conçoit déjà pour lui des bijoux. L'entreprise est reprise par les petits-fils, Fred et Gérard en 1959 puis Alain Boucheron en 1971. Boucheron s'implante également au Japon dans les années 1970.

Développements contemporains

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La boutique de la place Vendôme, à Paris, en 1965.
Vitrine du magasin de la place Vendôme.

En 1994, la société familiale est vendue à la société Schweizerhall. En 2000, elle est reprise par le groupe Gucci[10] lui [11], lui-même racheté par le groupe Kering en 1999.

En 2001, Tom Ford recrute Solange Azagury-Partridge (en)[12] comme directrice de création : ses pièces sont exposées en 2004 au musée des Arts décoratifs de Paris, et font aujourd'hui partie du fonds[13].

En 2005, la société ouvre sa première boutique à Shanghai ainsi qu’à Dubaï, puis à Hong Kong et à Kuala Lumpur.

La maison a travaillé en collaboration avec le designer Alexander McQueen pour créer une version Haute Joaillerie de son sac emblématique Novak, en utilisant le motif fétiche du serpent[8] Boucheron comme fermoir. Le maître horloger Girard-Perregaux est partenaire dans la fabrication de montres depuis 2007. Les montres Boucheron sont donc dotées d’un mouvement de manufacture suisse.

Les collections Boucheron en joaillerie mettent en relief le travail joaillier sur la matière : plissés ou facettés, polis ou satinés, ors et pierres précieuses qui vont du rouge des rubis au vert acidulé des péridots[14],[15].

En 2011, Claire Choisne[16] devient la directrice artistique sous la présidence de Pierre Bouissou[17].

En juillet 2015, l'ancienne directrice International Business and Client Development de Cartier International Hélène Poulit-Duquesne[18] est nommée présidente directrice générale[19].

En 2017, 55 boutiques Boucheron existent dans le monde[20]. Claire Choisne révèle « Hiver impérial[21] »[Quoi ?] à la chapelle Laennec[22].

Le , Laetitia Casta est nommée ambassadrice de la maison Boucheron[23].

Lignes de parfums

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En 2010, Boucheron signe un contrat de licence mondial exclusif avec Interparfums.

  • Boucheron Femme (1988)
  • Boucheron pour Homme (1989)
  • Jaïpur Homme (1998)
  • Jaïpur Bracelet (2012)
  • Boucheron Place Vendôme (2013)
  • Quatre (2015)
  • La Collection Boucheron (2017)
  • Quatre Absolu de Nuit (2017)

Clients notables

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Vue de la colonne Vendôme.

Expositions

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  • 2012 : « L’Artisan du Rêve[26] »
  • 2013 : « Hôtel de la Lumière[27] »
  • 2014 : « Rêves d'ailleurs[28] »
  • 2015 : « Bleu de Jodhpur[17] »
  • 2017 : « Hiver Impérial[21],[22] »
  • 2018 : « Vendôrama[8],[29] »

Dans les arts

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Dans le roman Le Côté de Guermantes troisième volume du cycle romanesque À la recherche du temps perdu, de Marcel Proust , un collier de chez Boucheron est au centre de l'intrigue amoureuse qui lie Saint-Loup et Rachel.

Gouvernance

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Direction générale

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  • Depuis 2015 : Hélène Poulit-Duquesne[18]

Direction artistique

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  • 2001-2004 : Solange Azagury-Partridge[12]
  • Depuis 2011 : Claire Choisne[16]

Notes et références

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  1. Sirene (registre national des sociétés).Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. « https://hedendaagsesieraden.nl/2021/06/15/boucheron/ »
  3. « Boucheron : informations légales et comptables », sur www.societe.com (consulté le )
  4. a et b Herve Dewintre, « Kering mise sur Boucheron », sur FashionUnited, (consulté le )
  5. « Magazine l'officiel »
  6. « Magazine 58 facettes »
  7. a b et c Léna Lutaud et Fabienne Reybaud, « Boucheron ouvre ses archives secrètes », sur Le Figaro, (consulté le )
  8. a b c d et e Pauline Castellani, « Boucheron à la Monnaie de Paris : un show inattendu : Avec « Vendôrama », la griffe offre un panorama des métiers de la place Vendôme dans un parcours numérique et interactif. Une expérience d’un nouveau genre. », sur Madame Le Figaro, (consulté le )
  9. « Success story : la bague Quatre de Boucheron », sur Marie Claire (consulté le )
  10. Nathalie Bensahel, « Boucheron dans l'escarcelle de Gucci. En rachetant le joaillier, le groupe italien continue son offensive sur le luxe. », Libération,‎ (lire en ligne).
  11. Nathalie BENSAHEL, « Boucheron dans l'escarcelle de Gucci. En rachetant le joaillier, le groupe italien continue son offensive sur le luxe. », Libération,‎ (lire en ligne).
  12. a et b Eléonore Thery, « Joailliers cherchent perles rares », sur Le Monde, (consulté le ) : « Chez Boucheron de 2001 à 2004, Solange Azagury-Partridge y a laissé sa touche extravagante (bijoux en forme de bouche ou de carrés de chocolat croqués). Sa bague Quatre est l’exemple type du « it » bijou qui restera dans les annales. »
  13. « Solange Azagury-Partridge », sur Les Arts décoratifs, (consulté le )
  14. Neret 1985.
  15. de Peslouan 2005.
  16. a et b Adrienne Ribes-Tiphaine, « Joaillerie. Claire Choisne : "Je dois sans cesse me réinventer" », sur L'Officiel, (consulté le ) : « Et c’est en 2011 qu’elle rejoint Boucheron. Sa collection de haute joaillerie “L’Artisan du rêve”, présentée à la Biennale des antiquaires de 2012, dévoile tout le talent de la jeune femme et son exigence. »
  17. a et b Fabienne Reybaud, « Boucheron dévoile sa collection de haute joaillerie Bleu de Jodhpur », sur Madame Le Figaro, (consulté le )
  18. a et b « KERING: Hélène Poulit-Duquesne nommée PDG de Boucheron », sur Capital, (consulté le )
  19. « KERING: Hélène Poulit-Duquesne nommée PDG de Boucheron », sur Capital.fr, (consulté le )
  20. « La boutique Boucheron Place Vendôme fait peau neuve pour ses 160 ans », sur Journal du luxe, (consulté le )
  21. a et b (en) « The best jewellery at the Cannes Film Festival 2017 », sur The Telegraph, (consulté le ) : « Lumière de Nuit (...) from Boucheron's new Hiver Impérial »
  22. a et b Fabienne Reybaud et Pauline Castellani, « Les collections haute joaillerie 2017 embrasent Paris. : Boucheron et les vastes espaces du Grand Est », sur Madame Le Figaro, (consulté le ) : « Boucheron a vraiment marqué les esprits. En pleine canicule parisienne, la marque s’est offert le luxe de dévoiler un Hiver Impérial dans la chapelle Laennec, au siège du groupe Kering (auquel elle appartient), en reconstituant une forêt de bouleaux prise dans un blizzard de neige. »
  23. « Laetitia Casta, nouvelle ambassadrice de la maison Boucheron », sur Journal du luxe, (consulté le )
  24. Capucine Junker, « L'âge d'or des maharajahs », sur Property of a lady, (consulté le )
  25. Capucine Tissot, « #MontreCulte : la montre Reflet de Boucheron », sur Marie Claire, (consulté le ) : « sa montre deviendra un talisman »
  26. Pascal Iakovou, « Boucheron, l’artisan du rêve », sur Luxsure, (consulté le )
  27. (en) « Let There Be Light! Boucheron’s “Hôtel de la Lumière” High Jewelry Collection », sur Jewels du jour, (consulté le )
  28. « Collier Rêves d'ailleurs ou l'Iran vu par Boucheron », sur Les Échos, (consulté le )
  29. Mélanie Nauche, « Vendôrama : pourquoi l’exposition Boucheron est la plus ludique de ce début d’année », sur Vogue, (consulté le ) : « Que diriez-vous de découvrir l’histoire de Boucheron grâce à Wladimir, chat emblématique de la maison et guide espiègle de l’exposition Vendôrama ? »

Bibliographie

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  • Gilles Neret, Boucheron, le joaillier du temps, office du livre Éditions, (ISBN 2-88001-277-5)
  • Guy Lucas de Peslouan, La capture de l'éclat, Paris, Cercle d'art Éditions, , 207 p. (ISBN 2-7022-0771-5)
  • Vincent Meylan, Archives secrètes Boucheron : de 1858 à nos jours, Paris, Éditions Télémaque, , 416 p. (ISBN 978-2-7533-0100-9)

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Liens externes

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