Busca (Italie)
Busca | |
Panorama | |
Armoiries |
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Noms | |
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Nom français | Busque |
Administration | |
Pays | Italie |
Région | Piémont |
Province | Coni |
Code postal | 12022 |
Code ISTAT | 004034 |
Code cadastral | B285 |
Préfixe tel. | 0171 |
Démographie | |
Gentilé | buschesi |
Population | 10 084 hab. (31-12-2010[1]) |
Densité | 153 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 31′ 00″ nord, 7° 28′ 00″ est |
Altitude | Min. 500 m Max. 500 m |
Superficie | 6 577 ha = 65,77 km2 |
Divers | |
Saint patron | San Luigi Gonzaga |
Fête patronale | 21 juin |
Localisation | |
Localisation dans la province de Coni. | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
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Busca {(en français, Busque[2]) est une commune italienne d'environ 10 000 habitants, située dans la province de Coni, dans la région Piémont, dans le nord-ouest de l'Italie, située à l'extrémité avale du val Maira, en bordure de la plaine de Coni. Elle fait partie de la Comunità montana Valli Grana e Maira (it). La ville est sur le cours de la rivière Maira.
Histoire
[modifier | modifier le code]Les vestiges antiques les plus anciens de la civilisation du Val Maira ont été découverts là datant du VIe siècle av. J.-C. Ce sont des stèles funéraires étrusques (bien qu'on ait trouvé aussi des haches de pierre du néolithique et aussi des tombes celtiques à Villar San Costanzo qui est à 6 km). Cette zone est conquise par les romains seulement en 14 av. J.-C. (stèles de Pagliero San Damiano Macra, Elva, Marmora)[3]. Les zones les plus intéressantes du point de vue archéologique sont Saint-Martin et Saint-Quentin.
Pendant la période de domination romaine, la Villae, plus haute sur les collines près de la ville actuelle était appelé Antilia. Avec les invasions barbares du quatrième Ve siècle, la ville est détruite. Il ne restait rien, d'où l'évolution vers un nouveau nom : «Busca", dont il est raisonnable de penser qu'il ait la même origine que l'expression piémontaise "buscaja " (élagage, copeaux de bois, vestige), que du germanique "busk", ou du piémontais "Bucc", similaire à l'anglais "Bush" (brindille, zone couverte de buissons)[4].
Dans un document du 6 mars 1123, Busca sur la Maira, une partie des Saluces et Villafalletto sont biens de la Marche arduinica, devenu ensuite un fief de Boniface del Vasto, qui lègue Busca à son fils William, devenu marquis de Busca et Lancia ; écrasé par les pouvoirs de Coni et Saluces, il part en Sicile à la cour de Frédéric II (empereur des Romains). En 1361 Busca passe sous le contrôle de la Savoie. Au XVIe siècle, la ville de Busca voit le passage des troupes espagnoles (1536 -1552), puis en 1557 au siège de Coni des troupes françaises.
Le développement de la ville est venu avec le nouveau siècle, culture du blé, du raisin, arbres fruitiers permettent à la ville de grandir et s'enrichir. À la fin du XVIIe siècle - début du XVIIIe siècle, les Français, les occupations et les guerres se sont suivies. Par un décret de Charles Emmanuel III Busca est déclarée ville.
Économie
[modifier | modifier le code]Culture
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Administration
[modifier | modifier le code]Hameaux
[modifier | modifier le code]Les hameaux (frazione) de Busca sont : Attissano, Bosco, Castelletto, Morra San Giovanni, Sant'Alessio, San Barnaba, San Chiaffredo, San Martino, San Mauro, San Quintino, San Rocco, Santo Stefano et San Vitale.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Caraglio, Costigliole Saluzzo, Coni, Dronero, Rossana, Tarantasca, Valmala, Villafalletto et Villar San Costanzo.
Jumelages
[modifier | modifier le code]Galerie de photos
[modifier | modifier le code]-
Municipio - Palazzo San Martino (XVIIIe siècle).
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Via Bofferio.
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Torrente Maira.
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Porta Santa Maria (XVe/XVIe siècle).
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Chiesa parrocchiale Maria Vergine Assunta (XVIIIe siècle).
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Confraternita Santissima Trinità (XVIIe siècle) et Torre Rossa (XIIIe siècle).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) Popolazione residente e bilancio demografico sur le site de l'ISTAT.
- “Le Marquiſat de Saluces eſt la quatrieſme Prouince, & fut iadis poſſedée par des Seigneurs qui tenoient le rang de Princes ; il confine auec la Prouence & le Daufiné au Couchant & au Midy. [...] Ce Marquiſat eſt chef de pluſieurs bonnes villes, & de plus de 58 chaſteaux, & des vallées de Grana, de Macra & de Varaite, de Bronda, & du Pò. Ses places principales ſont Carmagnole grande ville, & bien fortifiée, auec vne des plus celebres citadelles de l'Europe, fort riche pour ſes grands trafics marchez & foires; Reuel place forte, Barges grãde ville & riche, où ſe font les meilleurs fuzils pour les arquebuſes; Droné bonne ville, & fort chaſteau, proche duquel eſt l'Abbaye de St.Conſtance, Buſca, chef d'vn ancien Marquiſat, Dogliani grand boirg, la Mãte, où eſt vn fort beau chaſteau; Vevzol, où eſt auſſi vn chaſteau fort magnifique; Pagne renommé pour ſes vins delicats, Cartignan, Cardé, Caramagne, Stafarda & Caſanuoua, trois riches Abbayes de l'Ordre de Ciſteaux; Monrozzo, S.Pierre, les Vilars, derniers confins, proches de Chaſteau-Daufin, qui eſt de la France; Mombrac, où eſt vn beau Conuent de Chartreux, Caſtellar, Paeſana, & Criſol, où lle Pò commence à ſe faire cognoiſtre, ayant la ſource dans le Monuiſe, la plus haute montagne d'Italie, comme il eſt le plus grand de ſes fleuues.” Pierre d'Avity, Le Monde, ou La description générale de ses quatre parties. Tome 2. 2e édition revue, corrigée et augmentée au tome de la France, par F. Ranchin. París: C. Sonnius & D. Bechet, 1643. p. 457.
- "Guide pour une visite de la vallée de Maira", Jean-Claude Gourdon, Murielle Renaud, septembre 1988, Sabença, Barcelonnette
- Savej (Fundassiun cultüral Piemunteisa), « Definizione tratta dal Dizionario online Piemontese-Italiano Italiano-Piemontese, utilizzante la grafia denominata mincadì ("quotidiana"). »