Callirrhoé (Océanide)
Callirrhoé | |
Déesse de la mythologie grecque | |
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Le rapt de Perséphone, Callirrhoé fait partie des témoins en premier plan. | |
Caractéristiques | |
Nom Grec ancien | Καλλιρρόη (Kallirróê) |
Fonction principale | Divinité marine |
Lieu d'origine | Grèce antique |
Période d'origine | Grèce archaïque |
Groupe divin | Les Océanides et les divinités marines |
Compagnon(s) | Perséphone |
Culte | |
Mentionné dans | Théogonie d'Hésiode; hymne homérique À Démeter |
Famille | |
Père | Océan |
Mère | Téthys |
Fratrie | Dieux-fleuve, Océanides, certaines Naïades et Néphélées |
Premier conjoint | Chrysaor |
• Enfant(s) | Géryon |
Deuxième conjoint | Poséidon |
• Enfant(s) | Minyas, divers enfants non nommés |
Troisième conjoint | Manès ou Père inconnu |
• Enfant(s) | Acmon, Cotys et Car |
Quatrième conjoint | Nil |
• Enfant(s) | Chioné |
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Dans la mythologie grecque, Callirrhoé ou Callirhoé (en grec ancien Καλλιρρόη / Kallirróê) est une Océanide, fille d'Océan et de Téthys. Elle est la mère du géant à trois corps Géryon par Chrysaor, de Minyas par Poséidon.
Famille
[modifier | modifier le code]Ascendance
[modifier | modifier le code]Ses parents sont les titans Océan et Téthys. Elle est l'une de leur multiples filles, les Océanides, généralement au nombre de trois mille, et a pour frères les Dieux-fleuve, eux aussi au nombre de trois mille. Ouranos (le Flot) et Gaïa (la Terre) sont ses grands-parents tant paternels que maternels.
Descendance
[modifier | modifier le code]Callirrhoé eut de nombreux amours qui lui donnèrent une importante progéniture :
- Elle s'unit à Chrysaor, géant né de Poséidon, de qui elle conçoit le géant à trois corps Géryon[1],[2],[3].
- Une autre tradition rapporte que Callirhoé fut aimée de Poséidon lui-même et qu'elle en eut plusieurs enfants, dont Minyas[4].
- On fait enfin d'elle la mère des héros fondateurs Acmon, Cotys et Car, tous trois nés de père inconnu selon les uns, du roi mythique de Lydie Manès selon les autres[6].
Dans les ouvrages modernes, elle est parfois présentée à tort comme la mère d’Échidna, en raison d’une mauvaise interprétation du texte d’Hésiode (Théogonie, v. 295 et suiv.)[7].
Mythes
[modifier | modifier le code]Callirrhoé apparait dans plusieurs mythes. Ainsi, elle était présente avec quelques-unes de ses sœurs, l'une des compagnes de Perséphone, lorsque la jeune fille fut enlevée par Hadès, le dieu des enfers, comme le raconte Perséphone à sa mère Déméter dans l'hymne homérique À Démeter[8]
Évocation moderne
[modifier | modifier le code]Musique classique
[modifier | modifier le code]André Cardinal Destouches a composé en 1712 une tragédie lyrique intitulée Callirrhoé.
Cécile Chaminade a composé en 1888 un ballet symphonique intitulé Callirhoé.
Annexes
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Hésiode, Théogonie [détail des éditions] [lire en ligne] (v. 287 et suiv. et v. 981 et suiv.)
- Pseudo-Apollodore, Bibliothèque [détail des éditions] [lire en ligne] (II, 5, 10).
- Hygin, Fables [détail des éditions] [(la) lire en ligne] (préface, fable 151).
- Tzétzès sur Lycophron, v. 874.
- Servius, Commentaire à l'Énéide [détail des éditions] [(la) lire en ligne] (IV, v. 250).
- Denys d'Halicarnasse, Antiquités romaines [détail des éditions] [lire en ligne] (I, 27, 1).
- (en) Jenny Strauss Clay, Hesiod's Cosmos, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-511-05581-2, lire en ligne), p. 159.
- Hymnes homériques À Démeter