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Centurians of Rome

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Centurians of Rome

Réalisation John Christopher
Scénario Timothy Michaels
Acteurs principaux

George Payne
Scorpio
Eric Ryan

Sociétés de production Hand in Hand Films
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Pornographie gay
Durée 83 minutes
Première diffusion 1981 Drapeau des États-Unis États-Unis

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Centurians of Rome (sic) est un film pornographique américain réalisé par John Christopher et sorti en 1981. Le titre du film comporte une faute d'orthographe : ce devrait être Centurions of Rome.

Deux amis, Demetrius et Octavius, s'endorment après une journée de travail. Octavius rêve qu'il se livre à des jeux érotiques avec Demetrius. Ils sont réveillés par un commandant et ses soldats : l'oncle d'Octavius n'a pas payé ses impôts. Octavius est pris en otage et Demetrius doit se charger de rassembler la somme. Au camp militaire, le commandant essaie de séduire son otage, et devant l'échec de sa tentative, appelle deux gardes pour arriver à ses fins. Demetrius parvient à faire évader Octavius, mais il est pris à son tour. Le commandant l'envoie dans un marché aux esclaves où il devient esclave sexuel. Il est acheté par l'empereur Caligula, qu'il doit sodomiser avant de lui administrer un fist-fucking. Pendant ce temps, Octavius vient plaider la cause de Demetrius auprès du commandant, qui d'abord lui impose des rapports sexuels puis lui déclare son amour. Octavius délivre Demetrius et tous deux s'en vont, le commandant se sacrifiant pour eux en devenant l'esclave sexuel de l'empereur.

Fiche technique

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Distribution

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  • George Payne : Demetrius
  • Scorpio : Octavius
  • Eric Ryan : le commandant
  • Dave Ruby : un soldat du commandant (as Jonny Cannuic)
  • Jeffery Scott : un soldat du commandant
  • Adam De Haven : Claudius
  • Jerome C. Fox : le vendeur d'esclaves
  • Michael Flent : l'empereur
  • Ed Wiley : Argos
  • David Hadley : un vieil esclave
  • David Morris : un esclave
  • John Kovacs : un sénateur
  • Roy Garrett : un sénateur
  • Ryder Jones : un esclave aux thermes
  • Giuseppe Welch : un esclave aux thermes
  • David O'Chela : un soldat
  • John Cannon : un soldat
  • Greg Monroe : un soldat

Autour du film

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Thématique

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Le film s'inspire du Caligula qui comporte des scènes pornographiques tournées par Bob Guccione[1]. Le film joue sur l'image de la sexualité dans l'Antiquité à travers les mésaventures des deux personnages principaux : « leur expérience ne laisse au spectateur aucun doute sur la nature de l'homosexualité romaine : elle est cruelle, sadique, prédatrice, et fondée sur l'exploitation[1] ».

Le générique de début s'inspire de celui de La Guerre des étoiles[2].

Financement

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Centurians of Rome a bénéficié d'un budget de 100 000 dollars, budget exceptionnel pour un film pornographique à l'époque[1],[3],[4]. Il s'est avéré que le principal producteur a financé le film avec de l'argent volé. George Bosque était un employé de Brink's qui avait disparu avec deux millions de dollars en [5],[4]. Il a utilisé une partie de cet argent pour produire un film pornographique gay. Il est arrêté en [5]. Poursuivi par la banque Lloyds à qui appartenaient les fonds, George Bosque révèle qu'il les a investis dans Centurians of Rome, et la Lloyd's réclame la propriété du film à la maison de production[4] avant de se rétracter par peur du scandale[5].

D'après le Wall Street Journal, ce film aurait remporté 160 000 dollars dès les premières semaines[5].

Le Film World Guide a décrit Centurians of Rome à sa sortie comme « le film gay adulte le plus étrange jamais réalisé » et « un échec artistique »[5]. Le film est cependant depuis considéré comme un classique du genre et une réussite artistique : « Centurians of Rome mérite d’être considéré comme une référence du genre. Tout y est très travaillé, des étreintes chorégraphiées aux scènes traditionnelles soignées[2]. »

Le réalisateur John Christopher, de son vrai nom Chris Covino, est mort en 1985, à l'âge de 31 ans, des suites du sida[5].

Références et notes

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  1. a b et c Jennifer Ingleheart, Ancient Rome and the Construction of Modern Homosexual Identities, Oxford University Press, 2015, p. 262-263.
  2. a et b Gaspard, « Centurians of Rome (John Christopher, 1981): esclaves et plaisir », Pop and Films, 9 mai 2014.
  3. Centurians of Rome, Retromales.
  4. a b et c Tyler, « Vintage of gold: Centurians of Rome », Manhunt Daily, 10 mai 2016.
  5. a b c d e et f « Centurians of Rome (1981): What Really Happened? », The Rialto Report, 5 juin 2016.

Liens externes

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Ressources relatives à l'audiovisuelVoir et modifier les données sur Wikidata :