Champigny-en-Beauce
Champigny-en-Beauce | |||||
Église Saint-Félix XIIe – XIIIe siècle. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loir-et-Cher | ||||
Arrondissement | Blois | ||||
Intercommunalité | Agglopolys | ||||
Maire Mandat |
Christophe Redouin 2020-2026 |
||||
Code postal | 41330 | ||||
Code commune | 41035 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Campiniocois, Campiniocoises[1] | ||||
Population municipale |
619 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 28 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 42′ 46″ nord, 1° 15′ 24″ est | ||||
Altitude | Min. 92 m Max. 129 m |
||||
Superficie | 22,31 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Blois (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Veuzain-sur-Loire | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
| |||||
modifier |
Champigny-en-Beauce est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.
Localisée au centre-ouest du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par la Cisse, le Villay et par divers petits cours d'eau.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Plusieurs espaces naturels d'intérêt sont présents sur la commune : un site natura 2000 et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 4 en 1988, à 17 en 2000, puis à 11 en 2010.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation et communes limitrophes
[modifier | modifier le code]La commune de Champigny-en-Beauce se trouve au centre-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 14,6 km de Blois[4], préfecture du département et à 24,3 km de Veuzain-sur-Loire, chef-lieu du canton d'Onzain dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Blois[6].
Les communes les plus proches sont[7] : Villefrancœur (3,5 km) , Averdon (4,1 km) , Rhodon (4,7 km) , La Chapelle-Vendômoise (4,7 km) , Conan (4,7 km) , Villemardy (5,7 km) , Selommes (6,8 km) , Boisseau (7,4 km) et Saint-Bohaire (7,4 km).
Paysages et relief
[modifier | modifier le code]Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[10].
La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[11].
L'altitude du territoire communal varie de 92 mètres à 129 mètres[12],[13].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est drainée par la Cisse (2,518 km), le Villay et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 10,56 km de longueur totale[14].
La Cisse traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 87,7 km, elle prend sa source dans la commune de Rhodon et se jette dans la Loire à Rochecorbon (37), après avoir traversé 23 communes[15]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[16].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[18].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 653 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blois », sur la commune de Villefrancœur à 3 km à vol d'oiseau[19], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 641,4 mm[20],[21]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[22].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique
[modifier | modifier le code]L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire. Le territoire communal de Champigny-en-Beauce comprend trois ZNIEFF[23] :
- la « Haute Vallée de la Cisse » (376,74 ha)[24] ;
- les « Marais des Tresseaux » (7,87 ha)[25] ;
- les « Pelouses de Contrevaux » (1,76 ha)[26].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune[Note 2].
-
Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune[Note 3].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Champigny-en-Beauce est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[27]. Elle est située hors unité urbaine[6]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[6]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[28],[29].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]Selon l'Insee, Champigny-en-Beauce est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 5],[6],[30].
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (97,1 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (81,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), forêts (9,4 %), zones humides intérieures (2,9 %), zones urbanisées (2,9 %)[14].
L'agriculture façonne le territoire. Elle permet de maîtriser l'évolution des paysages mais engendre aussi des conflits d'usage à proximité des zones habitées. À l'échelle de l'unité géographique Plateau de Beauce, qui regroupe sept communes, dont Champigny-en-Beauce, la consommation d'espaces agricoles et naturels entre 2002 et 2015 pour répondre aux besoins de développement a été relativement faible, 81,5 % des aménagements (logements, équipements, entreprises) ont été réalisés sur de nouveaux terrains, soit 36,2 hectares[31].
Planification
[modifier | modifier le code]La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT du Blésois, approuvé en 2006 et révisé en [32].
En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée, un plan local d'urbanisme était en élaboration[33]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de , un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » a été prescrit le [34].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Champigny-en-Beauce en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (6,1 %) par rapport au département (18 %) et à la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 87,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (87,2 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Champigny-en-Beauce[35] | Loir-et-Cher[36] | France entière[37] | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 84,3 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 6,1 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 9,6 | 7,5 | 8,1 |
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire communal de Champigny-en-Beauce est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[38],[39].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[38]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[40]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[41].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[42].
Toponymie
[modifier | modifier le code]C'est en 1958 que la commune adopta, pour se différencier des 12 communes homonymes[Note 6], le nom unique de Champigny-en-Beauce, en vertu du décret du de la même année[43], faisant ainsi honneur à sa région naturelle d'appartenance, la Beauce.
Histoire
[modifier | modifier le code]Origines
[modifier | modifier le code]Révolution française et Empire
[modifier | modifier le code]Nouvelle organisation territoriale
[modifier | modifier le code]Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[44], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Champigny-en-Beauce devient formellement « commune de Champigny-en-Beauce »[44],[45].
En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Marolles et au district de Blois[45]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[46],[47]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[46]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[48]. Champigny-en-Beauce est alors rattachée au canton d'Herbault et à l'Arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[49],[45],[50]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.
Époque contemporaine
[modifier | modifier le code]Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]La commune de Champigny-en-Beauce est membre de la communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys », un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [51].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton d'Onzain depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[52] et à la Troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[53].
Politique et administration municipale
[modifier | modifier le code]Conseil municipal et maire
[modifier | modifier le code]Le conseil municipal de Champigny-en-Beauce, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[54] avec liste ouvertes et panachage[55]. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[56].
Équipements et services
[modifier | modifier le code]Eau et assainissement
[modifier | modifier le code]L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[59].
Assainissement des eaux usées
[modifier | modifier le code]En 2019, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Champigny-en-Beauce est assurée par la communauté d'agglomération Agglopolys qui a le statut de régie à autonomie financière[60]. Deux stations de traitement des eaux usées sont en service au sur le territoire communal[61] :
- « Nouvelle station », un équipement utilisant la technique des filtres plantés, dont la capacité est de 850 EH , mis en service le [62] ;
- « La Cuisine », un équipement utilisant la technique de l'aération par boues activées, avec prétraitement, dont la capacité est de 370 EH[63].
L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[64]. La communauté d'agglomération de Blois « Agglopolys » assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[65].
Sécurité, justice et secours
[modifier | modifier le code]La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie d'Herbault Herbault qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[66].
En matière de justice, Champigny-en-Beauce relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[67], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif de Blois, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[68].
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[69]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[70].
En 2021, la commune comptait 619 habitants[Note 7], en évolution de +5,81 % par rapport à 2015 (Loir-et-Cher : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,7 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 319 hommes pour 294 femmes, soit un taux de 52,04 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,55 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activité
[modifier | modifier le code]Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Champigny-en-Beauce selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[75] :
total | % com (% dep[76]) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 37 | 100,0 (100) | 32 | 4 | 0 | 1 | 0 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 9 | 24,3 (11,8) | 9 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 4 | 10,8 (6,5) | 3 | 0 | 0 | 1 | 0 |
Construction | 3 | 8,1 (10,3) | 3 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 18 | 48,6 (57,9) | 17 | 1 | 0 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 7 | 18,9 (17,5) | 6 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 3 | 8,1 (13,5) | 0 | 3 | 0 | 0 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (18 entreprises sur 37) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (24,3) %, il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 37 entreprises implantées à Champigny-en-Beauce en 2016, 32 ne font appel à aucun salarié, 4 comptent 1 à 9 salariés, et 1 emploie entre 20 et 49 personnes
Agriculture
[modifier | modifier le code]En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[77]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[78]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 31 en 1988 à 17 en 2000 puis à 11 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 59 ha en 1988 à 138 ha en 2010[77]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Champigny-en-Beauce, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[77] | |||
Nombre d'exploitations (u) | 31 | 17 | 11 |
Travail (UTA) | 39 | 19 | 13 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 837 | 1 718 | 1 521 |
Cultures[79] | |||
Terres labourables (ha) | 1 809 | 1 697 | 1 512 |
Céréales (ha) | 1219 | 1091 | 972 |
dont blé tendre (ha) | 846 | 758 | 382 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 41 | s | s |
Tournesol (ha) | 332 | s | 79 |
Colza et navette (ha) | 246 | 274 | 372 |
Élevage[77] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 8]) | 165 | 164 | 111 |
.
Produits labellisés
[modifier | modifier le code]La commune de Champigny-en-Beauce est située dans l'aire de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 9] d'un produit[80] : un fromage (le Sainte-maure-de-touraine[81]).
Le territoire de la commune est également intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : les rillettes de Tours[82], le vin Val-de-loire[83] et les volailles de l’Orléanais[84],[80].
Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La Cité agricole est une cité d'habitations destinée lors de sa création aux ouvriers agricoles. Elle est fondée au nord du village par François-Philibert Dessaignes entre les années 1870 et 1890. Cet ensemble, de près de 40 maisons, a été primé d'une médaille d'or à l'Exposition universelle de Paris en 1889[85]. Aujourd'hui les maisons sont encore existantes, le site n'a fait l'objet d'aucune mesure particulière de protection au titre du patrimoine. Elles sont occupées par des habitants de la commune.
- L'église Saint-Félix, qui conserve une peinture de l'atelier de Sandro Botticelli, intitulée « Vierge à l'enfant avec le jeune Jean-Baptiste »[86], vers 1505-1510, tempera et huile sur toile, 137 × 92 cm, classée au titre des monuments historiques le , exposée au musée Jacquemart-André à Paris lors de l'exposition « Botticelli, artiste & designer » du 10 septembre 2021 au 24 janvier 2022. Installée avant 1972 dans l'église du village, l'œuvre, entièrement négligée par la critique, considérée comme une simple copie du XIXe siècle, a été identifiée en 2011 par Matteo Gianeselli, Conservateur du patrimoine chargé des collections de peintures, tapisseries, arts graphiques, textiles et cuirs, du musée national de la Renaissance, château d’Ecouen, lors du recensement établi par le Répertoire des tableaux italiens dans les collections publiques françaises.
- Exposée chapelle du château de Chambord du au accompagnée du modèle florentin prêté par le musée des offices puis restera sur une période de deux ans.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée caractérisée par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- Voir Champigny .
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
- Nomenclature européenne, appellation d'origine contrôlée (AOC) dans la nomenclature française.
Références
[modifier | modifier le code]- « Loir-et-Cher », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur geo.data.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Champigny-en-Beauce" et "Blois" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Orthodromie entre "Champigny-en-Beauce" et "Veuzain-sur-Loire" »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Champigny-en-Beauce ».
- « Communes les plus proches de Champigny-en-Beauce »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Loir-et-Cher ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Comment s'organise le contenu Internet de l'Atlas ? », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Unité de paysage : La Beauce - intro », sur le site de l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Unité de paysage : La Beauce - description », sur le site du CAUE dédié à l'atlas des paysages de Loir-et-Cher (consulté le ).
- Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
- Carte de Champigny-en-Beauce, sur Géoportail, consulté le 15 mars 2020.
- « Fiche communale de la commune de Champigny-en-Beauce », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
- Sandre, « la Cisse ».
- « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories - Version consolidée », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Champigny-en-Beauce et Villefrancœur », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Blois », sur la commune de Villefrancœur - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Blois », sur la commune de Villefrancœur - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Champigny-en-Beauce » (consulté le ).
- « ZNIEFF la « Haute Vallée de la Cisse » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « Marais des Tresseaux » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « Pelouses de Contrevaux » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Blois », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Découpage communal - Table d'appartenance géographique des communes et tables de passage », sur insee.fr, (consulté le ).
- [PDF]« Fiche diagnostic de l'unité géographique Plateau de Beauce, réalisée dans le cadre des travaux préparatoires à l'élaboration du PLU intercommunal d'Agglopolys », sur agglopolys.fr, (consulté le ).
- « Les SCOT en Loir-et-Cher », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ).
- « Etat par commune des POS, PLU et cartes communales », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Les PLUi (Plans locaux d'urbanisme intercommunaux) de Loir-et-Cher », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2016 à Champigny-en-Beauce », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2016 dans le Loir-et-Cher », sur insee.fr (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2016 dans la France entière », sur insee.fr (consulté le ).
- [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 74-86.
- « Rapport présentant les risques affectant la commune »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur l'observatoire national des risques naturels, (consulté le ).
- « Argiles - Aléa retrait-gonflement des argiles - Description du phénomène »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site « Géorisques » du ministère de la transition écologique et solidaire (consulté le ).
- « Carte de zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune de Champigny-en-Beauce »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Le Dossier Départemental des Risques Majeurs (DDRM) de Loir-et-Cher - Liste des risques par commune », sur loir-et-cher.gouv.fr (consulté le ), p. 58-66.
- « Décrets portant changement de nom de communes du département de Loir-et-Cher », Journal officiel de la République française, , p. 9604 (lire en ligne)
- Motte 2003, p. 23-24.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Champigny-en-Beauce », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.3. : l'œuvre révolutionnaire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
- « Historique de la décentralisation »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ), p. 6.
- Christian Poitou 1997, p. 48.
- « Arrêté du 5 vendémiaire an IX portant réduction des justices de paix du département du Loiret - Bulletin des lois de 1801 - page 32 », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
- Gérard Lang, « Le Code officiel géographique (COG) - 4.4. : le Consulat et l'Empire », sur projetbabel.org, (consulté le ).
- « CA de Blois Agglopolys - fiche descriptive au 1er janvier 2019 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté en ).
- « Décret n° 2014-244 du 25 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Loiret », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- « Découpage électoral de Loir-et-Cher (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- Article L. 252 du Code électoral
- « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
- « Les fonctions d'un maire », sur vie-publique.fr (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- « Le service public local de l'eau potable et de l'assainissement », sur vie-publique.fr, (consulté le ).
- « composition communale des services d'assainissement collectif pour l'année 2019 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté le ).
- « Catalogue des stations d'épuration en service en Loir-et-Cher au 31 janvier 2019 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur le site de l'agence de l'eau Loire-Bretagne (consulté le ).
- « Fiche descriptive de l'ouvrage « Nouvelle station » », sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Fiche descriptive de l'ouvrage « La Cuisine » »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
- « Tout savoir sur l'assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
- « composition communale des services d'assainissement non collectif pour l'année 2019 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur services.eaufrance.fr, (consulté en ).
- « Compétence territoriale gendarmerie et police nationales », sur data.gouv.fr (consulté le ).
- « Les tribunaux - Juridictions du ressort », sur cours-appel.justice.fr (consulté le ).
- « Liste des juridictions compétentes pour la commune de Champigny-en-Beauce », sur le site du ministère de la Justice et des libertés (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Champigny-en-Beauce (41035) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Loir-et-Cher (41) », (consulté le ).
- « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité à Champigny-en-Beauce (41) au 31 décembre 2015 », sur insee.fr (consulté le ).
- « CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité pour le département de Loir-et-Cher », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Champigny-en-Beauce », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Économie et conjoncture - Agriculture », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
- « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Champigny-en-Beauce », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
- « Liste des produits par commune - Champigny-en-Beauce », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
- « Fiche produit - le Sainte-Maure de Touraine », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
- « Fiche produit - les rillettes de Tours », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
- « Fiche produit - le Val de Loire », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
- « Fiche produit - les volailles de l’Orléanais », sur le site de l'Institut national de l'Origine et de la Qualité (consulté le ).
- Laurent Leroy, "François-Philibert Dessaignes et la cité agricole de Champigny-en-Beauce : des habitations modèles pour ouvriers agricoles à la fin du XIXe siècle " in Mémoires de la société des sciences et lettres de Loir-et-Cher, n° 68, Blois, 2013, pp. 149-183.
- Tableau et son cadre : Vierge à l'Enfant et le jeune saint Jean-Baptiste, Base Palissy, Ministère de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
- Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
- Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
- Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)
- Liste des communes de Loir-et-Cher