Charles Richard Mondjo
Charles Richard Mondjo | |
Charles Richard Mondjo en mai 2019 lors d'une visite officielle à Moscou | |
Fonctions | |
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Ministre de la Défense nationale | |
En fonction depuis le (12 ans, 1 mois et 25 jours) |
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Président | Denis Sassou-Nguesso |
Premier ministre | Clément Mouamba Anatole Collinet Makosso |
Gouvernement | Mouamba I et II Makosso |
Prédécesseur | Charles Zacharie Bowao |
Chef d'État-major général des FAC | |
– (9 ans, 10 mois et 19 jours) |
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Prédécesseur | Jacques Yvon Ndolou |
Successeur | Blanchard Guy Okoï |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Brazzaville |
Nationalité | Congolais |
Père | Nicolas Mondjo |
Mère | Margueritte Konongo |
Profession | Militaire |
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Charles Richard Mondjo est un militaire et homme politique congolais né le à Brazzaville. Il est ministre de la Défense nationale depuis le .
Général de division, il occupa le poste de chef d'État-major général des Forces armées congolaises (FAC) de 2002 à 2012.
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille et éducation
[modifier | modifier le code]Né le à Brazzaville[1], Charles Richard Mondjo est issu de l'ethnie mbochi et grandit dans la région de la Cuvette. Il est le fils de Margueritte Konongo[1] et de Nicolas Mondjo, ancien ambassadeur et ministre des Affaires étrangères sous les présidents Alphonse Massamba-Débat et Marien Ngouabi[2].
Il étudie à l'École militaire préparatoire Général-Leclerc de Brazzaville de 1969 à 1975, puis part parfaire son éducation militaire à l'étranger, notamment à l'École d'officier de commandement de l'arme blindée et cavalerie de Prora (Allemagne de l'Est) ainsi qu'à l'Académie des troupes blindées Malinovski de Moscou (Union soviétique) de 1982 à 1986[1].
Carrière dans l'armée
[modifier | modifier le code]De retour au Congo, il est mis aux commandes d'un régiment armé à Brazzaville pendant sept ans, puis est nommé directeur de l'Académie militaire Marien-Ngouabi en 1993[2].
Durant la guerre civile, il combat pour Denis Sassou-Nguesso et tient un rôle-clé durant les négociations pour mettre un terme au conflit. Après la fin des hostilités, il est nommé à la tête de la zone militaire de défense no 1 (Pointe-Noire)[2].
Le , il est nommé au poste de chef d'État-major général des Forces armées congolaises (FAC) par le président Denis Sassou-Nguesso, en remplacement de Jacques Yvon Ndolou. Pour l'occasion, il passe « à titre exceptionnel » directement du grade de colonel à celui de général de division, sans passer par celui de général de brigade[2],[3].
Carrière politique
[modifier | modifier le code]Le , à la faveur d'un remaniement, il fait son entrée au gouvernement en étant nommé par Denis Sassou-Nguesso ministre à la présidence de la République chargé de la Défense nationale, en remplacement de Charles Zacharie Bowao[4]. Il quitte pour l'occasion son poste de chef d'État-major général des FAC, remplacé le 8 novembre par Blanchard Guy Okoï[5].
Le , lors de la visite officielle de Denis Sassou-Nguesso à Moscou pour rencontrer Vladimir Poutine, Charles Richard Mondjo signe un contrat renforçant la coopération militaire entre les deux pays. Ce dernier prévoit l'envoi de spécialistes russes au Congo afin de former l'armée congolaise à « l'exploitation, l'entretien et la réparation » du matériel russe et soviétique dont elle se sert, dont des blindés, de l'artillerie et des hélicoptères[6].
Références
[modifier | modifier le code]- Bruno Okokana, « Gouvernement : deux chefs militaires de haut rang nommés ministres », sur brazzaville-adiac.com,
- (en) John F. Clark et Samuel Decalo, Historical Dictionary of Republic of the Congo, Scarecrow Press, coll. « Historical Dictionaries of Africa », , 570 p. (ISBN 978-0-8108-7989-8, lire en ligne), p. 289-290
- « Le colonel Charles Richard Mondjo : nouveau chef d’état-major général », sur congopage.com,
- « Remaniement ministériel au Congo-Brazzaville », sur rfi.fr,
- « Armée: le nouveau chef d’état-major général des Fac a été installé », sur journaldebrazza.com,
- « La Russie annonce l'envoi de conseillers militaires au Congo », sur voaafrique.com,