Cimetière protestant de Montpellier
Pays | |
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Département | |
Commune | |
Superficie |
1 hectare et demi |
Tombes |
1472 |
Mise en service | |
Coordonnées |
Sauvons nos tombes |
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Le cimetière protestant de Montpellier, est un cimetière urbain privé, se situant dans la ville de Montpellier, dont l'entrée se trouve au 3, avenue de Palavas.
Historique
[modifier | modifier le code]Le cimetière actuel créé en 1809 est le quatrième cimetière protestant de Montpellier[Note 2],[1] du cimetière protestant de Montpellier[2]. D'une superficie de 3 500 m2 à sa création, il est agrandi une première fois en 1824 puis en 1856 et de nouveau en 1880.
Cette même année une chapelle[3] est édifiée à l'entrée. Enfin une dernière parcelle ajoutée en 1923 fixe sa forme définitive.
La première inhumation a lieu le [Note 3], le jour même du décret signé par l’empereur Napoléon Ier au palais des Tuileries, autorisant le maire de Montpellier à acquérir le terrain pour l’établissement du cimetière. Ce décret régularise l’acte de vente passé le .
Le cimetière de forme triangulaire, d'une superficie d'un hectare et demi compte 1 472 concessions, très représentatives de l'importante contribution des protestants dans le développement de Montpellier.
Le cimetière protestant est le plus ancien cimetière en activité de la ville[5].
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Schéma de l'historique.
Personnalités inhumés au cimetière protestant de Montpellier
[modifier | modifier le code]- Berthe Baraduc (1883-1961), écrivaine de livre de jeunesse;
- Frédéric Bazille (1841-1870), artiste peintre ;
- Gaston Bazille (1818-1894), sénateur, père de Frédéric ;
- Jean-Baptiste Bénézech (1852-1909), ouvrier typographe et député[2] ;
- Auguste Théodore Boehm (1798-1870), imprimeur lithographe[Note 4] ;
- Pierre de Cabrol de Mouté (1769-1819), colonel, baron d'Empire ;
- Jean Cadier (1898-1981), pasteur, théologien et résistant[2] ;
- Albert Castelnau (1823-1877), écrivain et député[7] ;
- Eugène Castelnau (1827-1894), artiste peintre[7] ;
- Paul Cazalis de Fondouce (1835-1931), géologue[2] ;
- Gustave Chancel (1822-1890), chimiste[2] ;
- Jacques David Martin de Campredon (1761-1837) général, baron d'Empire ;
- Georges Flandre (1899-1944), officier de l'Armée du salut et résistant (Montcalm) ;
- Jeanne Galzy (1883-1977), écrivain[7] ;
- Paul Gervais de Rouville (1823-1907), géologue[8] ;
- Jacques-Louis Hénon (1802-1872), médecin et maire de Lyon[7] ;
- Philippe Jaulmes (1927-2017), architecte et urbaniste, inventeur du Panrama ;
- René Pomier Layrargues (1916-1940), pilote de chasse ;
- Edmond Leenhardt (1870-1950), architecte[9],[10] ;
- Franz Leenhardt (1846-1922), théologien et universitaire ;
- Max Leenhardt (1853-1941), artiste peintre[11] ;
- Louis Médard (1768-1841), négociant d'indienne et bibliophile ;
- Eugène Pagézy (1876-1939), général[12] ;
- Jules Pagézy (1802-1882), député, sénateur et maire de Montpellier[2] ;
- François Perrier (1833-1888), général et géographe[2] ;
- Jules Planchon (1823-1888), biologiste ;
- Armand Sabatier (1834-1910), professeur d'anatomie[13] ;
- Henri Victor Vallois (1889-1981), anthropologue et paléontologue[2].
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Vue générale.
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Chapelle du cimetière (1880).
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Cette inscription se trouvait à l'origine au-dessus du porche d'entrée et a été déplacée à droite sur le mur d'enceinte.
- Le premier cimetière (1565-1624) situé hors des murs de la cité disparait lors de la construction de la citadelle, un deuxième (1632-1685) créé en application de l'édit de Nantes est actif jusqu'à sa révocation. Pendant près d'un siècle les inhumations sont faites clandestinement jusqu'à l'édit de tolérance de 1787, qui donne naissance au troisième cimetière de 1789 à 1799.
- La défunte Marguerite, morte le 19 novembre[4] native de Marbourg en Westphalie était l'épouse du capitaine Jacques Bouvier (1771-1842) du 28e régiment d'infanterie légère de l'Armée d'Espagne
- Natif de Strasbourg, il s'installe à Montpellier en 1826. Dessinateur lithographe il est l'auteur des illustrations du Voyage historique et pittoresque autour de l'étang de Thau de Édouard Thomas[6].
Références
[modifier | modifier le code]- Cimetières de Montpellier sur Gallica
- Collectif Sarka-SPIP, « Montpellier (34) : cimetière protestant - Cimetières de France et d'ailleurs », sur www.landrucimetieres.fr (consulté le )
- Chapelle du cimetière protestant sur observatoire du patrimoine religieux
- Acte de décèsAD34 p. 270/331.
- Kirschleger 2017, p. 151.
- bibliothèque numérique Médiathèque de Montpellier
- « Le cimetière protestant de Montpellier, un lieu d’histoires méconnues », sur MidiLibre.fr (consulté le )
- biographie sur Université de Montpellier.
- Edmond Leenhardt
- Réalisations montpelliéraines.
- Kirschleger 2017, p. 166.
- [PDF] biographie sur cesane.artillerie.
- biographie sur Université de Montpellier.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Albert Leenhardt, Lieux de cultes et cimetières protestants à Montpellier : quelques pages d'histoire locale, Causse, Graille et Castelnau, , 20 p. .
- Collectif, Les cimetières protestants de Montpellier : XXXVIe congrès, Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon, , 9 p. .
- Charles Delormeau préface d'Henri Bosc, Le cimetière protestant de Montpellier : Notice historique et description sommaire, J.Reschly. Montpellier, , 60 p..
- Pierre-Yves Kirschleger, « Le plus ancien cimetière en activité de Montpellier : le cimetière protestant », Patrimoines du sud, no 5, , p. 151-170 (lire en ligne, consulté le ).
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Société d'histoire du protestantisme montpelliérain ;
- Mémoire protestante montpelliéraine. Cette association procède à la restauration, la préservation et également le relevé scientifique des sépultures ;
- Cimetières de France et d'ailleurs ;
- Liste de quelques personnalités ;
- Histoire du cimetière protestant ;
- Cimetières de Montpellier.