Cizay-la-Madeleine
Cizay-la-Madeleine | |||||
Abbaye d'Asnière. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Maine-et-Loire | ||||
Arrondissement | Saumur | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Saumur Val de Loire | ||||
Maire Mandat |
Isabelle Grandhomme 2020-2026 |
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Code postal | 49700 | ||||
Code commune | 49100 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cizéens | ||||
Population municipale |
470 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 11′ 22″ nord, 0° 11′ 10″ ouest | ||||
Altitude | 74 m Min. 39 m Max. 109 m |
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Superficie | 19,29 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Saumur (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Doué-en-Anjou | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Cizay-la-Madeleine est une commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Commune angevine du Saumurois, Cizay-la-Madeleine se situe au nord de Brossay, sur la route D 163[1]. Doué-la-Fontaine se trouve à 7 km à l'ouest de Cizay, et Saumur à 11 km au nord-est[2].
L'altitude de la commune varie de 39 à 109 mètres[3], et son territoire s'étend sur plus de 19 km2 (1 929 hectares)[3].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 590 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Mont-Bellay-Inra », sur la commune de Montreuil-Bellay à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 616,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Cizay-la-Madeleine est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saumur, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (66,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,1 %), forêts (33,2 %), zones agricoles hétérogènes (18,6 %), cultures permanentes (4,5 %), zones urbanisées (2,2 %), prairies (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]À l'Antiquité, la localité prend le nom de Sitiacum ou Villa Sitii. Ainsi, le village se serait développé à partir du domaine d'un propriétaire terrien de l'époque gallo-romaine, un certain Sitius. La toponymie évolue au Moyen-Âge pour consacrer le village sous le nom de Siciacus (VIIe siècle), puis Siziacus (XIe siècle). Son développement autour d'une chapelle consacrée à Marie-Madeleine, dont le culte se répand dans la région au XIIe siècle, explique l'apparition de « Madeleine » dans le toponyme du village[15].
Les habitants de Cizay-la-Madeleine se nomment les Cizéens et Cizéennes[16].
Histoire
[modifier | modifier le code]Époque moderne (XVe-XVIIIe siècles)
[modifier | modifier le code]La vie de la paroisse de Cizay et de ses habitants durant l'époque moderne peut-être connue grâce aux registres paroissiaux établis dès 1596 par le desservant[17]. Ceux-ci ne comprennent pas les mentions des habitants non catholiques (protestants et juifs).
L'abbaye d'Asnières est dévastée durant les guerres de Religion : ne subsistent que le mur nord de la nef romane et du chœur gothique. Rachetée au début du XIXe siècle par la Société artistique des Monuments de la vallée de la Loire, elle évite ainsi la démolition[18].
La paroisse de la Madeleine est rattachée à celle de Cizay en 1770[19].
Époque contemporaine (depuis la fin du XVIIIe siècle)
[modifier | modifier le code]À la suite de la Révolution française, la paroisse de Cizay devient, par le décret de l'Assemblée constituante du 14 décembre 1789, une municipalité qui prend le nom de commune en 1793. Depuis cette date, le conseil municipal retranscrit les délibérations dans des registres[17].
L'administration de la commune nécessitant un édifice public reconnaissable, le conseil municipal décide d'acquérir l'ancien presbytère dès 1823. Cependant, les négociations entre le curé et les conseils municipaux successifs retardent son acquisition, qui deviendra effectif en 1848. Des travaux d'entretien sont alors menés pour transformer la vocation religieuse de l'édifice vers une finalité administrative[17]. Composé d'un logis central et de deux ailes, le pavillon central devint une école de garçons[20].
Pendant la Première Guerre mondiale, 14 habitants perdent la vie. L'après-guerre est marqué par les demandes de titres d'alimentation par les Cizéens et par la cession d'obus comme trophée de guerre pour récompenser les efforts de la commune[17]. Le monument aux morts est construit en 1923[17].
L'épisode de la Seconde Guerre mondiale fait deux victimes parmi les habitants[21]. Pour autant, la commune est mise à contribution par les troupes d'occupation allemandes : les habitants sont soumis au ravitaillement mis en place par le régime de Vichy. À ce titre, ils doivent fournir chevaux, bétail, bois, céréales, métaux et nourriture[17].
Entre 1992 et 2013, l'abbaye d'Asnières, propriété du département mise à disposition de la commune, est ouverte aux visites. Le monument était le lieu de manifestations culturelles régulières : représentations théâtrales, spectacles de danse et concerts de musique. La vente de l'édifice et son passage du domaine public au privé met fin à ces manifestations[17].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune est membre de la communauté d'agglomération Saumur Val de Loire.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Évolution démographique
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2021, la commune comptait 470 habitants[Note 2], en évolution de −1,26 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
[modifier | modifier le code]La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,6 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 225 hommes pour 244 femmes, soit un taux de 52,03 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Vie locale
[modifier | modifier le code]- Société de l'Union de Fosse-Bellay.
Économie
[modifier | modifier le code]Sur 45 établissements présents sur la commune à fin 2010, 44 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 33 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[34].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Abbaye d'Asnière, édifice du début du XIIIe siècle classé Monument historique[35] ;
- Château d'Épinats, château fort inscrit Monument historique[36] ;
- Église Saint-Denis, édifice religieux des XIIIe, XVIe et XVIIIe siècles, inscrit Monument historique[37] ;
- Prieuré de Breuil-Bellay, ancien prieuré du XIIe siècle de l'ordre de Grandmont classé Monument historique[38] ;
- Prieuré de la Madeleine, ancien prieuré des XIIe et XIVe siècles inscrit Monument historique[39].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean de La Brète, pseudonyme d’Alice Cherbonnel, est une écrivaine française née à Saumur en 1858 et morte à Breuil-Bellay (Cizay-la-Madeleine) en 1945[40].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : A-C, t. 1, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1874) (BNF 33141105, lire en ligne), p. 769-770.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- IGN et BRGM, Géoportail Cizay-la-Madeleine (49), consulté le 2 septembre 2012
- Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Cizay-la-Madeleine (49) », sur Lion1906 (version du sur Internet Archive), consulté le 2 septembre 2012 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
- IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2011), consulté le 2 septembre 2012 — Données consultables sur WikiAnjou.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cizay-la-Madeleine et Montreuil-Bellay », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mont-Bellay-Inra », sur la commune de Montreuil-Bellay - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mont-Bellay-Inra », sur la commune de Montreuil-Bellay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Cizay-la-Madeleine »..
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saumur », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jean-Marie Cassagne et Mariola Korsak, Origine des noms de villes et villages du Maine-et-Loire, Saint-Jean-d'Angély, J.-M. Bordessoules, (ISBN 2-913471-27-7 et 978-2-913471-27-6, OCLC 54406745), p.56.
- Cizay-la-Madeleine sur le site de l'office de tourisme de Saumur.
- Archives départementales de Maine-et-Loire, Répertoire numérique de la commune de Cizay-la-Madeleine, (lire en ligne), Cote 103 AC / 1 E 1.
- La Brière (de), Chappée (J.), « L'église et la chapelle abbatiale de l'Abbaye d'Asnières (Maine-et-Loire). Suivi du rapport sur les fouilles qui y ont été faites les 17,18 et 19 novembre 1903 », Revue de l'Anjou, no 5, , p. 21.
- « Eglise St Denis », sur stdenisdesfaluns.diocese49.org (consulté le ).
- Jean-Luc Flohic, Le patrimoine des communes de France, Paris, Flohic, , p. 822.
- MemorialGenweb.org - Cizay-la-Madeleine : monument aux morts.
- Célestin Port 1965, p. 770, liste des maires jusqu'en 1965.
- Patrick Garnero (dir.), Annuaire des maires de Maine et Loire, Cannes, EIP Les Éditions Céline, coll. « Annuaire des mairies de France », 2006-2007 (ISBN 9782352581499, lire en ligne), p. 51.
- « Liste des maires élus en 2014 », sur le site de la préfecture du département de Maine-et-Loire (version du sur Internet Archive), document du 11 avril 2014.
- « Séance du conseil municipal du 27 mars 2015 », sur Mairie de Cizay-la-Madeleine, document du 22 juillet 2015 (consulté le ).
- « L'équipe municipale », sur Mairie de Cizay-la-Madeleine (consulté le ).
- « Cizay-la-Madeleine. Isabelle Grandhomme élue maire », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Cizay-la-Madeleine (49100) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
- Insee, Statistiques locales du territoire de Cizay-la-Madeleine (49), consultées le 10 mars 2013.
- « Ancienne abbaye d'Asnières », notice no PA00109055, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château d'Épinats », notice no PA00109056, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Église et presbytère », notice no PA00109057, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Prieuré de Breuil-Bellay (ancien) », notice no PA00109058, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Prieuré de la Madeleine (ancien) », notice no PA00109059, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- René Marnot, « À propos d'un tableau de Jean de la Brète », Société des lettres, sciences et arts du Saumurois, no 126 (68e année), , p. 20 (lire en ligne, consulté le ).