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Concerts-Rouge

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Concerts-Rouge
Ville de résidence Paris Drapeau de la France France
Années d'activité 1889 - 1918
Type de formation Orchestre symphonique
Genre Musique symphonique
Style Périodes classique
à contemporaine
Fondateur Benjamin Rouge
Collaborations Chœur des Concerts-Rouge
Aquarelle de Henri Mouren montrant l'intérieur des Concerts Rouge (Musée Carnavalet)
Les Concerts Rouge à l'époque où ils étaient situés 6 Rue de Tournon sous la direction de Fernand Rouge
Le piano des Concerts Rouge: un piano de concert 3/4 de queue des établissements Erard
Le piano des Concerts Rouge : un piano de concert 3/4 de queue des établissements Erard

Les Concerts-Rouge sont une formation musicale parisienne de la fin du XIXe siècle et du début du XXe.

Les Concerts-Rouge furent fondés par Benjamin Rouge en 1889[1], au boulevard Saint-Michel, à l'emplacement de la gare du Luxembourg. Lorsque cette gare fut construite, les Concerts se transportent en 1891 à l'emplacement de l'Hôtel de Brancas, 6, rue de Tournon, puis 25, boulevard de Strasbourg, sous la direction de Francis Touche.

À la mort de Benjamin Rouge, en 1905, son fils Fernand prend la direction jusqu’en 1907 et se crée une tradition de « chef d’orchestre exécutant » avec d’abord un pianiste, Lafitte, puis le violoncelliste Francis Touche.

En 1907, nouvelle direction de René Doire et Georges Rabani (1907/08) et ensuite de Georges Rabani seul : les grandes œuvres s’enchaînent comme les Béatitudes de César Franck, la Symphonie cévenole (ou Symphonie sur un chant montagnard français) de Vincent d'Indy, Antar ou Shéhérazade de Rimsky-Korsakov, les Nocturnes de Debussy, La Damnation de Faust de Berlioz, l’orchestre de 16 musiciens se voyant adjoindre chanteurs et chœurs.

À partir de 1908, l’orchestre part aussi en Belgique, Royal-Palace d’Ostende, en 1909 en tournée européenne en accompagnant Felia Litvinne et Natacha Trouhanova, à Deauville en 1912/13, et forme même un second orchestre l’hiver à Nice à partir de 1911.

D’octobre à juin, l’orchestre multiplie les concerts, ouverts très souvent à la musique contemporaine, dirigés par Georges Rabani et Jean Szedelski, puis par Joseph Jemain enfin à partir de 1915 et jusqu’en 1918.

Plus important encore, de jeunes musiciens appelés à devenir célèbres sont de l’aventure comme les violonistes Jacques Thibaud, Jules Boucherit, Lucien Capet ou Vladimir Golschmann ; les pianistes déjà célèbres Raoul Pugno, Alfred Cortot ; Roger Désormière, jeune flûtiste alors ; les chanteuses Felia Litvinne, Marthe Chenal, Jeanne Raunay, Blanche Selva, Lillian Grenville, Marcelle Doria…, les chanteurs Ernest Van Dyck, Francisque Delmas, Franz, Albers…

Directeurs musicaux

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Chefs d'orchestre

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Notes et références

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  1. La Revue musicale, volume 3 page 208.