Corborant
Corborant | |||||
Le Corborant vu depuis les lacs de Lausfer. | |||||
Géographie | |||||
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Altitude | 3 007 ou 3 010 m[1],[2] | ||||
Massif | Massif du Mercantour-Argentera (Alpes) | ||||
Coordonnées | 44° 16′ 00″ nord, 6° 59′ 47″ est[1],[3],[2] | ||||
Administration | |||||
Pays | France Italie |
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Région française Région italienne |
Provence-Alpes-Côte d'Azur Piémont |
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Département Province |
Alpes-Maritimes Coni |
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Ascension | |||||
Voie la plus facile | Depuis le refuge de Rabuons | ||||
Géologie | |||||
Roches | Migmatite | ||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Italie
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Géolocalisation sur la carte : Piémont
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Le Corborant, cima di Corboraut en italien, est un sommet frontalier ente la France et l'Italie. Sa partie française est située dans la haute Tinée, dans le département des Alpes-Maritimes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Le sommet du Corborant est situé sur la crête frontière, entre la France et l'Italie. Il se situe à l'est de la commune de Saint-Étienne-de-Tinée, et des lacs de Rabuons. Son versant italien domine la vallée de la Stura di Demonte et la commune de Vinadio. Le torrent du Corborant, affluent de la Stura di Demonte, s'écoule également sur les pentes italiennes de ce sommet. D'un point de vue géologique, le Corborant est principalement constitué de migmatites[4].
Histoire
[modifier | modifier le code]L'auteur de la première ascension ne semble pas connu. Mais plusieurs premières sont cependant documentées :
- la première ascension du Corborant par le versant est a été effectuée par Victor de Cessole et le guide Jean Plent, le [5] ;
- la première ascension de la paroi sud a été effectuée par Victor de Cessole et le guide Charles Galléan, le [5] ;
- la première traversée entre la pointe Gioffredo (en Italie) et le sommet du Corborant a été effectuée par Victor de Cessole, Vincent Paschetta et le guide Charles Galléan en [5] ;
- la première ascension en conditions hivernales documentée a été effectuée par C. Jacquin, L. Gastaud et M. Baudouin, le [6].
Accès
[modifier | modifier le code]L'itinéraire de la voie normale démarre du refuge de Rabuons. Un contournement du lac par le nord permet de s'élever dans une grande dépression, jusqu'au pas du Corborant. Deux couloirs rocheux successifs séparés par une corniche permettent d'atteindre le sommet[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Carte IGN classique » sur Géoportail.
- Visualisation sur le géoportail italien.
- Visualisation sur le géoportail du Piémont.
- BRGM, « Saint-Étienne-de-Tinée - Carte Géologique à 1/50000 », Bureau des Recherches Géologique et Minières, (lire en ligne)
- Vincent Paschetta, « De la pointe Gioffredo au Corborant : Premières Ascensions », La Montagne : revue mensuelle du Club alpin français, , p. 341-355 (lire en ligne)
- La Montagne : revue mensuelle du Club alpin français, vol. Volume VI, (lire en ligne)
- Vincent Paschetta, Alpes de Provences : Tinée - Ubaye, Grenoble, Didier & Richard, , p. 74
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Cartographie
[modifier | modifier le code]- Carte 3639OT au 1/25 000 de l'IGN : « Haute Tinée 1 - Auron - Parc national du Mercantour »