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Coup parallèle

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Le coup parallèle[1], ou coup de (la) girouette[2],[3],[4], est une combinaison élémentaire du jeu de dames dans laquelle le sacrifice d'un pion donne à l'adversaire le choix entre deux prises aboutissant au même résultat[5]. Ce choix illusoire dessine un motif symétrique d’où l’appellation « coup parallèle ».

Principe du coup parallèle

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Deux coups parallèles consécutifs
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10
11 12 13 14 15
16 17 18 19 20
21 22 23 24 25
26 27 28 29 30
31 32 33 34 35
36 37 38 39 40
41 42 43 44 45
46 47 48 49 50
42-38 (33x42) 48x28 (23x32) 30-24 (29x20)
25x3 B+
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10
11 12 13 14 15
16 17 18 19 20
21 22 23 24 25
26 27 28 29 30
31 32 33 34 35
36 37 38 39 40
41 42 43 44 45
46 47 48 49 50
(33x42) [ou (32x43)] 48x28 (23x32) 30-24 (29x20)
25x3 B+
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10
11 12 13 14 15
16 17 18 19 20
21 22 23 24 25
26 27 28 29 30
31 32 33 34 35
36 37 38 39 40
41 42 43 44 45
46 47 48 49 50
48x28 (23x32) 30-24 (29x20) 25x3 B+
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10
11 12 13 14 15
16 17 18 19 20
21 22 23 24 25
26 27 28 29 30
31 32 33 34 35
36 37 38 39 40
41 42 43 44 45
46 47 48 49 50
(23x32) 30-24 (29x20) 25x3 B+
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10
11 12 13 14 15
16 17 18 19 20
21 22 23 24 25
26 27 28 29 30
31 32 33 34 35
36 37 38 39 40
41 42 43 44 45
46 47 48 49 50
2e coup parallèle : 30-24 (29x20) 25x3 B+
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10
11 12 13 14 15
16 17 18 19 20
21 22 23 24 25
26 27 28 29 30
31 32 33 34 35
36 37 38 39 40
41 42 43 44 45
46 47 48 49 50
(29x20) [ou (19x30)] 25x3 B+
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10
11 12 13 14 15
16 17 18 19 20
21 22 23 24 25
26 27 28 29 30
31 32 33 34 35
36 37 38 39 40
41 42 43 44 45
46 47 48 49 50
25x3 B+
1 2 3 4 5
6 7 8 9 10
11 12 13 14 15
16 17 18 19 20
21 22 23 24 25
26 27 28 29 30
31 32 33 34 35
36 37 38 39 40
41 42 43 44 45
46 47 48 49 50
Gain des Blancs avec la suite (32-38) 3-20
(38-43) 20-38 (43x32) 31-27 (32x21) 46-41

Le pion déclencheur vient au contact de deux pièces adverses alignées sur une rangée, ou sur une colonne, et ayant une case vide derrière elles[6]. Quelle que soit la prise choisie par l'adversaire, les cases de départ et d'arrivée de la rafle sont les mêmes, ainsi que les pièces capturées[7],[8].

Compte tenu des prises offertes, le pion rafleur a besoin d'être soutenu dans les deux directions, soit par le bord du damier[9], soit par deux pions de soutien. L'un de ces deux pions de soutien peut appartenir à l'adversaire, voire très exceptionnellement les deux. Il s'agit alors d'une variante appelée « coup de la girouette », avec trois ou quatre possibilités de prendre un seul pion[10],[11],[12].

Le coup parallèle est souvent précédé par l'élimination de pions gênants ou par le placement des pièces adverses. C'est un coup qui s’envisage fréquemment en partie et dans de nombreux secteurs du damier[13].

Il intervient, par exemple, dans la variante principale du coup Raman.

Une variante éloignée, appelée « coup Ghestem »[14], amène le pion déclencheur à l'aide d'une prise. La rafle n'intervient pas directement après que l’adversaire ait choisi un côté pour prendre, mais à l'issue d'une combinaison.

Liens externes

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Bibliographie

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  • (nl + fr) Arie van der Stoep, Alle typezetjes. Tous les coups pratiques, van der Stoep, , 2e éd. (1re éd. 2002), 232 p. (ISBN 9070871297).
  • Rodolphe Cantalupo, Les Dames, Le Triboulet Monaco, , 148 p..
  • Patrick Fosse (en collaboration avec Raoul Delhom), Jeu de dames : Aide-mémoire du joueur classique, Imp. Touron et fils, , 56 p..
  • Nicolas Guibert, La partie classique - Du débutant au joueur confirmé. De la tactique à la stratégie., N. Guibert, , 44 p. (OCLC 68279344).
  • Henri Macaux, Le jeu de dames, Hatier, , 128 p. (ISBN 2218067234).
  • Daniel Lanfrey, « Coups de girouette », sur www.jeudedames-rhonealpes.fr.
  • Daniel Lanfrey et Gérard Rajaut, Tactique au jeu de Dames, t. 1, Lanfrey, , 48 p..
  • Luc Guinard, Les Dames : Le jeu des combinaisons, éd. du Rocher, 1984 (rééd. 1995), 264 p. (ISBN 9782268019857).
  • Nicolas Doubovy, « Jeu de dames - Coups basiques », sur damier31.free.fr, .
  • Louis Coutelan et Rodolphe Cantalupo, Tous les thèmes du Jeu de Dames, Le Triboulet Monaco, , 154 p. (ASIN B00185X8VO).
  • Claude Fougeret (en collaboration avec Pierre Lucot, Germain Avid, Jean Gamen, Johann Friedrich Moser), Incroyable… mais vrai - les blancs jouent… et gagnent : Répertoire des coups au jeu de dames, Claude Fougeret, , 20 p..

Notes et références

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  1. Stoep 2002, p. 141. « COUP PARALLÈLE (Slagkeuze) Coup Parallèle is een naam waarmee C&C [1947:26] een eenvoudige slagkeuze aanduiden, daarmee afstand nemend van hun vroegere naam Coup de la Girouette. De naam Coup Parallèle werd overgenomen door Henri Macaux […] en door Daniel Issalène » N.D.L.R. Traduction : « Coup Parallèle est un nom par lequel C&C [1947:26] désigne un simple choix de prise, prenant ainsi des distances avec leur ancien nom Coup de la Girouette. Le nom Coup Parallèle a été adopté par Henri Macaux […] et par Daniel Issalène
  2. Cantalupo 1944, p. 90. « Coup de la Girouette. »
  3. Fosse 1981, p. 14. « COUP DE « GIROUETTE » ou coup Parallèle »
  4. Guibert 1995, p. 15. « LE COUP DE LA GIROUETTE Ce coup est aussi très connu sous le nom de coup parallèle. »
  5. Macaux 1984, p. 79. « Le coup Parallèle Ce nom vient du fait que, sur l'offre finale qui précède la rafle, le joueur menacé a le choix entre deux prises. Cette possibilité ne lui sert en rien, car les deux prises conduisent au même résultat final. »
  6. Lanfrey 1984, p. 14. « LE COUP DE GIROUETTE […] Les deux pions noirs sont alignés sur une ligne ou sur une colonne, c'est pourquoi ce coup s'appelle aussi COUP PARALLELE. »
  7. Guinard 1984, p. 130-131. « LE COUP PARALLÈLE […] Les blancs jouent 1. 32-28. Ils donnent aux noirs le choix entre deux prises. C'est la base du mécanisme. […] qu'elle que soit la prise des noirs, l'une ou l’autre des deux pièces parallèles tombe forcément dans le panneau. »
  8. Doubovy 2019, p. 159. « Le coup parallèle », « Deux pièces adverses peuvent prendre la même pièce, sans importance de choix ; la reprise est parallèle avec une même finalité. »
  9. Coutelan 1947, p. 91. « COUP PARALLÈLE […] la suite est basée sur la puissance exceptionnelle de deux pions dont l'un s'appuie à la bande, ce qui permet un pionnage très curieux. »
  10. Coutelan 1947, p. 25. « COUP DE LA GIROUETTE La situation singulière dans laquelle se trouvent les noirs après 27-22, en prise dans trois directions sur une seule pièce blanche, prise fatale dans toutes les variantes, nous a incités à dénommer “Coup de la Girouette” toutes les combinaisons de ce genre. » N.D.L.R. Position : Noirs : 7 8 17 18 25 29 Blancs : 27 32 37 39 43 49
  11. Fougeret 1974. « la girouette » N.D.L.R. diagramme 8d identique à Coutelan supra.
  12. Doubovy 2019, p. 162. « Le coup de la girouette », « Un coup parallèle et un coup convergent combinés donne trois possibilités de prendre pour l'adversaire. »
  13. Guinard 1984, p. 131. « Notons enfin que l'on retrouve ce thème dans d’autres secteurs du damier. »
  14. Coutelan 1947, p. 91. « COUP PARALLÈLE (COUP GHESTEM) […] La combinaison ci-dessus a été souvent employée par Ghestem. » N.D.L.R. Position : Noirs : 2 6 8 11 13 16 17 18 23 26 Blancs : 27 31 34 36 37 41 42 44 46 48 Solution : 34-29 (23x34) 27-21 (16x27) 31x22 (ad lib.) 37-31 (26x37) 41x3 B+