Cristóbal Montoro
Cristóbal Montoro | |
Cristóbal Montoro, en 2015. | |
Fonctions | |
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Ministre espagnol des Finances et de la Fonction publique[1] | |
– (6 ans, 5 mois et 16 jours) |
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Président du gouvernement | Mariano Rajoy |
Gouvernement | Rajoy I et II |
Prédécesseur | Elena Salgado (Finances) Manuel Chaves (Administrations) |
Successeur | María Jesús Montero (Finances) Meritxell Batet (Fonction publique) |
Député aux Cortes Generales | |
– (11 ans, 1 mois et 20 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Madrid (2008-2011) Séville (2011-2015) Madrid (2015-2019) |
Législature | IXe, Xe, XIe et XIIe |
Groupe politique | Populaire |
Député européen | |
– (3 ans, 8 mois et 11 jours) |
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Élection | 13 juin 2004 |
Législature | 6e |
Ministre des Finances | |
– (3 ans, 11 mois et 21 jours) |
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Président du gouvernement | José María Aznar |
Gouvernement | Aznar II |
Prédécesseur | Rodrigo Rato |
Successeur | Pedro Solbes |
Député aux Cortes Generales | |
– (4 ans, 2 mois et 27 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Jaén |
Législature | VIIe et VIIIe |
Groupe politique | Populaire |
Successeur | Luis de Torres |
– (2 ans, 10 mois et 29 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Madrid |
Législature | Ve et VIe |
Groupe politique | Populaire |
Successeur | Mario Mingo |
Biographie | |
Nom de naissance | Cristóbal Ricardo Montoro Romero |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Cambil (Espagne) |
Parti politique | PP |
Diplômé de | Université autonome de Madrid |
Profession | Professeur des universités |
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Ministres des Finances de l'Espagne | |
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Cristóbal Ricardo Montoro Romero, né le à Cambil, est un homme politique espagnol, membre du Parti populaire (PP).
Élu député pour la première fois en 1993, il est nommé secrétaire d'État à l'Économie en 1996. Quatre ans plus tard, il devient ministre des Finances de José María Aznar. Il est contraint d'abandonner ce poste en 2004, étant alors élu député européen.
En 2008, il intègre la direction du PP, sous la présidence de Mariano Rajoy, qui le nomme ministre des Finances et des Administrations publiques en 2011, à la suite du retour au pouvoir des conservateurs.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jeunesse, études, vie professionnelle
[modifier | modifier le code]Il étudie les sciences économiques à l'université autonome de Madrid, où il passe avec succès sa licence en 1973, puis son doctorat huit ans plus tard. D'abord professeur assistant, puis titulaire, il est élevé au rang de professeur des universités en économie appliquée par l'université de Cantabrie, le [2].
Des débuts politiques très rapides
[modifier | modifier le code]Le , il est élu député de Madrid au Congrès des députés, siège à la commission de l'Économie et du Commerce, et à la commission des Budgets. Réélu le , il démissionne le 28 mai suivant, trois semaines après avoir été nommé secrétaire d'État à l'Économie du ministère de l'Économie et des Finances, dirigé par Rodrigo Rato[3].
Il intègre le comité exécutif du PP en le , aux côtés de plusieurs autres ministres, à l'occasion du XIIIe congrès du parti[4].
Ministre d'Aznar
[modifier | modifier le code]Il est réélu député, dans la province de Jaén, le . Le 28 avril suivant, lors de la formation du second gouvernement de José María Aznar, il est nommé ministre des Finances. La création de ce ministère, et le choix de son titulaire, portent la marque de Rodrigo Rato[5]. À peine nommé, il annonce au Congrès que le déficit public atteindra 0,4 % du produit intérieur brut, soit deux fois moins qu'initialement prévu[6]. À la fin de l'année 2003, les comptes publics affichent un excédent de 0,3 %, une première dans l'histoire espagnole[7].
L'éloignement
[modifier | modifier le code]Aux élections générales du , il est de nouveau élu député de Jaén mais le PP perd le pouvoir au profit du Parti socialiste ouvrier espagnol. Il est donc contraint à la démission le 18 avril suivant. Il démissionne dès le 6 mai, après avoir été placé en sixième position sur la liste du PP pour les élections européennes du 13 juin 2004[8].
Le retour au premier plan
[modifier | modifier le code]Le , il est réélu au Congrès des députés, pour Madrid, quittant alors le Parlement européen. À l'ouverture de la nouvelle législature, mi-avril, il devient le porte-parole du groupe PP à la commission de l'Économie[9]. Il renforce son contrôle sur les questions économiques au sein de la droite espagnole, avec son élection comme coordinateur du comité exécutif pour l'Économie lors du XVIe congrès du PP, à Valence, le 22 juin suivant[10].
Ministre de Rajoy
[modifier | modifier le code]Lors des élections générales du , il est élu député de Séville, après le renoncement de Soledad Becerril à conduire de nouveau la liste conservatrice[11]. Le 22 décembre suivant, il est nommé ministre des Finances et des Administrations publiques par Mariano Rajoy, étant ainsi chargé de la politique budgétaire et des relations avec les communautés autonomes[12].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Portefeuille des Administrations publiques jusqu'au 4 novembre 2016.
- (es) « Resolución de 13 de octubre de 1988, de la Universidad de Cantabria, por la que se nombra a don Cristóbal Montoro Romero Catedrático de Universidad en el área de «Economía Aplicada». », site du Bulletin officiel de l'État
- (es) « Real Decreto 779/1996, de 7 de mayo, por el que se nombra a don Cristóbal Ricardo Montoro Romero Secretario de Estado de Economía. », site du Bulletin officiel de l'État
- (es) « Josep Piqué aprovecha el congreso para afiliarse y entrar en el Comité Ejecutivo », El País, le
- (es) « Aznar asciende a Rajoy y mantiene a Rato al frente de la política económica », El País, le
- (es) « Montoro reduce a la mitad el objetivo de déficit y afirma que mantendrá la inversión », El País, le
- (es) « Las cuentas del Estado cierran 2003 con un superávit histórico del 0,3% », El País, le
- (es) « Cristóbal Montoro y Pilar del Castillo dejan sus escaños para presentarse a las europeas el 13-J », El País, le
- (es) « El PP ultima su equipo de portavoces sectoriales », El País, le
- (es) « El líder fulmina a los críticos », El País, le
- (es) « El PP sitúa a Montoro en la lista de Sevilla », El País, le
- (es) « Un Gobierno de amigos y fieles », El País, le
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ministre espagnol de l'époque démocratique
- Ministre espagnol des Finances
- Député européen élu en Espagne 2004-2009
- Personnalité du Parti populaire (Espagne)
- Personnalité politique andalouse
- Député de la province de Jaén
- Député de la province de Madrid
- Député de la province de Séville
- Député espagnol de la Ve législature
- Député espagnol de la VIe législature
- Député espagnol de la VIIe législature
- Député espagnol de la VIIIe législature
- Député espagnol de la IXe législature
- Député espagnol de la Xe législature
- Député espagnol de la XIe législature
- Député espagnol de la XIIe législature
- Grand-croix de l'ordre de Charles III d'Espagne
- Grand-croix de l'ordre d'Isabelle la Catholique
- Professeur à l'université de Cantabrie
- Étudiant de l'université autonome de Madrid
- Naissance en juillet 1950
- Naissance à Jaén (Espagne)