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Cyclops

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Larve nauplius de Cyclops
(notez l'œil médian rouge).

Cyclops est un des genres les plus communs de la sous-classe des copépodes, crustacés aquatiques de petite taille. Ce genre comprend plus de 100 espèces, vivant toutes en eau douce. Le nom de ce genre vient du mot Cyclops, le cyclope de la mythologie grecque, car les espèces de ce genre ne possèdent qu'un œil médian.

Description

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Les Cyclops ont une longueur qui varie de 0,5 à 5 mm. Le corps est clairement divisé en deux zones : la partie antérieure, de forme ovale, est constituée par la tête et les cinq premiers segments thoraciques. La partie postérieure, beaucoup plus mince, est constituée du sixième segment thoracique et des quatre segments abdominaux, prolongés par deux appendices caudaux. Les Cyclops ont cinq paires de pattes, même si elles ne sont pas toujours très visibles.

Leur natation est saccadée[1].

Alimentation

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Les Cyclops se nourrissent de protozoaires (paramécies par exemple) et de petits crustacés (daphnies)[2], mais aussi de débris animaux et végétaux.

Reproduction

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La première paire d'antennes, assez longue, est utilisée par le mâle pour agripper la femelle pendant l'accouplement. Les femelles portent les œufs dans deux petits sacs accrochés à leur corps. Les larves, de type nauplius, sont nageuses.

Habitat et répartition

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Le genre Cyclops est très cosmopolite en eau douce, et moins fréquent en eau saumâtre. Ces espèces vivent dans les plans d'eau stagnants ou à courant faible, près des rives couvertes de végétation généralement.

Importance écologique

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Les Cyclops servent de nourriture à un grand nombre d'animaux, comme les poissons et les alevins. Il s'agit d'une source de nourriture d'autant plus importante que leur reproduction est rapide. Ils sont de fait un élément important des réseaux alimentaires aquatiques[2].

Importance médicale

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Les Cyclops sont impliqués dans certaines parasitoses en tant qu'hôte intermédiaire, c'est-à-dire qu'ils hébergent la forme larvaire (métazoaires) ou la forme asexuée (protozoaires) du parasite :

Dans ces deux cas ils hébergent la forme larvaire du parasite (microfilaire pour Dracunculus medinensis et Coracidium, puis larve procercoïde pour les Diphyllobothrium). C'est ainsi qu'il contamine l'homme qui l'ingère en buvant de l'eau (cas de la filaire de Médine) ou en mangeant un poisson l'ayant lui-même précédemment ingéré (cas des Diphyllobothrium où le poisson joue dans ce cas le rôle de second hôte intermédiaire puisque la larve y subit de nouveau une différenciation).

Liste des sous-taxons

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Selon ITIS (25 mars 2012)[4] :

Notes et références

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  1. Strickler, J. R., (1975), Swimming of planktonic Cyclops species (Copepoda, Crustacea) : pattern, movements and their control. In T. Y.-T. Wu, C. J. Brokaw & C. Brennan (eds), Symposium on Swimming and Flying in Nature, vol. 2. Plenum, New York: 599–613.
  2. a et b Aquabase 2007
  3. JLM Sampaio, VP Andrade, MC Lucas et al., « Diphyllobothriasis »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur DPDx ; http://www.dpd.cdc.gov, Division of Parasitic Diseases and Malaria ; Centers for Disease Control and Prevention, (consulté le ).
  4. Integrated Taxonomic Information System (ITIS), www.itis.gov, CC0 https://doi.org/10.5066/F7KH0KBK, consulté le 25 mars 2012

Références taxonomiques

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Liens externes

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