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Daniel Perea y Rojas

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Daniel Perea y Rojas
Portrait de Daniel Perea y Rojas dans le Gran Diccionario Taurómaco
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activités
Fratrie
signature de Daniel Perea y Rojas
Signature

Daniel Perea y Rojas ( - ) est un dessinateur et peintre espagnol, frère d'Alfredo Perea.

Librar la acometida, aquarelle par Daniel Perea (La Lidia, 1894).

Né en 1834[1], il est sourd et muet de naissance[2]. Il est le frère de l'artiste Alfredo Perea[2] et a aussi une sœur, Julia Perea, mariée avec le peintre Martín Rico[3]. Professeur au collège des sourds-muets de Madrid[1], il décède en avril 1909 à Madrid, et est enterré au cimetière de la Sacramental de San Lorenzo y San José[4],[1].

Il s'est spécialisé, entre autres, dans le genre de la caricature[5] et dans celui de la peinture taurine — pendant de nombreuses années, il a « donné vie » au journal La Lidia (es) avec ses illustrations[2], pour lesquelles il s'est fait connaître[1] ; la presse de l'époque le décrit comme « le meilleur dessinateur de scènes taurines que nous avons »[6].

Mariano de Cavia (es)en vient à le qualifier de « [le] Chéret madrilène, l'authentique, l'original et fécond Daniel Perea », en référence à son travail d'affichiste[7]. Il a aussi travaillé pour des revues comme Le Musée Universel ou Gil Blas[5].

Références

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  1. a b c et d A. de Madrid, Crónica gráfica, Madrid, (lire en ligne), p. 17-18
  2. a b et c José Sánchez de Neira, Gran diccionario taurómaco, Madrid, (lire en ligne), p. 579
  3. Jesús Rubio Jiménez, Retratos en blanco y negro. La caricatura de teatro en la prensa (1939-1965), Madrid, Centro de Documentación Teatral, (ISBN 978-84-87731-63-1), p. 51
  4. « Daniel Perea », El Toreo, Madrid, no 2.046,‎ , p. 4 (ISSN 2172-5152, lire en ligne)
  5. a et b Manuel Ossorio y Bernard, Galería biográfica de artistas españoles del siglo XIX, Madrid, Imprenta de Ramón Moreno, (lire en ligne), p. 107
  6. P. Millán, « Exposición de Bellas Artes », El País, Madrid, no 1.860,‎ , p. 1-2 (ISSN 2171-3901, lire en ligne)
  7. Mariano de Cavia, « Crónicas momentáneas », El Liberal, Madrid, no 4.848,‎ (ISSN 2174-6648, lire en ligne)

Bibliographie

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Liens externes

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