Aller au contenu

Diane de Margerie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Diane de Margerie
Diane de Margerie en 2017.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière de Saint-Maixme-Hauterive (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Diane Jeanne Marie Jacquin de MargerieVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Père
Fratrie
Conjoint
Dominique Fernandez (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Fabrizio Pignatelli, Laetitia Fernandez, Ramon Fernandez
Autres informations
Genre artistique
Distinctions
Œuvres principales
Le Ressouvenir (d) (), Aurore et George (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Diane de Margerie, née le à Paris et morte le dans la même ville, est une femme de lettres et traductrice française.

Diane Jeanne Marie Jacquin de Margerie[1] est la fille de Jenny Fabre-Luce (1896-1991) et de Roland de Margerie[2] (1899-1990). Son père était le neveu de l'écrivain Edmond Rostand. Sa mère était amie de l'écrivain autrichien Rainer Maria Rilke[3].

Diane de Margerie est la sœur de Bertrand de Margerie (1923-2003), jésuite et théologien, et d'Emmanuel de Margerie (1924-1991), ambassadeur de France.

Elle épouse en premières noces en 1950 Ricardo Pignatelli della Leonessa (1927-1985), futur ambassadeur d'Italie au Nigeria, avec lequel elle a en 1952 un fils, Fabrizio Pignatelli della Leonessa[3]. Elle épouse en secondes noces en 1961 l'écrivain Dominique Fernandez ; le couple aura une fille, Laetitia Fernandez, et un fils, Ramon Fernandez, avant de divorcer en 1971.

Elle ne doit pas être confondue avec son homonyme, Diane de Margerie, fille de Christophe de Margerie et Bernadette Prud'homme.

Romancière, critique littéraire, nouvelliste, biographe, traductrice, Diane de Margerie est l'auteur d'une œuvre diverse.

Membre du jury du prix Femina, elle a elle-même reçu plusieurs récompenses. Elle a vécu en Chine et en Italie.

Son œuvre fait une large place à l'autobiographie. Dans La Femme en pierre (1989) qui inaugure chez Gallimard la collection « L'un et l'autre », Diane de Margerie célèbre la cathédrale de Chartres, ville où elle habite. Avec Isola, Retour des îles Galapagos, elle relate, sous la forme d'un journal, un séjour loin de tout.

Diane de Margerie a publié de nombreux articles de critique dans l'Encyclopædia Universalis, La Quinzaine littéraire, Le Figaro littéraire, La Nouvelle Revue française et Le Monde.

Traductrice de l'anglais, elle a traduit des textes d'Henry James, Edith Wharton et John Cowper Powys qu'elle a également préfacés.

Elle est membre du jury du prix Sévigné.

Elle meurt le à Paris, à l'âge de 95 ans[4]. Elle est inhumée au cimetière de Saint-Maixme-Hauterive (Eure-et-Loir)[5].

Publications

[modifier | modifier le code]
  • Le Détail révélateur, roman, Flammarion, Paris, 1974, rééd. 2007.
  • Le Paravent des enfers, roman, Flammarion, Paris, 1976.
  • L’Arbre de Jessé, roman, Flammarion, Paris, 1979.
  • La Volière, récit, Balland, Paris, 1979, rééd. Gallimard, coll. « Folio », Paris, 1995.
  • Ailleurs et autrement, nouvelles, Flammarion, Paris, 1980.
  • Duplicités, nouvelles, Flammarion, Paris, 1982, rééd. Gallimard, coll. « Folio », Paris, 1995.
  • Le Ressouvenir, Flammarion, Paris, 1985, rééd. Gallimard, coll. « Folio », Paris, 1988.
  • La Femme en pierre, Gallimard, coll. « L'un et l'autre », Paris, 1989.
  • L'Empereur Ming vous attend, Gallimard, Paris, 1990.
  • Marcel Proust (Marcel et Léonie), Christian Pirot, 1992.
  • Le Jardin secret de Marcel Proust, album, photographies d'André Martin, Éditions Albin Michel, Paris, 1994.
  • Dans la spirale, Gallimard, coll. « Haute Enfance », Paris, 1996.
  • Bestiaire insolite du Japon, Albin Michel, Paris, 1997.
  • Autour de Gustave Moreau, Christian Pirot, 1998.
  • Edith Wharton, lecture d'une vie, biographie, Flammarion, Paris, 2000.
  • Maintenant, Mercure de France, Paris, 2001.
  • Isola, Retour des îles Galapagos, Éditions Pauvert, Paris, 2003
  • Aurore et George, (sur George Sand), Albin Michel, Paris, 2004.
  • L’Étranglée, roman, Mercure de France, Paris, 2006
  • Noces d'encre, essai, Philippe Rey, 2007
  • La Passion Brando, Albin Michel, Paris, 2008
  • Proust et l’obscur, essai, Albin Michel, 2010.
  • Passion de l’énigme, Mercure de France, 2012.
  • Éclats d’insomnie, Grasset, 2013
  • De la grenouille au papillon, Arléa, 2016
  • Mon éventail japonais, Philippe Rey, 2016
  • A la recherche de Robert Proust, Flammarion, 2016

Distinctions

[modifier | modifier le code]

Décorations

[modifier | modifier le code]

Diane Marie Jacquin de Margerie est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur le au titre de « romancière, traductrice ; 34 ans d'activités littéraires »[1], faite chevalier de l'ordre le [6] puis promue au grade d'officier dans l'ordre le au titre de « romancière, traductrice »[6].

Elle est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national du Mérite puis promue au grade d'officier dans l'ordre. Elle est faite officier de l'ordre le et promue au grade de commandeur dans l'ordre le au titre de « romancière, traductrice »[7].

Le , elle est nommée au grade de commandeur dans l'ordre des Arts et des Lettres[8].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Décret du 29 mars 2002 portant promotion et nomination.
  2. Roland de Margerie, Tous mes adieux sont faits, Mémoires inédits de Roland de Margerie, édition en cinq volumes préparée par Laure de Margerie-Meslay, New York, 2012
  3. a et b René de Ceccatty, Les Cinq portes de la fraternité poétique, [lire en ligne].
  4. dépêche AFP, « Mort de la romancière Diane de Margerie », sur le site du quotidien Le Figaro, (consulté le ).
  5. Cimetières de France et d'ailleurs
  6. a et b Décret du 3 avril 2015 portant promotion et nomination.
  7. Décret du 16 mai 2008 portant promotion et nomination.
  8. Archives des nominations et promotions dans l'ordre des Arts et des Lettres.

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • "Dossier : Diane de Margerie", Les Moments Littéraires, no 31, 2014.

Liens externes

[modifier | modifier le code]