Discussion:Sacré

Définition

je propose ceci :

Le sacré (opposé à profane) est une disposition morale et/ou spirituelle séparant un groupe ou une société humaine de différents éléments qui la composent, la définissent ou la représentent (personnes, objets, actes, idées, valeurs), entre ce qui relève du monde humain et ce qui relève pour eux d'un domaine séparé, inviolable, privilégié par son contact avec une divinité, inspirant crainte et respect et protégé par un tabou. Chrisidangel 16 avril 2006 à 10:30 (CEST)

Utopie du sacré ?

Dans l'article concerné au deuxieme paragraphe est écrit :

"Il désigne ce qui est inaccessible, indisponible, mis hors du monde normal, et peut être objet de dévotion et de peur."

Cette manière de décrire le sacré vient surement de la pensée ayant pour expression: " c'est sacré ! " Au sens de " défendu / protégé " d'ou surement l'idée d'inaccessible , d'indisponible etc ...

Mon point est le suivant :

Je ne crois pas que le sacré ait vocation à être "inaccessible, indisponible, hors de la normalité"...

Autre remarque : l'article est très orienté. Des critiques sur la pertinence de la notion de sacré auraient été bienvenues. Que ce soit celle de Bataille qui identifie le sacré dans toutes les activités qui nous sortent de l'ordinaire, comme le dimanche ou les jours feriés. Sans doute M Camille Tarot au lieu de rédiger 500 pages aurait dû se demander si la notion de sacré n'était pas une invention des sociétés occidentales, après Mauss, et transposé dans les cultures extérieures. Peut-on réellement penser que les cultures animistes font un usage du sacré. Le sacré est vraisemblablement un concept creux. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 41.202.214.210 (discuter), le 16 janvier 2023 à 16:14 (CET)

hierarchie du sacré

Une bonne partie de l'explication du spectre du terme "sacré" est basé sur des catégorisations à relations verticales. L'exemple le plus flagrant dans est le paragraphe prénommé "Sacré et échelle de forces". Ceci est pour la compréhension du sacré dans sa dimension subjective, à mon sens réducteur. Il manque par exemple une dimension relative horizontale de l'espace temps qu'occupe le champs du sacré ( = notion de Profane ? ) . Ce qui nous ferait deux dimensions. Pour la 3d il faut encore une profondeur. Et pour la 4d une variation de l'image dans le temps. Avec laquelle on commencerait à se rapprocher finement de la réalité.

Par ailleurs les adjectifs qualifiants le sacré présents dans ce tableau-exemple-grille de lecture, me semblent très Humano-centré.

Bon en même temps il est clairement dit que c'est l'échelle de Monsieur Assaraf :

Je me demande donc qu'est ce que sera pour lui dans son échelle : " une rencontre fortuite (2) / avec Dieu (10)" ? = Alors (5) Ancetres ?! Cet homme cherche là à faire de la religion une science, non ?

N'y aurait il pas de manières plus fines d'observer le sacré ? Observer ce qui relie ? ce qui sépare ? leur dynamique et interpénétration . Ah! c'est marrant : Science vient étymologiquement de Couper/séparer, et Religion de Relier. Alors quelle est la dynamique de couper ce qui relie ? ... déconstruire . pour reconstruire.

L'échelle de M. Assaraf ne me convient pas : Je trouve qu'une rencontre fortuite à sa place au niveau 10 avec Dieu, les chiens les enfants les femmes les noirs les blancs les jaunes et les pas mûres. Je trouve que le sacré est ce que l'on fait en ritualisant. En donnant du sens à toutes choses, en leurs donnant à toute une place qui encense leur existences, je rétablis alors l'équilibre et l'harmonie entre moi et les choses, les choses et les choses. Et je trouve ma place ni plus haut ni plus bas qu'un arbre. Parce que la vie est sacré, pas moi. Ni un dieu ou une fourmis seule. Mais leur relation. Et leur relation se place dans l'espace temps - Que nous traversons tous en même temps - Mais même a differents niveau : Vous vous occupez souvent d'une fourmis vous ? et la fourmis s'occupe-t-elle souvent de vous ? Cela n'empeche pas que vous respectiez la fourmis si vous la croisez. Ou que vous la tuez sans vous en rendre compte ou avec intentions. Et qu'elle prenne peur de votre précense si elle vous reconnais, vous monte dessus avec intérêt, ou vous évite simplement tel un mur dont elle n'aime pas l'aspect. Faites vous du sacré des choses hautes ? tel que vous aimeriez vous y voir ? Ou faites vous du sacré toutes choses : hautes, basses, gauches et droites. Tel que la vie vous a fait : complète et en direction d'un équilibre qui trouve sa plénitude dans toutes les directions ?