Djéseret-Ânkh-Nebty
Djéseret-Ânkh-Nebty | |||||||
Plaquette en ivoire du complexe pyramidal de Sekhemkhet avec le nom controversé de Nebty (à droite)[1] | |||||||
Nom en hiéroglyphe |
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Transcription | Ḏsr.t-ˁnḫ-Nb.tj | ||||||
Période | Ancien Empire | ||||||
Dynastie | IIIe dynastie | ||||||
Fonction principale | reine ? | ||||||
Famille | |||||||
Conjoint | Sekhemkhet ? | ||||||
Sépulture | |||||||
Emplacement | Complexe funéraire de Sekhemkhet | ||||||
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Djéseret-Ânkh-Nebty (ou Djéseretnebty) est peut-être le nom d'une ancienne reine égyptienne. Puisque ce nom apparaît sans aucun titre de reine, les égyptologues contestent la véritable signification et lecture de ce nom[2].
Preuve
[modifier | modifier le code]Le nom Djéseret-Ânkh-Nebty ou Djéseret-Nebty apparaît sur des plaquettes en ivoire, trouvées dans les galeries souterraines sous la pyramide du roi de la IIIe dynastie Sekhemkhet à Saqqarah[3]. Il est écrit avec le signe de nebty commun, mais pas avec un titre personnel qui pourrait identifier si la personne était un membre de la royauté égyptienne ou qu'il s'agissait seulement d'un nom. Des égyptologues comme Toby Wilkinson et Zakaria Goneim lisent l'inscription comme Djéser-Ttj et l'identifient avec le nom du cartouche du pharaon Téti (Ttj) de la table des rois à Abydos[3].
Hans Wolfgang Helck, Peter Kaplony et Jean-Pierre Pätznik lisent plutôt le nom comme Djéseret-Ânkh-Nebty (« Le noble qui vit pour les deux dames ») et le voient comme le nom d'une épouse du roi Sekhemkhet. Ils indiquent plusieurs sceaux d'argile trouvés à Éléphantine, qui montrent le nom d'Horus de Sekhemkhet alternant avec le nom de Nebty Hetep-Ren-Nebty et postulent que cela pourrait être le nom de naissance original de Sekhemkhet[2],[4].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Zakaria Goneim, Horus Sekhemkhet, p. 21 et seq. ; voir aussi Toby Wilkinson, Early dynastic Egypt, p. 98 et seq..
- Hans Wolfgang Helck, Untersuchungen zur Thinitenzeit, Harrassowitz, Wiesbaden, 1987, (ISBN 3-447-02677-4), p. 108, 117.
- Toby Wilkinson, Early Dynastic Egypt, Routledge, London/New York, 1999, (ISBN 0-415-18633-1), p. 98.
- Peter Kaplony, Die Inschriften der Ägyptischen Frühzeit, volume 1, Harrassowitz, Wiesbaden, 1963, p. 538–540.