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Engomer

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Engomer
Engomer
Le Lez à Engomer.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Ariège
Arrondissement Saint-Girons
Intercommunalité Communauté de communes Couserans-Pyrénées
Maire
Mandat
Jean-Claude Le Hir
2020-2026
Code postal 09800
Code commune 09111
Démographie
Gentilé Engomerois
Population
municipale
312 hab. (2021 en évolution de +9,86 % par rapport à 2015)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 56′ 51″ nord, 1° 03′ 37″ est
Altitude Min. 448 m
Max. 1 120 m
Superficie 7,60 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Saint-Girons
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Couserans Ouest
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Engomer
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Engomer
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Engomer
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Engomer
Liens
Site web engomer.fr

Engomer est une commune française, située dans l'ouest du département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Couserans, pays aux racines gasconnes structuré par le cours du Salat.

Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par le Lez, le ruisseau d'Astien et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises, la commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « chars de Moulis et de Liqué, grotte d'Aubert, Soulane de Balaguères et de Sainte-Catherine, granges des vallées de Sour et d'Astien ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Engomer est une commune rurale qui compte 312 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 964 habitants en 1841. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons. Ses habitants sont appelés les Engomerois ou Engomeroises.

Géographie

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Cartographies interactive et OpenStreetMap
Carte
La commune dans le département
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
  1. Carte dynamique
  2. Carte Openstreetmap
  3. Carte topographique
  4. Carte avec les communes environnantes


Commune des Pyrénées située dans l'aire d'attraction de Saint-Girons, traversée par le Lez, affluent du Salat venu du versant nord des Pyrénées centrales, et par la route départementale 618, accès très prépondérant vers les vallées supérieures, Engomer constitue la porte d'entrée du Castillonnais. Elle fait partie de la communauté de communes Couserans - Pyrénées et du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises. Les communes limitrophes sont Balaguères, Castillon-en-Couserans, Cescau et Moulis.

Communes limitrophes d’Engomer[1]
Balaguères
Engomer Moulis
Cescau Castillon-en-Couserans

Géologie et relief

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La commune est située dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches pour partie sédimentaires et pour partie métamorphiques datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans les feuilles « no 1073 - Aspect » et « no 1074 - Saint-Girons » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[2],[3] et leurs notices associées[4].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 7,60 km2[5],[Note 1]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 7,64 km2[3]. Son relief est particulièrement découpé puisque la dénivelée maximale atteint 672 mètres. L'altitude du territoire varie entre 448 m et 1 120 m[8].

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Engomer.

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[9]. Elle est drainée par le Lez, le ruisseau d'Astien, le Clot et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[10],[11].

Le Lez, d'une longueur totale de 35,8 km, prend sa source dans la commune de Sentein et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le Salat à Saint-Girons, après avoir traversé 11 communes[12].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 071 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lorp-Sentaraille à 8 km à vol d'oiseau[15], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 973,2 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Au , Engomer est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Girons, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 70 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (56,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,7 %), prairies (33,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,5 %), zones urbanisées (4,3 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Les hameaux d'Astien, Loutrein, Sansou sont constituants de la commune.

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 243, alors qu'il était de 237 en 2013 et de 246 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 58,8 % étaient des résidences principales, 25,5 % des résidences secondaires et 15,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 90,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 9,4 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Engomer en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (25,5 %) supérieure à celle du département (24,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 70,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (73,2 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 3].

Le logement à Engomer en 2018.
Typologie Engomer[I 2] Ariège[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 58,8 65,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 25,5 24,6 9,7
Logements vacants (en %) 15,6 9,7 8,2

Risques majeurs

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Zonage de l'aléa retrait-gonflement des argiles sur la commune d'Engomer.

Le territoire de la commune d'Engomer est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[23],[24].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[25].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune d'Engomer[26]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[27].

Peut-être du nom de personne germanique Ingomares, attesté dans le Polyptyque de Wadalde (NPAG, I, 145a)[28].

Le nom en occitan est Angomèr. Sur la carte de Cassini le village est appelé Angoumer, ce qui correspond à la prononciation occitane d'Angomèr.[29]

Une forge à la catalane existait dès le Moyen Âge à l’entrée du village. En 1808, elle est transformée en fonderie pour fabriquer des boulets de canon pour la guerre d'indépendance espagnole. Environ 300 ouvriers y travaillaient en 1818. L'activité s'arrêta au milieu du XIXe.

Sous le Consulat et l’Empire, l’État reprend les forêts aux communes et en , les besoins en charbon de bois des forges d’Engomer ont nettement contribué à la « Guerre des Demoiselles »[30] qui commença dans le Castillonnais.

Engomer disposait d'au moins deux moulins. L'un d'eux est visible sur le site[31] il fait actuellement l'objet d'une restauration. L'autre a été transformé en fromagerie.

Le tramway électrique de la ligne de Saint-Girons à Castillon et à Sentein a desservi la commune de 1911 à 1937.

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune d'Engomer est membre de la communauté de communes Couserans-Pyrénées[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Lizier. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[32].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Saint-Girons, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Couserans Ouest pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[33].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2001 Pierre Ferré    
mars 2001 2008 Édouard Bareille    
mars 2008 2014 Joël Seille    
mars 2014 mai 2020 Rémy Toulza[34]   Cadre (secteur privé)
mai 2020 En cours Jean-Claude Le Hir[35]   Ancien Cadre
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37]. En 2021, la commune comptait 312 habitants[Note 3], en évolution de +9,86 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
738640666707869918964944889
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
840766797784733702712644635
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
600581537512503385510439386
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
366326318321293257273275275
2017 2021 - - - - - - -
297312-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018, la commune compte 141 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 274 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 680 [I 6] (19 820  dans le département[I 7]).

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 8] 9 % 10,4 % 10,2 %
Département[I 9] 8,9 % 11,1 % 11,2 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 169 personnes, parmi lesquelles on compte 71,2 % d'actifs (61 % ayant un emploi et 10,2 % de chômeurs) et 28,8 % d'inactifs[Note 5],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Girons, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 89 emplois en 2018, contre 80 en 2013 et 66 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 106, soit un indicateur de concentration d'emploi de 83,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,7 %[I 12].

Sur ces 106 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 35 travaillent dans la commune, soit 33 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 85,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,9 % les transports en commun, 9,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

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22 établissements[Note 6] sont implantés à Engomer au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 15]. Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,8 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 22 entreprises implantées à Engomer), contre 27,5 % au niveau départemental[I 16].

Au lieu-dit la Forge, se trouve une entreprise papetière fondée en 1895 par Léon-Alexandre Martin et toujours gérée par la famille. Avec une quarantaine d'employés, les papeteries Léon Martin produisent des papiers spéciaux de faibles grammages (18 g au m²) susceptibles d'être personnalisés et proposés notamment à des clients prestigieux en France et pays limitrophes. Certifiée ISO 9001 et Imprim'Vert, produisant sur site 60 % de son électricité, ayant une politique environnementale exemplaire en matière de gestion des déchets et effluents, l’entreprise a été lauréate en 2012 du Grand Prix « entreprise familiale » lors de la 4e édition des Grands Prix de l’économie Objectifnews.

Au village se trouve une fromagerie artisanale qui fabrique depuis 1979 "L'estive", fromage de vache de type Bethmale élaboré dans la tradition des Pyrénées centrales. Elle est couplée à un atelier de produits alimentaires (millas, raviolis, aligot) et à une boutique.

"La Ferme du Mountagnol" propose cueillette des petits fruits et confitures, coulis, sirops à base de plantes et de fruits et aussi jus de pommes et crème de châtaignes..

Agriculture

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La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région pyrénéenne »[40]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est l'élevage d'ovins et de caprins[41].

1988 2000 2010
Exploitations 31 15 13
Superficie agricole utilisée (ha) 451 517 443

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 31 lors du recensement agricole[Note 9] de 1988 à 15 en 2000 puis à 13 en 2010[41], soit une baisse de 58 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[43]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 451 ha en 1988 à 443 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 15 à 34 ha[41].

Vie pratique

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Outre son école primaire[44], son bureau de poste, le café du coin[45], sa salle des fêtes, son marché de producteurs du dimanche matin organisé par Les fermes buissonnières[46], la commune compte plusieurs commerces en son centre dont un café-restaurant. Également, une épicerie associative gérée par des bénévoles a été créée en 2012[47], financée par un appel à souscription auprès des consommateurs et citoyens de la commune et des alentours; elle propose des produits locaux, une large gamme de produits issus de l'agriculture biologique et des produits de grande distribution.

Lieux et monuments

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la Chapelle Saint-Michel à Loutrein.
  • Église Saint-Saturnin (XIXe siècle)
  • Chapelle Saint-Michel datant du XVe siècle et inscrite à l'inventaire des monuments historiques en 1995. Une association a été créée pour la connaissance et la restauration de cet édifice..
  • Château au village.

Personnalités liées à la commune

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Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[6],[7]
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  5. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  6. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  7. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[42].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune ».
  2. a b et c « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Engomer - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Engomer - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Engomer » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 en Ariège » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Engomer » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Engomer » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Engomer » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 en Ariège » (consulté le ).

Autres sources

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. « Carte géologique d'Engomer » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune d'Engomer », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
  4. « Notice associée à la feuille no 1074 - Saint-Girons de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
  5. Insee, « Comparateur de territoire - Commune d'Engomer », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  6. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
  7. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
  8. voir le répertoire géographique des communes (RGC) 2014 en cliquant ici.
  9. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Fiche communale d'Engomer », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  11. « Carte hydrographique d'Engomer » sur Géoportail (consulté le 29 octobre 2021).
  12. Sandre, « le Lez »
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  14. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  15. « Orthodromie entre Engomer et Lorp-Sentaraille », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station Météo-France « Saint-Girons » (commune de Lorp-Sentaraille) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Saint-Girons » (commune de Lorp-Sentaraille) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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