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Epsilon Pegasi

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Epsilon Pegasi
Enif
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 21h 44m 11,16s
Déclinaison +09° 52′ 30,01″
Constellation Pégase
Magnitude apparente 2,38

Localisation dans la constellation : Pégase

(Voir situation dans la constellation : Pégase)
Caractéristiques
Type spectral K2Ib
Indice U-B 1,7
Indice B-V 1,52
Variabilité irrégulière
Astrométrie
Vitesse radiale 4,7 km/s
Mouvement propre μα = 30,02 mas/a
μδ = 1,38 mas/a
Parallaxe 4,85 ± 0,84 mas
Distance 670 al
(210 pc)
Magnitude absolue −4,19
Caractéristiques physiques
Masse ~ 11 M
Rayon 150 R
Luminosité 6 700 L
Température 4 460 K

Désignations

Enif, ε Peg, 8 Peg, HR 8308, HD 206778, BD+09°4891, FK5 815, HIP 107315, SAO 127029[1]

Epsilon Pegasi (ε Peg / ε Pegasi), également nommée Enif, est l'étoile la plus brillante de la constellation de Pégase. Avec une magnitude apparente de 2,39, elle précède de peu Scheat.

Nomenclature

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la figure de الفرس al-Faras, dans une édition du traité de ᶜAbd al-Raḥmān al-Sūfī al-Ṣūfī "ca." 1009, Bodleian Library, Oxford. جحفلة الفرس Ğaḥfalat al-Faras est le nom porté par ε Peg sur ce dessin.

Enif est le nom approuvé pour ε Peg par l’Union astronomique internationale (UAI)[2]. C’est l’arabe الفرس أنف Anf al-Faras, « le Nez du Cheval »[3]. , nom rare donné dans le cadre du ciel gréco-arabe, les noms les plus fréquents donnés pour cette étoile de l’astrolabe étant فم الفرس Fum al-Faras, « la Bouche du Cheval », et جحفلة الفرس Ğaḥlafat al-Faras, « la Lippe du Cheval ». Mais il doit figurer sus l’astrolabe puisqu’il est introduit par Jean de Londres (1246) sous la forme cinf .i. muscida equi[4]. À la fin du Moyen Âge, on lit Enif, Scaligero Enf Alpheras dans l’Uranometria de Johann Bayer (1603)[5], nom relevé par Richard Allen (1899)[6], et qui se perpétue dans les catalogues du XXe siècle[7],[8].

Autres noms venus du ciel arabe :

Fum al Faras, est l’arabe فم الفرس Fum al-Faras, « la Bouche du Cheval »[9], que ᶜAbd al-Raḥmān al-Ṣūfī relève sur l’astrolabe[10],[11]. Figurant dans le traité d'al-Qazwīnī (XIIIe s.) édité par Christian Ludwig Ideler (1806), lequel donne la transcription‘fom el feres‘[12], il est relevé comme nom dans des catalogues du XIXe siècle par Richard Hinckley Allen (1899)[13], qui contribue à le maintenir[14].

Jahfelez alferaz est l‘arabe جحفلة الفرس Ğaḥfalat al-Faras, « la Lippe du Cheval ». Ce nom est également relevé sur l’astrolabe par ᶜAbd al-Raḥmān al-Ṣūfī[11]. Introduit sous la forme ‘jachlefez alferaz‘ dans le Tables tolédanes (XIIIe s.)[15], on le retrouve, probablement à partir de Christian Ludwig Ideler (1806)[16], chez Richard Hinckley Allen (1899)[17], à partir de qui il figure comme nom dans les catalogues[18].

Propriétés

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C'est une supergéante orange, environ 175 fois plus grande que le Soleil et 11 fois plus massive, dans la dernière phase de son évolution stellaire et peut donc être considérée comme une étoile mourante. Bien qu'Enif n'ait plus que quelques millions d'années devant elle, on ne sait toujours pas si elle va exploser en une supernova ou simplement devenir une naine blanche, car sa masse se trouve à la limite entre les étoiles destinées à exploser et celles destinées à s'effondrer. Elle est cataloguée comme étoile variable, car elle a procédé à l'éjection d'une vaste quantité de matière en 1972 qui a amené temporairement sa magnitude jusqu'à 0,70.

Dans la fiction

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Epsilon Pegasi est l'emplacement d'un avant-poste majeur dans le jeu FreeSpace 2, la Station Enif.

Références

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  1. (en) * eps Peg -- Long-period variable star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  2. (en) IAU, « Star Names », 2021. »
  3. Roland Laffitte, « Étymologie des noms arabes d'étoiles, sur le site de la Selefa (Société d’Études Lexicographiques et Étymologiques Françaises & Arabes, 31 déc. 2002, p. 10. »
  4. (de) Paul Kunitzsch, « Typ VI », in : Typen von Sternverzeichnissen in astronomischen Handshriften des zehnten bis vierzehnten Jahrhunderts, Wiesbaden : Harrassowitz, 1966, p. 43.
  5. (la)Johann Bayer, Uranometria, omnium asterismorum continens schemata, nova methodo delineata…, Augusta Vindelicorum : C. Mangus, 1603, fol. 19r.
  6. (en) Richard Hinkley Allen, « Star-names and their meaning, New York & al., G. E. Stechert, 1899, p. 327. »
  7. (de) Paul Kunitzsch, Arabische Sternnamen in Europa, Wiesbaden : Otto Harrassowitz, 1959, p. 162-163.
  8. Roland Laffitte, Héritages arabes... , p. 193.
  9. Roland Laffitte, Étymologie des noms arabes d'étoiles, op. cit. sur le site de la Selefa (Société d’Études Lexicographiques et Étymologiques Françaises & Arabes, 31 décembre 2002, p. 10.
  10. (ar) ᶜAbd al-Raḥmān Abū l-Ḥusayn b. ᶜUmar al-Ṣūfī, «  Kitāb Ṣuwar al-kawākib al-ṯābita, 960, ms. arabe 5036 : Copie anonyme et non datée réalisée pour Zāhir al-Dīn Ulūġ Beg Kūrakan, petit-fils de Tamerlan, probablement à Samarqand, ca., 1430-1449, fol. 92r. »
  11. a et b (ar/fr) Hans Karl Frederik Christian Schjellerup, Description des étoiles fixes composée au milieu du Xe siècle de notre ère par l'astronome persan Abd-al-Rahman Al-Sûfi. Traduction littérale de deux manuscrits arabes de la Bibliothèque royale de Copenhague et de la Bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg…, Saint-Pétersbourg : Eggers et Cie, 1874, repr. Fuat Sezgin, Islamic mathematics and Astronomy, vol. XXVI, Frankfurt am Main : Institut für Geschichte der arabisch-islamischen Wissenschaft an der Johann Wolfgang Goethe-Universität, 1997, p. 121 (fr.).
  12. (ar/de) Ludwig Ideler, Historische Untersuchungen über die astronomischen Beobachtungen der Alten, Berlin : C. Quien, 1806, p. 117.
  13. (en) Richard Hinckley Allen, Star-names..., op. cit., p. 327.
  14. Roland Laffitte, Héritages arabes. Des noms arabes pour les étoiles, Paris : Geuthner, 2001, p. 193, n. 372.
  15. (de) Paul Kunitzsch, « Typ XIII », in : Typen von Sternverzeichnissen in astronomischen Handshriften des zehnten bis vierzehnten Jahrhunderts, Wiesbaden : Harrassowitz, 1966, p. 91.
  16. (ar/de) Ludwig Ideler, Historische Untersuchungen..., op. cit., p. 117.
  17. (en) Richard Hinckley Allen, Star-names..., op. cit., p. 117.
  18. Roland Laffitte, Héritages arabes..., op. cit., p. 193, n. 372.

Articles connexes

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Liens externes

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