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Ernest Lapointe

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Ernest Lapointe
Illustration.
Fonctions
Ministre de la Justice et procureur général

(6 ans, 1 mois et 3 jours)
Premier ministre William Lyon Mackenzie King
Prédécesseur George Reginald Geary
Successeur Joseph-Enoïl Michaud
(Intérim)

(3 ans, 10 mois et 12 jours)
Premier ministre William Lyon Mackenzie King
Prédécesseur Ésioff-Léon Patenaude
Successeur Hugh Guthrie

(2 ans, 5 mois et 24 jours)
Premier ministre William Lyon Mackenzie King
Prédécesseur Lomer Gouin
Successeur Hugh Guthrie (Intérim)
Secrétaire d'État du Canada
(Intérim)

(9 mois et 12 jours)
Premier ministre William Lyon Mackenzie King
Prédécesseur Fernand Rinfret
Successeur Pierre-François Casgrain

(3 mois et 4 jours)
Premier ministre William Lyon Mackenzie King
Prédécesseur Charles Murphy(Intérim)
Successeur George Halsey Perley
Ministre de la Marine et des Pêcheries

(2 ans et 1 mois)
Premier ministre William Lyon Mackenzie King
Prédécesseur Charles Colquhoun Ballantyne
Successeur Pierre Joseph Arthur Cardin
Député à la Chambre des communes

(22 ans et 30 jours)
Circonscription Québec-Est
Prédécesseur Wilfrid Laurier
Successeur Louis St-Laurent

(15 ans, 8 mois et 2 jours)
Circonscription Kamouraska
Prédécesseur Henry George Carroll
Successeur Charles-Adolphe Stein
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Éloi (Canada)
Date de décès (à 65 ans)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Canada
Conjoint Emma Pratte
Enfants Hugues Lapointe
Entourage Arthur-Joseph Lapointe
(Neveu)
Diplômé de Université Laval
Profession Avocat

Ernest Lapointe ( à Saint-Éloi dans le Bas-Saint-Laurent - à l'âge de 65 ans) est un homme politique canadien.

Lapointe fut d'abord élu à la Chambre des communes du Canada dans une élection de 1919 en tant que député libéral.

En 1921, William Lyon Mackenzie King le nomma au cabinet canadien en tant que ministre de la marine et des pêcheries. En 1924, Lapointe devint ministre de la justice et conserva ce poste dans plusieurs cabinets libéraux jusqu'à sa mort en 1941. Lapointe servit en tant que lieutenant politique québécois et était l'un des ministres les plus influents du cabinet. Il présida la délégation canadienne à la conférence impériale de 1926, qui mena à la signature de la déclaration Balfour, qui éleva le statut des dominions à égalité avec le Royaume-Uni et mena éventuellement au statut de Westminster de 1931.

À la fin des années 1930, Lapointe fit annuler certaines lois votées par le Parti Crédit social de l'Alberta de William Aberhart. Il ne fit pas cependant annuler la loi du cadenas de Maurice Duplessis puisqu'il ne voulait pas entrer en conflit avec le gouvernement de l'Union nationale.

Lapointe aida Mackenzie King à rédiger sa politique contre la conscription pour le service outre-mer en 1939 et sa campagne électorale aida à battre le gouvernement Duplessis en 1939.

Il se ligua notamment avec Vincent Massey pour refuser l'entrée au Canada aux réfugiés juifs en provenance d'Europe.

Son fils, l'homme politique Hugues Lapointe, fut notamment lieutenant-gouverneur du Québec.

Faits divers

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  • Lapointe joua un rôle important dans l’autonomisation du Canada sur la scène internationale. En , il signa le traité du flétan (ou Halibut Treaty) sans attendre la ratification du diplomate britannique Sir Auckland Geddes[1]. Le Canada était déjà libre de négocier ses propres traités depuis 1907, mais c’était la première fois qu’il le ratifiait lui-même[2]. Lapointe fut donc le signataire du premier traité international du Canada, ratifié et négocié indépendamment du Royaume-Uni.
  • À l'époque de Lapointe, le Parti libéral ne formait qu'un tout sur la scène fédérale et sur les scènes provinciales, Lapointe, par son influence et son prestige, était tout désigné pour contrôler les affaires du parti au Québec. C'est lui qui tenta (en vain) de remplacer Louis-Alexandre Taschereau par Adélard Godbout avant que le parti ne soit mené à la ruine.
  • À une assemblée partisane, lors de l'élection provinciale de 1939 où Lapointe coopéra avec Godbout, un journaliste de la radio d'État lui approcha et demanda :« Quelle est votre opinion sur Maurice Duplessis? » Lapointe répond : « Duplessis? Un cosaque fanfaron et ennuyant. »
  • L'avenue Ernest-Lapointe a été nommée en son honneur en 1966 dans la ville de Québec.

Il y a un fonds d'archives Ernest Lapointe à Bibliothèque et Archives Canada[3].

Références

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  1. (en) John MacFarlane, Ernest Lapointe and Quebec's Influence on Canada's Foreign Policy, Toronto, Ontario, University of Toronto Press, , 270 p. (ISBN 978-1-4426-7458-5), p. 62
  2. (en) John MacFarlane, Ernest Lapointe and Quebec's Influence on Canada's Foreign Policy, Toronto, Ontario, University of Toronto Press, , 270 p. (ISBN 978-1-4426-7458-5), p. 63
  3. « Fonds Ernest Lapointe, Bibliothèque et Archives Canada »

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Article connexe

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Liens externes

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