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Famille Jełowicki

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Famille Bożeniec Jełowicki
Image illustrative de l’article Famille Jełowicki
Armoiries

Période XVe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Ruthénie en grand-duché de Lituanie
Allégeance Royaume de Pologne et Lituanie
Demeures Łanowce
Charges Maréchaux de Powiat
Fonctions militaires Commandeurs
Fonctions ecclésiastiques Évêques
Récompenses militaires Ordre militaire de Virtuti Militari

La famille Jełowicki, parfois Jałowiecki, est une famille princière polonaise d'origine ruthèno-lituanienne, portant les armoiries propres à son nom, Jełowicki. Ils se servent du préfixe Bożeniec. Leurs domaines étaient principalement situés en Volhynie à l'Est de la Couronne du royaume de Pologne et leur lieu de résidence principal centré sur le domaine de Łanowce, (en Ukraine actuelle). Cette ancienne famille a fourni au cours des siècles de nombreux magistrats et sénateurs ainsi que des prélats et membres du clergé. La famille est apparentée avec d'autres familles de la région telles que les Czartoryski, Woroniecki, Sokolski, Ostrogski ou Wiśniowiecki[1].

Etymologie du nom

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Jełowicki se rattache au nom domanial de Jałowicze, Jałowicz voir Jełowicz, où ils sont enregistrés dès 1528 en Lituanie[2],[3].

Titre princier

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L'historien polonais, Kasper Niesiecki, estime que les Jelowicki sont les descendants des princes de Pereiaslav, et suivant Józef Jabłonowski leur ancêtre est Izaslav prince de Pereiaslav[4]. Selon Adam Kosiński les Jelowicki sont probablement les descendants des princes de Kropotkine qui s'éteignent au XVIe siècle. Selon ce dernier, ceci est dû au fait que le nom de leur domaine principal à l'époque était Jalowicze/Jelowicz, puisqu'ils se signent Jełowicki, en tant qu'originaires de Jełowicz[5].

En outre le 28 février 1841 un décret d'une commission d'indygenat accorde à la famille le titre princier confirmé par l'office héraldique russe[6].

C'est en Volhynie qu'en 1444 Paszko Bożeniec Jełowicki, après avoir résisté à l'invasion tatare, reçoit en récompense le domaine de Łanowce du roi Casimir IV Jagellon. Il se convertit de l'orthodoxie au catholicisme et prête serment à la couronne de Pologne. En 1568 Sawa Jełowicki y construit un château-fort en bois pour défendre la région contre les incursions turques, or celui-ci est démoli par les Cosaques zaporogues en 1642. Une reconstruction entourée de fossés prend forme en 1668, mais s'écroule déjà en 1672 durant le passage des Turques[7]. Le domaine et ses terres attenantes ne tombent sous l'hégémonie russe qu'après la troisième partition de la Pologne, en 1795. En 1838 l'église paroissiale disparait dans un incendie. En 1860 Teodor Jełowicki y fait reconstruire l'église. La famille perd son domaine à la suite de l'Insurrection de Janvier, ce dernier soupçonné de complicité avec le soulèvement en 1863, est obligé de vendre aux enchères ses terres par ordre du Tsar en 1865[8].

Gravure du temps de l'Insurrection de Novembre de g. à dr. Aleksander, Wacław Jełowicki père, Eustachy et Edward, ses trois fils.
Hortensja Jełowicka Sobańska, fille de Wacław. Portrait de Wojciech Stattler.

Au début du XVIIIe siècle une branche de la famille déménage et s'installe en Podolie dans l'oblast de Bratslav où leur immense propriété est sous exploitation agricole et dont l'étendue et les revenus s'agrandissent avec l'ouverture du port d'Odessa en 1794 grâce à l'exportation des céréales[9].

Stefan Jełowicki dont la femme est membre des Iwankiewicz, reçoit en héritage d'Antoni Jaroszyński, le domaine de Siennica dans le powiat de Mińsk Mazowiecki[10].

En 1830 les Jełowicki de Podolie font preuve de leur devouement pour leur patrie, la Pologne[11]. Wacław Jełowicki et ses trois fils Edward, Aleksander et Eustachy s'impliquent tous les quatre directement dans l'insurrection de Novembre contre le régime du tsar Nicolas Ier. Waclaw séparé de ses fils, meurt sur le champ de bataille en mai 1831[12],[13].

Personnalités

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Références

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  1. (pl) Teodor Żychliński, Złota księga szlachty polskiej, Poznań, Jarosław Leitgebr, (lire en ligne), p. 217
  2. Вінниченко 2009
  3. (pl) Mieczysław Orłowicz, ILUSTROWANY PRZEWODNIK PO WOŁYNIU, Łuck, (lire en ligne) Guide illustré de la Volhynie
  4. Wolff. 1895. p. 660
  5. Wolff, 1895. p. 660.
  6. Żychliński. p.217.
  7. (pl) « Łanowce », sur www.ruinyizamki.pl (consulté le )
  8. Żychliński, 1893. p. 322
  9. (pl) Dunin-Borkowski, Jerzy Sewer, Genealogie: Drzewo genealogiczne 64-herbowe po mieczu i kądzieli Sobańskich, Łubieńskich, Jełowickich, Drohojowskich, Lwów, (lire en ligne), p. 9–10, 47–8.
  10. Żychliński, p.217
  11. Joseph Straszewicz (1839). Les Polonais et les Polonaises de la révolution du 29 novembre 1830 - biographie , Paris: chez l'Editeur, rue des Colombiers, 12, pp.1-10
  12. Żychliński|1893|p. 217
  13. Wrotnowski, Felix (1838). Powstanie na Wołyniu, Podolu i Ukrainie w Roku 1831. Tom II. Paryż: z Kśięgarni i Drukarni Polskiej. p. 277
  14. (pl) Czyż, Antoni, Antonina Niemiryczowa czyli rokoko metafizyczne, w Ja i Bóg: Poezja metafizyczna późnego baroku, Wrocław, 1988, p. 101–106.

Articles connexes

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Liens externes

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