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Famille de Caffarelli

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de Caffarelli
Image illustrative de l’article Famille de Caffarelli
Armes de la famille.

Blasonnement Parti : au 1 d'argent au lion sable ; au 2 coupé : au 1 taillé d'argent et de gueules, au 2 tranché d'argent et de gueules.
Période XVIIIe – XXIe siècle
Pays ou province d’origine Drapeau du Languedoc Languedoc
Fonctions militaires Général
Fonctions ecclésiastiques Évêque
Récompenses civiles Pair de France
Récompenses militaires Ordre de la Légion d'honneur

La famille de Caffarelli olim Caffarel, originaire du Languedoc, fait partie des familles françaises titrées subsistantes.

Elle est titrée le par lettres patentes conférant le titre de comte d'Empire. Le titre de comte héréditaire attribué à la famille de Caffarelli est confirmé par l'arrêté ministériel du [1].

Le château familial au Falga.

Son nom initial est Caffarel, famille originaire de Vars, dans le Dauphiné, venue s'établir à Montpellier en 1589, plus tard à Revel.

En 1739, quatre Caffarel, Jean Caffarel, sieur de Merville, Philippe Caffarel, sieur du Bourg, et leurs neveux fils de François Caffarel, sieur du Falga, Martial-Philippe Caffarel, sieur du Falga, et Pierre-François-Maximilien Caffarel, ont obtenu des conservateurs du peuple romain un diplôme établissant qu'ils descendaient des Caffarelli romains[2].

Philippe Caffarel (1646-1726) , docteur-ès-droit, avocat au Parlement de Toulouse, contrôleur des Chantiers du Canal du Midi, achète le à la famille protestante de Soubiran, la seigneurie et le château du Falga, dans l'actuel département de la Haute-Garonne. Il en rend hommage au roi Louis XIV. Depuis cette époque, le château du Falga est resté la propriété de ses descendants. Une branche de la famille de Roquemaurel, descendante de la famille de Caffarelli en droite ligne maternelle, en a hérité au XXe siècle[3].

Période contemporaine

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Parmi les descendants de Philippe Caffarel, figure messire Pierre-François-Maximilien Caffarel, seigneur du Falga, devenu en 1739 de Caffarelli. Il épouse le Marguerite-Louise-Félicité d'Anceau, qui lui donne dix enfants, dont les six garçons mentionnés ci-dessous[4], au chapitre des personnalités. Ce père de famille nombreuse a l'opportunité d'envoyer ses fils à l'Abbaye de Sorèze, distante de vingt kilomètres de Falga. Le roi Louis XVI en a fait une école militaire renommée où sont admis les jeunes nobles[5]. Ils ont traversé la Révolution Française dans des camps parfois opposés. L'un d'entre eux a émigré et servi dans l'Armée de Condé en suivant le frère de sa mère, le comte d'Anceau[6], commandant du corps de Béon. Il est mort à Quiberon en 1795. Trois autres ont conservé leur poste dans leur unité d'origine : l'un, général de brigade, est mort lors de la Campagne d'Égypte. Un autre, officier de marine, a participé à la Guerre d'indépendance des États-Unis. Un autre, général de division, a traversé tous les Régimes et il est devenu ministre de la guerre du royaume d'Italie créé par Napoléon Ier et Pair de France sous la Seconde Restauration. Et enfin, deux autres frères sont entrés dans les ordres pour devenir, l'un chanoine et préfet, l'autre, évêque de Saint-Brieuc.

Elle figure dans l'ouvrage de Régis Valette intitulé Catalogue de la noblesse française [7]. Elle est inscrite à l'ANF depuis 1953[8],[9].

Personnalités

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Les 6 premières personnalités de cette liste sont six frères :

Auguste de Caffarelli a épousé le , Julienne Le Cat d'Hervilly. Elle est la fille du comte Louis Charles d'Hervilly, marquis de Leschelle. Ce dernier était le commandant militaire de :l'Expédition de Quiberon en 1795. Il fut mortellement blessé au cours de la Bataille de Plouharnel. Par son mariage, Auguste de Caffarelli avait hérité le château :de Leschelle, dans le département de l'Aisne, où ses descendants continuent de demeurer au XXIe siècle[15].
  • Écartelé : au 1, d'azur à une épée haute d'argent garnie d'or (comte militaire); au 2, taillé d'argent et de gueules; au 3, d'argent au lion de sable; au 4, tranché d'argent et de gueules[16].

Les principales alliances de cette famille sont : d'Anceau, Becquet de Mégille, Bégouen, de Colnet, de Coutilloles d'Angerville, de Hauteclocque, de La Fons de La Plesnoye, de La Ruelle, Le Cat d'Hervilly, Le Clerc de Juigné, Le François des Courtis, Le Roux de Bretagne, Le Sergeant d'Hendrecourt, du Merle, de Mieulle, Philpin de Piépape, Régnouf de Vains, de Rocquemaurel, Rolland de Chambaudoin d'Erceville, de Saint-Angel, de Villiers de La Noue.

Notes et références

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  1. Annuaire de l'ANF, Albédia, Aurillac - 2017 - p.31
  2. Paul Romane-Musculus, « Généalogie des Caffarel devenus Caffarelli », dans Annales du Midi, 1971
  3. Bottin Mondain, 2016, p.1264
  4. Un septième fils, prénommé Étienne, né en 1759, était mort en bas âge
  5. Collectif d'auteurs, L'Abbaye de Sorèze- 12 siècles d'Histoire et d'Enseignement - AMAMP éditions. 1993
  6. François-Alexandre Aubert de La Chesnaye, Etrennes à la noblesse, vol. 11, 1780
  7. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, Robert Laffont, Paris, 2007 - p.55.
  8. Annuaire de l'ANF, Albédia, Aurillac, 2017. p.31
  9. Page « La table des familles » (lire en ligne).
  10. Élie DANIEL, Les Martyrs de Quiberon-1795, éditions Pierre Tequi, 1928
  11. Dix ans de ma vie, ou Histoire de mon émigration; Paris, Pihan Delaforest, 1827; p.188
  12. Louis-Gabriel Michaud, Biographie Universelle ancienne et moderne, Paris, 1843-1865- Vol. 6- p.337
  13. Jules Geslin de Bourgogne et Anatole de Barthélémy, Anciens évêchés de Bretagne- Diocèse de Saint-Brieuc, Dumoulin- Paris, 1861- tome II, p.72-73
  14. Napoléon Bonaparte avait envoyé le général de Caffarelli en ambassade au Vatican, en 1803, afin d'inviter le pape Pie VII à se rendre à Paris pour présider la cérémonie du sacre à Notre-Dame de Paris(Adolphe Thiers, Histoire du Consulat et de l'Empire, Vol.1- P.752-753- éd. Walhen, Bruxelles. 1845)
  15. Bottin Mondain, Levallois-Perret, 2017
  16. Armorial de l'ANF, éditions du GUI, Lathuile, 2004, p.429 - N°971

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Dictionnaire de la vraie noblesse Tallandier, 2008, p. 55 (ISBN 978 2 84734 498 1)
  • Catalogue de la noblesse française, Régis Valette, Robert Laffont, 1989, p. 54.
  • Paul Romane-Musculus, « Généalogie des Caffarel devenus Caffarelli », dans Annales du Midi, 1971, tome 83, no 102, p. 215-224 (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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