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Famille de Sambucy

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de Sambucy de Sorgue
Image illustrative de l’article Famille de Sambucy
Armes de la famille.

Blasonnement D'or, au sureau de sinople fleuri d'argent, mouvant d'un croissant de sable, au chef d'azur, chargé d'un soleil d'or.
Branches de Sambucy, barons de Sorgue
de Sambucy, barons de Miers
de Sambucy de Vendeloves
Période XVIe siècle - à nos jours
Pays ou province d’origine Drapeau du Rouergue Rouergue
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Demeures Hôtel de Sambucy
Hôtel de Sambucy de Sorgues
Hôtel de Sambucy de Miers
Charges Capitoul de Toulouse
Fonctions militaires Contre-amiral
Récompenses civiles Ordre national de la Légion d'honneur
Récompenses militaires Ordre royal et militaire de Saint-Louis
Preuves de noblesse
Autres ANF-1953

La famille de Sambucy, anciennement Sahuc, est une famille de la noblesse française subsistante. Elle est originaire de la province du Rouergue, aujourd'hui le département de l'Aveyron. Elle a été anoblie en 1745. Elle compte parmi ses membres, un capitoul de Toulouse, des officiers dont un contre-amiral, des religieux.

La famille Sahuc apparait vers 1500 à Saint-Georges-de-Luzençon, près de Millau, en Rouergue. Ils sont tailleurs d'habits et maîtres couturiers.

Vers 1600, ils intègrent la bourgeoisie de Millau et transforment leur nom en l'italianisant en Sambucy. Ils sont un temps Sahuc de Sambucy, puis Sambucy de Luzençon, puis Sambucy de Sorgue (du nom de la Sorgues, rivière du Sud-Aveyron).

La famille de Sambucy accède à la noblesse par le capitoulat de la ville de Toulouse en 1745[1] (noblesse municipale ou dite de cloche)[réf. nécessaire].

La famille de Sambucy est composée de plusieurs branches au cours de son histoire[réf. nécessaire] :

  • de Sambucy, barons de Sorgue ;
  • de Sambucy, barons de Miers ;
  • de Sambucy de Vendeloves;
  • de Sambucy de Luzençon ;
  • de Sambucy de Cabanes.

Elle a été admise au sein de l'ANF en 1953.

En 1972, le baron François-Xavier de Sambucy de Sorgue épouse la princesse Chantal d'Orléans, fille du prince Henri d'Orléans, comte de Paris, prétendant orléaniste au trône de France.[réf. nécessaire]

Personnalités

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XVIIe siècle

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  • Antoine de Sambucy, capitaine de cavalerie en 1696, chevalier de Saint-Louis

XVIIIe siècle

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XIXe siècle

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  • Pierre-Louis de Sambucy-Luzençon (1739-1816 ou 1821), capitaine de vaisseau, contre-amiral honoraire en 1816, commandant de la compagnie des gardes du pavillon amiral à Toulon, chevalier de Saint-Louis et de Cincinnatus[3].
  • Jean Charles de Sambucy-Luzençon (1770-1832), neveu du précédent, directeur général des ponts-et-chaussées en Italie durant la période de l'Empire français, membre de plusieurs académies
  • Félix de Sambucy-Luzençon (1813-1895), fils du précédent, mainteneur à l'Académie des jeux floraux de Toulouse. Il est dernier représentant mâle de cette branche.
  • Louis de Sambucy, attaché à l'ambassade de Rome en 1817, chanoine de Notre-Dame de Paris
  • Joseph de Sambucy, comte palatin, officier de la Légion d'honneur, chevalier de l'ordre de l'Éperon-d'or, chef de bataillon dans la garde nationale parisienne au début de la Restauration
  • Gaston de Sambucy, maître de chapelle de l'empereur Napoléon Ier puis du roi Louis XVIII, chanoine honoraire de la basilique Saint-Denis, aumônier de Monsieur, frère du roi, en 1823, puis du roi Charles X, vicaire-général de Reims en 1830.

XXe siècle

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  • François-Xavier de Sambucy de Sorgue, né le , d'une branche cadette, fils de Louis de Sambucy de Sorgue et de Charlotte de Queylar. Il a fait des études de droit à la faculté de Lyon, avant d'être employé par I.B.M. Data processing management à la Défense[réf. nécessaire]. Depuis qu'il est à la retraite il a pris la présidence du Cercle Montherlant[4], puis la vice-présidence de l'association Tolède (Tolérance et éducation)[réf. nécessaire]. Il est président du prix du Cercle Montherlant - Académie des Beaux-Arts qui a pour mission de récompenser chaque année un livre de langue française, consacré à l'art. Il a épousé en 1972 la princesse Chantal d'Orléans, fille d'Henri d'Orléans, comte de Paris (1908-1999), prétendant orléaniste au trône de France, et d'Isabelle d'Orléans-Bragance (1911-2003). Ils ont trois enfants : Axel (né à Suresnes le ), Alexandre (né à Suresnes le ) et Kildine (née à Suresnes le 5 mai 1979).
  • Baron, depuis 1860[1].
Peinture du XVIIIe siècle représentant l'Hôtel de Sambucy, côté parc.

Les principales alliances de la famille de Sambucy sont : Vacquier La Baume (1682), de Bourzès, de Bray, de Laverne (1720), de Grave (1722), d'Izarn (1754), de Neyrac (1767), de Fajole, Delauro (1775), de Barbeyrac de Saint-Maurice (1786), de Castanéo, de Pomayrols, d'Alingrin de Falgous, de Maguelonne-Saint-Benoît (1807), d'Albignac, de Saint-Sauveur (1826), de Narbonne-Lara (1830), de Boyer-Montégut (1859), de Bastard d'Estang, de Castelnau d'Essenault (1892), Arnoulx de Pirey, de Chazettes de Bargues, de Queylar (1925), Huchet de Quenétain (1931), d'Orléans (1972), Paul-Reynaud, Bertaud, Jou, Stevenson, de Mullot de Villenaut.

  • de Sambucy : D'or, au sureau de sinople fleuri d'argent, mouvant d'un croissant de sable, au chef d'azur, chargé d'un soleil d'or[7].

Notes et références

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  1. a et b Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante au XXIe siècle, page 172, année 2002.
  2. a et b Gé-Magazine, no 216, page 34.
  3. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), Paris, éditions Auguste Picard, (lire en ligne), p. 258.
  4. Cercle Montherlant.
  5. Mérimée:PA00094063.
  6. Laurent Nicolas (Études aveyronnaises (recueil des travaux de la Société des lettres, sciences et arts de l'Aveyron)), Les décors peints et sculptés de l'hôtel de Sambucy, à Millau : étude iconographique, , p. 99 à 109.
  7. Hippolyte de Barrau 1853-1860, p. 293.

Bibliographie

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  • Hippolyte de Barrau, Documents historiques et généalogiques sur les familles et les hommes remarquables du Rouergue dans les temps anciens et modernes, t. 4, Rodez, 1853-1860 (lire en ligne), p. 293 à 302. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • Jean-Baptiste-Pierre Courcelles, Dictionnaire universel de la noblesse de France, vol. 4, Paris, Bureau général de la noblesse de France, 1820-1822 (lire en ligne), p. 158-161.
  • Henri Jougla de Morenas (de Sambucy de Luzençon, de Linas, de Miers, de Sorgues et de Vendeloves, 31.234), Grand armorial de France, t. VI, (lire en ligne [PDF]), p. 162-163. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • L. de Santi (Revue historique, scientifique et littéraire du département du Tarn), Notes et renseignements biographiques sur quelques possesseurs des livres de raison d'Eutrope Fabre et de Guilhem Masenx, (lire en ligne), p. 352-362.
  • Nicolas Viton de Saint Allais, Nobiliaire universel : ou Recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, vol.  18, Au bureau du Nobiliaire universel de France, Réimprimé à la Librairie Bachelin-Deflorenne, (lire en ligne), p. 55-57.
  • Étienne de Séréville et Fernand de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française.
  • Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante au XXIe siècle.
  • Bottin mondain.

Articles connexes

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Liens externes

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