Fernand Clerc
Fernand Clerc | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (2 mois) |
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Circonscription | Martinique |
Député français | |
– (4 ans, 5 mois et 13 jours) |
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Élection | 14 décembre 1919 |
Circonscription | Martinique |
Législature | XIIe (Troisième République) |
Groupe politique | PRS |
Maire de La Trinité | |
– (10 ans) |
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– (18 ans) |
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Maire du Lorrain | |
– (3 ans) |
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Président du Conseil général de la Martinique | |
– (2 ans) |
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Prédécesseur | Homère Clément |
Successeur | Osman Duquesnay |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Le François (Martinique) |
Date de décès | (à 83 ans) |
Lieu de décès | Fort-de-France |
Nationalité | Française |
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Louis Honoré Fernand Clerc (Le François, - Fort-de-France (quartier de Redoute), ), est un industriel béké et parlementaire martiniquais. Il est député de 1919 à 1924, maire de La Trinité de 1894 à 1912 et de 1929 à 1939, maire du Lorrain de 1926 à 1929 et président du conseil général de 1908 à 1910 et brièvement sénateur en 1924 (élection annulée par le Sénat).
Biographie
[modifier | modifier le code]Fernand Clerc est le fils d'Honoré dit « Clerville » Clerc (1807-1878), médecin, et de Clémentine Brière de l'Isle (née en 1830). Par sa mère, il est le neveu du général Louis Brière de l'Isle (1827-1896) qui se signale notamment à Bazeilles.
Fernand Clerc commence sa carrière en tant qu'industriel. Il se révèle un chef d'entreprise actif, innovant, notamment en apportant en Martinique des techniques améliorant la culture de la canne à sucre. Il recevra divers titres et/ou médailles.
Le , il échappe à la catastrophe de la montagne Pelée ayant eu la sagesse de mettre sa famille à l'abri hors de la ville de Saint Pierre.
Il entre en politique et devient maire du Lorrain, conseiller général de la Martinique, puis président du Conseil général de 1908 à 1910.
Au prix d'une alliance politique [1] avec Joseph Lagrosillière, Fernand Clerc est élu député de la Martinique le , il siège au sein du groupe républicain socialiste. Il effectue un seul mandat, ne se représentant pas au scrutin du . Ces élections, « préparées » par le gouverneur Richard, verront le succès de Victor Sévère et d'Alcide Delmont, battant ainsi les « poulains » désignés pour succéder au duo Lagrosillière-Clerc, Paul Merlin, journaliste, et Louis Séjourné, ingénieur et ancien capitaine aviateur.
Il quitte alors la vie politique, et reprend ses activités industrielles.
Fernand Clerc meurt à Fort-de-France, le . Il repose au cimetière communal du François.
Distinctions
[modifier | modifier le code]- Médaille d'or du ministère de l'Agriculture (1904)
- Médaille de bronze à l'Exposition universelle de Bruxelles de 1910
- Officier de la Légion d'honneur (1938)
Sources
[modifier | modifier le code]- Jean Jolly (dir.), Dictionnaire des parlementaires français, Presses universitaires de France, 1960-1977.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Armand Nicolas, Histoire de la Martinique, de 1848 à 1939, tome 2, L'Harmattan, 1996.
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Député de la Martinique (Troisième République)
- Député de la douzième législature de la Troisième République
- Sénateur de la Martinique
- Naissance en janvier 1856
- Décès en mars 1939
- Naissance au François
- Décès à Fort-de-France
- Président du conseil général de la Martinique
- Décès à 83 ans
- Officier de la Légion d'honneur promu en 1938
- Industriel français du XXe siècle
- Industriel français du XIXe siècle
- Maire de la Martinique