Aller au contenu

Festival d'Avignon 2015

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Festival d'Avignon 2015
Image illustrative de l’article Festival d'Avignon 2015
Élément de décor du Roi Lear, mise en scène par Olivier Py et présenté le 4 juillet 2015 en ouverture du festival dans la Cour d'Honneur du palais des Papes

Genre Théâtre, Danse et Spectacle vivant
Lieu Avignon Drapeau de la France France
Période 4 au
Scènes La cour d'honneur du palais des papes
+ une vingtaine d'autres lieux
Direction Olivier Py
Site web www.festival-avignon.com

La 69e édition du Festival d'Avignon s'est déroulée du 4 au 25 juillet 2015 à Avignon et autour d’Avignon. Le thème en était «Je suis l'autre» en référence directe aux attentats de janvier 2015 en France[1]. Il s'agit de la deuxième année d'Olivier Py à la direction du Festival d'Avignon. Durant cette édition, le nombre total d'entrées a été de 156.076 (dont 43.576 aux manifestations gratuites). Le festival d'Avignon a présenté 58 spectacles pour 280 représentations. Le taux de fréquentation a été de 93,05%[2].

Les spectacles les plus marquants auront été : unanimement plébiscité: le "Richard III"[3] monté par Thomas Ostermeier[4],[5] à l'Opéra Théâtre d'Avignon. Puis "Des arbres à abattre" du polonais Kristian Lupa[6], "António e Cleópatra" du portugais Tiago Rodrigues[7],[8]. La meilleure surprise fut "Forbidden di sporgersi" de Pierre Meunier et Marguerite Bordat[9] inspiré par le texte "Algorithme éponyme" et l'histoire de son auteur : Babouillec[10]. Par ailleurs, le feuilleton-lecture La République de Platon réécrit par Alain Badiou restera comme le phénomène marquant et insolite[11] de cette 69e édition[12].

En revanche, Olivier Py, qui s'était programmé en spectacle d'ouverture dans la Cour d'honneur du palais des papes mettant en scène "Le Roi Lear", dont il a fait lui-même une nouvelle traduction, n'a pas convaincu la critique[13] et a divisé le public[14]. Son autre mise en scène tiré de son propre roman "Excelsior" et programmé à "l'autre scène du grand Avignon" : "Hacia la alegría" n'a pas plus enthousiasmé[15].

Parallèlement le Festival Off d'Avignon célébrait son 50e anniversaire et comptabilisait 54.000 cartes du Off vendues[16].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Olivier Py - Programme de la 69e édition du Festival d'Avignon, p. 1.
  2. « L'actualité de la scène en videos - theatre-contemporain.net », sur theatre-video.net, theatre-contemporain.net (consulté le ).
  3. Joséfa Lopez, « Thomas Ostermeier  : « Je suis à chaque fois bouleversé par l’accueil du public français » », sur lemonde.fr, Le Monde, (consulté le ).
  4. Hugues Le Tanneur, « Richard III rock tare », Libération,‎ (lire en ligne).
  5. Fabienne Pascaud, « Avignon - Thomas Ostermeier transcende “Richard III” jusqu'à la folie », Télérama,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Fabienne Pascaud, « Avignon - Krystian Lupa sublime "Des Arbres à abattre” de Thomas Bernhard », Télérama,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Brigitte Salino, « Reprise : « Antoine et Cléopâtre » au Théâtre de la Bastille », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  8. « Actualités en temps réel et info en direct », sur Franceinfo (consulté le ).
  9. Anne Diatkine, « Babouillec «fait péter l’arc-en-ciel» », Libération,‎ (lire en ligne).
  10. « « Forbidden di sporgersi », de Pierre Meunier, Chartreuse de Villeneuv… », sur lestroiscoups.fr (consulté le ).
  11. « Avignon 2015 : le spectacle le plus antique », sur franceculture.fr, (consulté le ).
  12. « « la République de Platon », d’Alain Badiou, jardin Ceccano à Avignon », sur lestroiscoups.fr (consulté le ).
  13. Brigitte Salino, « Un « Roi Lear » sur la lande du désastre », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  14. Siegfried Forster, « Avec son «Roi Lear», Olivier Py ne convainc pas », sur rfi.fr, (consulté le ).
  15. Fabienne Darge, « Py II, à Avignon : encore raté », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  16. Philippe Chauché, « Encore plus de spectateurs au Off cette année à Avignon », sur francebleu.fr, (consulté le ).