Aller au contenu

Fleur de lotus (film, 1922)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Fleur de lotus
Description de cette image, également commentée ci-après
Publicité pour le film.
Titre original The Toll of the Sea
Réalisation Chester M. Franklin
Scénario Frances Marion
Acteurs principaux
Sociétés de production Metro Pictures Corporation
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Drame sentimental
Durée 54 minutes
Sortie 1922

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Film complet, Fleur de lotus.

Fleur de lotus (titre original : The Toll of the Sea) est un film muet américain réalisé par Chester M. Franklin, sorti en 1922. Il s'agit du premier long métrage en prise de vues réelles tourné en Technicolor bichrome.

Fleur de lotus, une jeune chinoise, découvre le corps d'un homme inconscient qui dérive dans le cours du fleuve. Elle lui porte secours et apprend qu'il s'agit d'un américain, Allen Carver, qui visite la Chine. Attirée vers lui, elle devient sa maîtresse et Carver lui promet de l'emmener dans son pays. Mais les amis de ce dernier l'en dissuadent.

Fiche technique

[modifier | modifier le code]

Distribution

[modifier | modifier le code]

Produit par Technicolor Motion Picture Corporation et librement inspiré de Madame Butterfly[1], il s'agit du premier film réalisé en technicolor bichrome (synthèse soustractive)[2] à Hollywood[3], après l'échec du premier procédé à synthèse additive expérimenté en 1917 sur le court métrage The Gulf Between[4]. C'est également le premier rôle principal pour l'actrice américaine d'origine chinoise Anna May Wong.

Les premières projections de Fleur de lotus ont lieu la semaine du 23 novembre 1922 au cinéma Rialto à New York[3], mais il met presque un an à être projeté dans d'autres cinémas, en raison des infrastructures insuffisantes du laboratoire de Technicolor[4]. Le long métrage rencontre cependant un important succès commercial, en dépit également des difficultés pratiques liées au procédé technique (tendances du film à se rayer, à se recroqueviller notamment)[2].

Certains aspects racistes et sexistes du film, liés à l'orientalisme[1] notamment, sont discutés plus récemment[4].

Restauration

[modifier | modifier le code]

L'Université de Californie (UCLA) à Los Angeles restaure le film sur la base du négatif original en 1985[4].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b (en) Megan Hermida Lu, « The American Butterfly : Reflections of the Other and Self in Film Adaptations of “Madame Butterfly” », Journal of American Studies in Italy, no 6,‎ (lire en ligne)
  2. a et b « Technicolor No. II », sur Timeline of Historical Film Colors (consulté le )
  3. a et b Herbert T. Kalmus, « Technicolor Adventures in Cinemaland », Journal of the Society of Motion Picture Engineers,‎ , p. 567 (lire en ligne)
  4. a b c et d (en) Barbara Flueckiger, « Torn between Chromophobia and Colour Mania: Developments of Early Technicolor », Colour Turn,‎ , p. 11-13 (lire en ligne)

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]