Fouga CM.10
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| Fouga CM.10 | |
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| Constructeur |  Fouga
|
|---|---|
| Premier vol | [1] |
| Nombre construits | 2 |
| Équipage | 2 |
| Dimensions | |
| Envergure | 26,97 m |
| Longueur | 17,90 m |
| Hauteur | 5,83 m |
| Surface alaire | 71,70 m2 |
| Masses et charge | |
| Masse à vide | 2 776 kg |
| Charge alaire minimale | 38,717 kg/m2 |
| Charge alaire maximale | 97,629 kg/m2 |
| Masse maximale | 6 985 kg |
| Performances | |
| Vitesse maximale | 290 km/h |
| Taux de chute minimal | m/s |
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Le Fouga CM.10 est un prototype de planeur d'assaut, conçu en France par les ingénieurs Robert Castello et Pierre Mauboussin chez Fouga.
Conception
[modifier | modifier le code]C'est un monoplan à ailes semi-hautes sur un fuselage de section ovale dont la section varie sur toute la longueur. Les ailes et les empennages sont effilés. Ces formes sophistiquées ont le défaut de renchérir la fabrication alors que les planeurs d'assaut sont des objets consommables. Le train d’atterrissage principal est fixé sur les ailes ce qui l'allonge énormément et le rend fragile.
Raymond Sirretta lui prévoit un grand avenir face au "caisses à savon munies d'ailes" utilisées pendant la Seconde Guerre mondiale[2].
Vols
[modifier | modifier le code]Le premier vol a lieu le 5 juin 1947. Le pilote est Léon Bourrieau et le mécanicien Gilles Breck[3].
Accident
[modifier | modifier le code]Le 5 mai 1948 le prototype 01 est remorqué par un Handley Page Halifax jusqu’à 3500 mètres d'altitude pour un essai de vitesse. À 305 km/h un Flutter d'ailerons pulvérise le planeur. Le pilote Léon Bourrieau et le mécanicien Gilles Breck se retrouvent au bout de leurs parachutes. Le pilote blessé au visage est conduit à l’hôpital de Corbeil par les gendarmes[4]. Cet accident marque la fin d'un programme en décalage complet avec les besoins à la suite de l'utilisation grandissante des hélicoptères qui font le même travail avec plus de précision et sans sacrifier quasi systématiquement l'aéronef[5].
Le prototype 02 est alors modifié par l'ajout de deux moteurs de 500 cv Renault et baptisé Fouga CM.100[5].
Variantes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Bruno Parmentier, « Fouga CM-10 », .
- Raymond Sirretta, Le vol à voile (l'aile et le vent), Paris, Flammarion, , 214 p., p. 197
- Jacques Noetinger, Histoire de l'aéronautique française. L'épopée 1940-1960, Paris, France Empire, , 342 p., p. 58
- Jacques Noetinger, Histoire de l'aéronautique française. L'épopée 1940-1960, Paris, France Empire, , 342 p., p. 73-74
- Reginald Jouhaud et Anne Jouhaud, Histoire du vol à voile français, Toulouse, Cépaduès éd, , 336 p. (ISBN 978-2-85428-274-0), p. 111
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Jacques Noetinger, Rigueur et audace aux essais en vol, Paris, Nouvelles Éditions Latines, , 369 p. (ISBN 2-7233-0438-8), p. 65-70.
