Aller au contenu

Frédéric Seillière

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Frédéric Seillière
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Formation
Activité
Famille
Père
Fratrie
Enfant
Léon Seillière (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de

Frédéric Seillière (Reims, - Évian-les-Bains, [1]) est un industriel textile français du XIXe siècle.

Né à Reims en 1839, Frédéric Seillière, ingénieur civil, diplômé de l'École centrale de Paris (promotion 1861), devient un acteur important de l'industriel textile des Vosges en reprenant l'entreprise familiale créée trois générations avant lui pour ensuite tisser des liens avec Charles Mertzdorff, un industriel alsacien. En 1872, cherchant une solution pour son entreprise dans l'Alsace occupée par les Allemands, Charles Mertzdorff entame des pourparlers, par lettre du , avec Frédéric Seillière et Charles Vincent, propriétaires et dirigeants de la manufacture de Saint-Maurice à Senones, dans les Vosges.

Par ailleurs, Frédéric Seillière est grand ami avec Henri Bardy et lui-même attiré par les beaux-arts et l’histoire plus que par le textile. À la suite de son mariage avec sa fille Nathalie en 1865, Frédéric Seillière devient le gendre du marquis de Laborde, archéologue et homme politique français. Ce mariage lui permet de se retirer en 1874, à l'âge de 35 ans. En , il fait entreprendre des fouilles sous le pavé de la tour de l'église de Senones pour retrouver les restes de dom Augustin Calmet, abbé de Senones. Il prend des cours de peinture auprès d'Auguste Carliez[2].

Frédéric Seillière est mort à Évian-les-Bains en 1899 à l'âge de 60 ans.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Documents pour servir à l'histoire de la principauté de Salm en Vosges et de la Ville de Senones sa capitale dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, Paris : Librairies-imprimeries réunies, édition relié à compte d'auteur, mars 1898.
  • Baron Frédéric Seillère, Partage du comté de Salm en 1598, Saint-Dié, 72 p.
  • Baron Frédéric Seillère, « Procès-verbal de séparation et d’abornement de la principauté de Salm des terres de France et de Lorraine, du 5 janvier 1755 », Bulletin de la Société philomatique vosgienne, années 1889-1890, p. 113-131.
  • Correspondances familiales sur [1]

Références

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]