Frouard
Frouard | |||||
De haut en bas, de gauche à droite : la gare de Frouard, le théâtre, le port industriel, l'écluse à grand gabarit, l'hôtel de ville, un pont surplombant la Moselle et l'église. |
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Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Nancy | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Bassin de Pompey | ||||
Maire Mandat |
Pascal Bartosik 2020-2026 |
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Code postal | 54390 | ||||
Code commune | 54215 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Frouardais, Frouardaise[1] | ||||
Population municipale |
6 511 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 487 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
286 041 hab. (2017) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 45′ 36″ nord, 6° 07′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 180 m Max. 368 m |
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Superficie | 13,38 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Nancy (banlieue) |
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Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton Val de Lorraine Sud | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Liens | |||||
Site web | http://www.frouard.fr/ | ||||
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Frouard est une commune française située sur les rives de la Moselle au nord de l'agglomération de Nancy, dans le département de Meurthe-et-Moselle, ville de Lorraine en région Grand Est.
Ses habitants, au nombre de 6 563 en 2017[2], sont appelés les Frouardais.
Géographie
[modifier | modifier le code]Frouard est située à 8 kilomètres au nord de Nancy. Cette commune de banlieue, qui a longtemps été un gros village, puis une modeste bourgade, se trouve sur la Moselle, en face de Pompey qu'elle rejoint par un grand pont. Les deux villes, Frouard et Pompey, se trouvent à proximité au confluent de la Meurthe et de la Moselle. Le lieu-dit de la jonction des deux rivières porte le nom de la Gueule d’Enfer, dont la partie basse appartient à l'ancienne Condé, devenue Custines sur le bord de Meurthe puis de Moselle[Note 1]. Cette explication permet de localiser les petites villes aisément sur les cartes géographiques.
Frouard a pris une plus grande ampleur après le déclin de Condé et est devenue à l'époque industrielle un grand port fluvial devenu le port de Nancy-Frouard. Son activité charbonnière a beaucoup décliné, en partie mal compensée par une croissance de l'activité céréalière.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meurthe, la Moselle, la Moselle canalisée, le canal de la Marne au Rhin et le ruisseau de l'Étang de Morey[3],[Carte 1].
La Meurthe, d'une longueur de 161 km, prend sa source dans la commune du Valtin et se jette dans la Moselle à Pompey, après avoir traversé 53 communes[4].
La Moselle, d'une longueur totale de 560 kilomètres dont 314 kilomètres en France, prend sa source dans le massif des Vosges au col de Bussang et se jette dans le Rhin à Coblence en Allemagne[5]. Les caractéristiques hydrologiques de la Moselle sont données par la station hydrologique située sur la commune de Custines. Le débit moyen mensuel est de 109 m3/s[Note 2]. Le débit moyen journalier maximum est de 1 740 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 2 000 m3/s, atteint le même jour[6].
la Moselle canalisée est un canal, chenal non navigable de 135 km qui relie la commune de Dieulouardà celle de Kœnigsmacker où il se jette dans la Moselle[7].
Le canal de la Marne au Rhin, long de 293 km et comportant 178 écluses à l'origine, relie la Marne (à Vitry-le-François) au Rhin (à Strasbourg). Par le canal latéral de la Marne, il est connecté au réseau navigable de la Seine vers l'Île-de-France et la Normandie[8].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 818 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine à 11 km à vol d'oiseau[11], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,8 °C, atteinte le [Note 4],[12],[13].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[14]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Frouard est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nancy[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant 28 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[18]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58,1 %), zones urbanisées (16,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,4 %), terres arables (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,5 %), eaux continentales[Note 8] (3,1 %), prairies (1,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %), cultures permanentes (0,1 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
[modifier | modifier le code]On sait que le village, puis le petit bourg était nommé[22] :
- Froardum en 1156 ;
- Finis de Froart (finage de) 1206 ;
- Frouai en 1298 ;
- Frouart en 1311 ;
- Frowart en 1316 ;
- Froard en 1424 ;
- Frouwart en 1566 ;
- Fruart en 1588 ;
- Fruart sur la carte de la Lorraine du XVIIe siècle de Nicolaum Visscher[23] ;
- Fruwart ;
- Frouard.
Histoire
[modifier | modifier le code]Frouard fut le chef-lieu d'une châtellenie, qui passa en 1220 sous l'hommage des comtes de Champagne et, par suite, des rois de France, où elle resta jusqu'en 1465. La commune fut par ailleurs le siège d'une prévôté (prévostei de Froward) en 1420, et enfin d'un marquisat érigé en 1713[22].
Le château
[modifier | modifier le code]Édifié en haut de la côte de Pimont par le duc Ferry III de Lorraine en 1271 sur un fond dépendant de l'abbaye de Lay-Saint-Christophe contre la redevance annuelle de soixante sols provenant du four banal.
Marie de Guise fut élevée pendant 10 ans au château de Frouard[24] avant d'épouser le , à 19 ans, au Louvre, Louis II d'Orléans, duc de Longueville, dont elle eut deux fils, François III d'Orléans, duc de Longueville, né le (décédé en 1551) et Louis d'Orléans-Longueville né en 1536 et décédé la même année.
Guerre de Trente Ans
[modifier | modifier le code]Pendant la guerre de Trente Ans, le , les troupes françaises campaient à Frouard et à Champigneulles. Le lendemain, le roi Louis XIII arrivait à Liverdun et contraignait Charles IV, duc de Lorraine à signer le un traité donnant au roi pour quatre ans les places fortes de Jametz, Stenay, Dun-sur-Meuse, et Clermont-en-Argonne, cette dernière étant donnée définitivement à la France en échange d'une indemnité. En contrepartie, le duc obtint les villes de Bar-le-Duc, Pont-à-Mousson et Saint-Mihiel. D'autre part, Charles IV promet de rendre hommage au roi pour le duché de Bar d'ici à un an.
Le , l'armée française alliée avec l'armée suédoise assiège Nancy, considérée comme une des plus puissantes places fortes d'Europe. Pour éviter une éventuelle contre-attaque de l'armée ducale, tous les ponts furent coupés aux abords de Nancy, sauf ceux de Frouard et Gondreville[25].
Création du marquisat de Frouard
[modifier | modifier le code]Le , Léopold Ier de Lorraine érigea la terre de Frouard en marquisat en faveur de Ferdinand Lunati-Visconti issu d'une ancienne maison du Milanais, commandant de la garde suisse du duc qui l'avait suivi comme volontaire dans ses campagnes de Hongrie. Le marquis épouse Jeanne Thérèse de Roquefeuil, fille de Jean de Roquefeuil, capitaine des gardes du maréchal du Créquy et d'Antoinette Thérèse Bannerot, fille de Didier Bannerot, seigneur d'Herbéviller.
Armoiries des Lunati-Visconti : écartelé aux 1 et 4 coupé a d'or à l'aigle de sable couronnée du champ b de gueules à trois croissants d'argent (Lunati) aux 2 et 3 d'argent à une couleuvre ondoyante en pal d'azur couronnée d'or engloutissant un enfant de carnation (Visconti) Cimiers 1° trois croissants accostés d'argent (Lunati) 2° la couleuvre du 2 issante.
Histoire des rues et lieux-dits de Frouard
[modifier | modifier le code]- La rue du fort Joly s'appelait (avant 1900) la rue Maréchande en raison des maréchaux-ferrants exerçant leur métier dans cette rue à cette époque ;
- La place Nationale a succédé à la place Napoléon, à noter que la rue du Ruisseau qui rejoint la rue Clemenceau a été englobée au périmètre de la place Nationale elle y figure encore dans le recensement de la population de 1936[26] ;
- La rue du Hardillon tient son nom des hardes de sangliers qui venaient s'abreuver jadis au milieu du chemin devenu rue ;
- La rue Jules-Ferry succède au chemin du transporteur, ce dernier transportait le minerai de fer (minerai comportant seulement 20 % de fer, du nom de minette lorraine) de la mine à l'usine de Montataire.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité 2013
[modifier | modifier le code]En 2013, le budget de la commune était constitué ainsi[27] :
- total des produits de fonctionnement : 8 204 000 €, soit 1 212 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 8 217 000 €, soit 1 214 € par habitant ;
- total des ressources d’investissement : 1 971 000 €, soit 291 € par habitant ;
- total des emplois d’investissement : 3 209 000 €, soit 474 € par habitant ;
- endettement : 4 645 000 €, soit 686 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d’habitation : 15,98 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 22,27 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 37,24 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0 %.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]En 1710, la population de Frouard comptait d'après Henri Lepage 109 habitants[31].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2021, la commune comptait 6 511 habitants[Note 9], en évolution de −1,91 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Liste des curés
[modifier | modifier le code]Liste des curés | ||
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Période | Identité | |
1489 | vers 1493 | Messire Saffrignon Mosnin[28] |
1635 | Dieudonné Caussin | |
1789 | Garaudel | |
1792 | J.J.A Grapain | |
1er avril 1812 | 1er août 1814 | Jean Baptiste Gédéon |
1849 | Georges (Abbé) | |
1878 | 1880 | Gaire Jean Isidore (vicaire) |
30 août 1913 | 31 janvier 1918 (décès) | Antoine Léon Grosse (vicaire) |
15 avril 1920 | 4 novembre 1920 | Just Eugène Gondrexon (vicaire auxiliaire) |
17 juin 1923 | 1954 | Auguste Camille Eugène Gobert |
22 août 1925 | Albert Pierre Stéphane Lorrain (vicaire) | |
1923 | 1959 | Georges Joseph Bernecker (chanoine honoraire) |
1926 | Forterre (abbé) aumônier des scouts | |
195? | Munier (abbé) vicaire du curé Bernecker | |
1959 | 1972 | François de Vienne |
1984 | 1977 | Pierre François (abbé) |
1977 | André Fossati | |
1981 | 2001 | André Stéphano décédé (80 ans) le 03 août 2019 à Maxéville |
Durant la Seconde Guerre mondiale, à la suite d'un prétendu attentat contre un soldat allemand, tous les hommes du village furent raflés et regroupés au canal de Frouard pour y être fusillés. Le curé Georges Bernecker demanda leur grâce, appelant notamment à la conscience chrétienne d'un officier allemand, et ils furent sauvés[36],[37].
Listes des gardes champêtres
[modifier | modifier le code]Listes des gardes champêtres | ||
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Période | Identité | |
1774 | Jean Joseph Parfait | |
avant 1864 | Jean Frustin et François Frustin[28] | |
vers 1960 | Leduy[28] |
Astronomie
[modifier | modifier le code]- L'astéroïde (18635) Frouard, découvert en 1998, a été ainsi baptisé en l'honneur de la commune de Frouard.
- L'astronome Alain Maury a passé sa jeunesse dans la commune, dans les années 1970.
Économie
[modifier | modifier le code]La commune est dotée d'un port fluvial géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Meurthe-et-Moselle.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de Frouard, également appelé forteresse des Rays, qui est nommé dans un acte du duc de Lorraine Ferry III en 1262[38]. situé sur un promontoire, il ne reste de cet édifice qu’une enceinte polygonale flanquée de tours, noyée dans la forêt qui surplombe la vallée. Fréquemment engagé, il ne semble pas avoir subi de siège avant d’avoir été entièrement détruit au cours de la guerre de Trente Ans en 1633 sous le règne de Louis XIII, puis fut démantelé par Richelieu vers 1635. Les vestiges surplombent les villes de Frouard et Pompey et offrent un panorama d’exception sur la Moselle. Le château se place en vis-à-vis avec le château de l'Avant-Garde à Pompey, un souterrain reliait ceux-ci sous la Moselle, ce souterrain a été détruit lors des travaux de canalisation en grand gabarit de celle-ci.
- Croix d'affranchissement érigée au Moyen Âge sur la place du village (devenue par la suite place nationale). La croix d'affranchissement a été élevée en 1263 pour perpétuer le souvenir de la concession de la « loi de Beaumont »[39] à Frouard, elle y resta jusqu'en 1876. Déplacée dans le cimetière autour de l'église, elle fut donnée à la Société d'archéologie lorraine et entra dans la cour du Musée lorrain à Nancy le .
- Château du Pâquis, XVIIIe siècle : construit par Ferdinand de Lunati-Visconti (marquis de Lunati, Visconti et de Frouard, seigneur de Clévant), chambellan, colonel de la garde suisse de S.A. le duc Léopold Ier. Le château fut détruit en 1848 lors de l'établissement du chemin de fer. Trois vases en pierre provenant du château ont été donnés par Hyacinthe Courtois, maire de l'époque, au Musée lorrain[40].
- Gare de Frouard.
- Canal de la Marne au Rhin : écluses[41], port le plus important du département.
- Théâtre Gérard-Philipe (TGP), subventionné par la ville de Frouard, la communauté de communes du bassin de Pompey et d'autres organismes, présentait tout au long de l'année des festivals, pièces de théâtre ou encore expositions, lorsqu'il était géré par l'association Action Culturelle du Val de Lorraine (ACVL). La commune en a repris la gestion en 2019.
- L'Espace 89 est un établissement culturel de la ville réunissant une ludo-médiathèque, une école de musique et un bricolab.
Édifices religieux
[modifier | modifier le code]- Église dédiée à saint Jean-Baptiste, objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [42], fut rebâtie en 1534 ainsi que l'indique la date inscrite dans la clé de voûte.
- Dans la tour sont suspendues, depuis 1833, trois cloches :
- la grosse fait 823 kg, son parrain est Joseph Parisot et sa marraine Magdeleine Georgel ;
- la moyenne fait 591 kg, son parrain est Hyacinthe Rolin et sa marraine Marguerite Parfait ;
- la petite fait 440 kg, son parrain est Christophe Courtois et sa marraine El. Peuchrin.
- L'orgue de tribune[43].
- L'église contient la plus ancienne verrière connue de Charles-Laurent Maréchal, datée de 1840, qui représente le baptême du Christ et la prédication de saint Jean-Baptiste[44].
- Dans la tour sont suspendues, depuis 1833, trois cloches :
- Chapelle Sainte-Anne (moderne)[45].
Édifice militaire
[modifier | modifier le code]La batterie de l'Éperon, située à 1,5 km au nord-est du fort de Frouard, construite de 1879 à 1883 après l'annexion de l'Alsace-Lorraine en 1871[46],[47]. Une centaine d'ouvriers italiens (sur un chantier de trois cents personnes) participent à la construction du fort de Frouard[28].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Ernest Vilgrain (1880-1942), industriel minotier né à Frouard, sous-secrétaire d'Etat au ravitaillement en 1917-1920.
- Georges Condé (1891-1980), peintre, céramiste et marionnettiste né à Frouard.
- Pierre Jacquinot (1910-2002), physicien né à Frouard, président de l'Académie des sciences.
- Marcel Martin (1926-2016), journaliste né à Frouard, critique et historien du cinéma français.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armoiries de Frouard
[modifier | modifier le code]Blason | D'or à la bande de gueules chargé de trois alérions d'argent, à la crosse abbatiale contournée d'azur brochant sur le tout. |
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Détails | Ce blason, qui date des années 1970, reprend les armes de la Lorraine. La crosse est une allusion à l'abbaye de Bouxières-aux-Dames qui avait des droits sur Frouard, quand la ville appartenait au duché de Lorraine[48]. |
Ancien blason
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]La ville de Frouard est jumelée avec[49] :
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Lucien Geindre, Frouard et ses moulins : étude historique, Frouard, , 2e éd.
- La vie ouvrière à Frouard, généalogie et histoires lorraines, par Anne Auburtin, 02-10-2012.
- Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)Frouard, pp. 498-499
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie
- « Frouard », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Canalisations et rectifications récentes des cours d'eau expliquent parfois que les trois communes revendiquent la possession de la confluence.
- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 614 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/02/1973 au 01/04/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Nancy comprend une ville-centre et 27 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Frouard » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Meurthe-et-Moselle », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Dossier complet Commune de Frouard (54215) », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Fiche communale de Frouard », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Meurthe »
- Sandre, « la Moselle »
- « Station hydrométrique La Moselle à Custines », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
- Sandre, « la Moselle canalisée »
- Sandre, « le canal de la Marne au Rhin »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Frouard et Tomblaine », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Nancy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Frouard ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nancy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Henri Lepage, Dictionnaire topographique du département de la Meurthe
- Generalis Lotharingiae ducatus tabula… Nicolas Visscher XVIIe.
- Michel Caffier, Les grandes heures de la Lorraine, Paris, Librairie Académique Perrin, , p. 116.
- Philippe Martin, Professeur d'histoire moderne à l'Université de Nancy 2, Une guerre de trente ans en Lorraine, Éditions Serpenoise, , 383 p., p. 74.
- https://archive.wikiwix.com/cache/20220826105905/http://archivesenligne.archives.cg54.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTgtMTItMTciO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6ODkwOTtzOjE2OiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sIjtiOjE7czoyMToidmlzaW9ubmV1c2VfaHRtbF9tb2RlIjtzOjQ6InByb2QiO30=.
- Les comptes de la commune de Frouard
- Recherches personnelles de Robert Depardieu
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Études Touloises no 106 page 20 (article de Philppe Masson).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Acte de courage du curé de Frouard », sur 39-45.org, .
- Témoignages des habitants de Frouard et article paru dans la revue paroissiale "Bonne nouvelle" no 7 de mars 2015 (journal des paroisses du secteur pastoral du pays mussipontain)
- LE CHATEAU FORT DE FROUARD
- Bibliothèque de l'École des chartes, page 248, École nationale des chartes (France). Société de l'École des chartes. 1851
- Lucien Wiener, Catalogue des objets d'art & d'antiquité, Musée historique lorrain au palais ducal de Nancy, , 6e éd., p. 61.
- Lorraine transversale – ponts, canaux, écluses, vannes, barrages et autres biefs : Pont ferroviaire et écluse de Frouard
- « Eglise saint Jean-Baptiste », notice no PA00106037, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Orgue situé en tribune au-dessus de l'entrée
- « Verrière », notice no IM54002460, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Chapelle Notre Dame, Paroisse Saints Pierre et Paul
- La batterie de l'Éperon sur fortiffsere.fr
- La batterie de l’Éperon sur le site de l'ASPFF
- « Blason de Frouard », sur genealogie-lorraine.fr.
- Jumelages