Géraldine Aresteanu
Géraldine Aresteanu, née le à Iași (Roumanie)[1], est une photographe franco-roumaine. Elle réalise essentiellement des portraits et des reportages.
Biographie
[modifier | modifier le code]Enfance et formation
[modifier | modifier le code]Géraldine Aresteanu est née en 1976 en Roumanie, d'une mère française et d'un père roumain[2].
En 1995, elle part faire ses études en France : classe préparatoire, puis DEUG de mathématiques[3].
Carrière professionnelle
[modifier | modifier le code]En 1999, Géraldine Aresteanu réalise l'exposition Portraits pour un Mot, un travail sur le langage des signes avec des enfants sourds-muets. Elle en fait un livre qui reçoit le prix de la Fondation de France et de la Fondation Crédit Mutuel en 2001[3].
En 2003, elle fonde l'agence Salez/Poivrez, accompagnée d'une amie graphiste.
En 2014, elle entame le projet 24 heures, où elle partage le quotidien de personnes connues ou inconnues[4].
Au début du mois de juillet 2019, elle expose à Arles son travail sur les jeunes migrants isolés et les familles qui les accueillent en France, intitulé Stop Kidding[5].
En octobre 2022, Géraldine Aresteanu part à la rencontre de la Palestinian Circus School à Ramallah, avec deux autres artistes pour réaliser un projet de coopération culturelle à l'invitation de l'Agora – Pôle National Cirque. Ses images expliquent des liens artistiques et humains créés avec cette école, unique chapiteau de cirque de Palestine[6].
Le 21 mars 2022, elle expose sur le parvis de l'Institut du monde Arabe à Paris des portraits de travailleurs étrangers. Cette exposition, intitulée Étranger, met en valeur les travailleurs étrangers qui contribuent à la réussite de la société française[7].
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Dans la peau d'une poupée noire, Médiapop, 10 novembre 2018 (en collaboration avec Nora Philippe et Cloé Korman)
- 24h en réa, Alopex, 16 novembre 2020
- Étranger, Alopex, 20 avril 2022
Expositions
[modifier | modifier le code]La série de photographie Stop Kidding a été exposée à Arles en juillet 2019. Il s'agit d'un travail sur des jeunes migrants isolés et des particuliers, familles ou célibataires, qui ont fait le choix généreux de les héberger chez eux[5].
L'exposition Femmes de première ligne, visible du 8 au 26 mars 2021 à Orléans, est une série de portraits de vingt-trois femmes loirétaines engagées "en première ligne" dans la guerre contre le coronavirus[2].
En mars 2022, l'Institut du Monde Arabe, situé à Paris, a accueilli sur son parvis l'exposition Étranger qui est un ensemble de portraits de travailleurs[8].
Prix
[modifier | modifier le code]- Prix de la Fondation de France en 2001.
- Prix de la Fondation Crédit Mutuel en 2001.
Références
[modifier | modifier le code]- Jean Luc Bouland, « Géraldine Aresteanu, l'humain avant tout », sur Mag'Centre, (consulté le )
- « Exposition - Vingt-trois histoires en noir et blanc signées de la photographe orléanaise Géraldine Aresteanu », sur www.larep.fr, (consulté le )
- « About », sur 24H by Géraldine Aresteanu, (consulté le )
- « Géraldine Aresteanu » [html], sur Agriculteur le jour et la nuit, (consulté le )
- « Stop Kiding : l’exposition qui ouvre les yeux sur le sort des jeunes migrants », sur L'ADN, (consulté le )
- « Festival Ôrizon : GÉRALDINE ARESTEANU - Guide du Périgord », sur www.guide-du-perigord.com (consulté le )
- « Etranger | par la photographe Géraldine Aresteanu », sur Institut du monde arabe, (consulté le )
- « Etranger - Portraits de travailleur.euse.s étranger.es.s contribuant à la vie et à la résussite de nos entreprises », sur Etranger (consulté le )