Georges Altman
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Georges Yves Altman |
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Chabot |
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Suzanne Girault (belle-mère) |
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Centre pénitentiaire de Paris-La Santé (jusqu'en ) |
Georges Altman, né le à Paris 14e et mort le à Paris 10e[1], est un journaliste, homme politique et résistant français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Issu d'une famille d'origine russe, fils d'un médecin, Georges Altman fait ses études au Lycée Louis-le-Grand, puis à la Sorbonne. Engagé au sein des étudiants socialistes révolutionnaires de Jean de Saint-Prix et Marcel Ollivier en 1919, Altman se rapproche du parti communiste français et entre en 1922 à la rédaction de L'Humanité. Sous les auspices du directeur littéraire du journal, Henri Barbusse, il assure à partir de 1927 la rubrique Vie littéraire du quotidien[2]. Il collabore aussi aux Cahiers du bolchévisme.
En 1928, il est candidat du PCF aux législatives dans la Manche. Mais, l'année suivante, il est licencié du journal communiste pour cause de désaccord avec la ligne politique du parti.
Il participe alors à la revue Monde, animée par Henri Barbusse. Il en est une des chevilles ouvrières. Il écrit également dans le périodique La Lumière, de Georges Boris. Il publie en 1931 un ouvrage sur le cinéma soviétique, dans le sillage de Léon Moussinac[3] : Le Cinéma russe. En il entre à la rédaction parisienne du Progrès de Lyon.
C'est par le biais de ce journal, dont la rédaction est proche de la résistance, qu'il prend contact avec Élie Péju et le groupe de résistance Franc-Tireur. Il entre en clandestinité en et devient un des principaux rédacteurs du journal Franc-Tireur. En , il supervise la parution de l'édition parisienne, toujours clandestine, du journal. Il est arrêté par les Allemands en juillet, mais est libéré le , la veille de l'insurrection parisienne.
Il devient alors rédacteur en chef du journal Franc-Tireur, et repousse (en 1948) la proposition de fusion avec Libération.
En 1948, il participe à la création du Rassemblement démocratique révolutionnaire, expérience sans lendemain. Il rejoint le syndicat Force ouvrière, profondément anti-communiste, en 1948.
Il est promu officier de la Légion d'honneur en 1954[4].
Après le rachat de Franc-Tireur par Cino Del Luca, qui le transforme en Paris-Journal en 1958, Altman ne tarde pas à quitter le journal. Il rejoint alors brièvement le Figaro, avant d'assurer la direction du service de presse d'André Malraux, nommé Ministre de la Culture.
Publication
[modifier | modifier le code]- Notre « Narbonne » de la Résistance [ Marc Bloch ], Les Cahiers politiques, , reproduit dans La République du Silence, Harcourt, Brace and Company, New York, 1947, p. 306-311
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 10e, n° 3410, vue 15/31.
- Nicole Racine, notice Georges Altman, Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français
- Ibid.
- « Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative à la recherche :
- Base Léonore
- Naissance en mai 1901
- Naissance dans le 14e arrondissement de Paris
- Résistant français
- Franc-Tireur
- Personnalité du Rassemblement démocratique révolutionnaire
- Journaliste français du XXe siècle
- Collaborateur de L'Humanité
- Collaborateur de L'Écran français
- Officier de la Légion d'honneur promu en 1954
- Décès en novembre 1960
- Décès dans le 10e arrondissement de Paris
- Décès à 59 ans
- Personnalité du Parti communiste français