Georges Glineur
Georges Glineur | |
Fonctions | |
---|---|
Parlementaire belge Chambre des représentants 1946 - 1971 1979 - 1981 Député | |
Chambre des représentants - – - |
|
Biographie | |
Date de naissance | |
Date de décès | (à 85 ans) |
Parti politique | Parti communiste de Belgique |
Résidence | Charleroi (Courcelles) |
modifier |
Georges Glineur né à Ostricourt le et décédé à Courcelles le est un homme politique belge membre du Parti communiste de Belgique et un militant wallon, il est le frère d'Henri Glineur.
D'abord mineur de fond, il trouve à s'employer aux verreries mécaniques de Roux. Il rejoint son frère au Parti communiste et sa fédération de Charleroi que ce frère avait contribué à fonder. Il est affilié au syndicat des verriers puis à la Centrale des métallurgistes dont il est exclu en 1938. En 1936, il avait été élu conseiller communal de Courcelles et y siégera jusqu'en 1988 (échevin des travaux publics de 1964 à 1970). Il siège comme député de 1946 à 1981 avec deux interruptions de mandat. Il présidera la Chambre comme doyen d'âge durant la longue période de la formation du premier Gouvernement de Wilfried Martens. Il présidera également la première réunion du Parlement wallon au Novotel de Wépion le en cette même qualité. Il affirme avoir été proche de l'abbé Jules Mahieu et membre de la Concentration wallonne. Il rallie le Mouvement populaire wallon dès le début des années 1960, représente le PCB au Collège exécutif de Wallonie et participe activement au Pétitionnement wallon de 1963.
Il avait été atteint par les divergences de vue entre le PSB et le MPW, d'autant que ceci se mêlait avec d'autres désaccords avec son frère qui avait quitté le parti. Glineur fut proche d'un socialiste comme Ernest Glinne.
En 1993, il déclara que c'est sa voix que l'on entend retentir (Vive la République!), lorsque Baudouin Ier prêta serment comme Prince royal le , après l'issue trouvée à la Question royale.
Sources
[modifier | modifier le code]- Paul Delforge : Notice Georges Glineur in Encyclopédie du Mouvement Wallon, Tome II, Institut Jules Destrée