Giuseppe Mazzolani
Naissance | Ferrare, Italie |
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Décès |
(à 73 ans) Ferrare |
Nationalité |
Italien |
Activité | |
Formation |
Académie des beaux-arts de Milan |
Enfant |
Giuseppe Mazzolani, né le à Ferrare et mort le dans la même ville, est un peintre italien.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né à Ferrare le , dans une famille aisée de propriétaires terriens, Giuseppe Mazzolani reçoit dès son jeune âge l'encouragement de son père pour s'engager dans le monde de l'art. En 1855, il s'inscrit aux cours de peinture dans un institut artistique local, où il se distingue en tant que copiste de chefs-d'œuvre anciens[1].
En mars 1865, il poursuit sa formation à l'Académie des beaux-arts de Milan[2], suivant le cours de lithographie. Pendant cette période il se familiarise avec l'utilisation du pantographe, perfectionnant sa technique en copiant des œuvres de maîtres du Quattrocento et du Cinquecento. Parmi ses œuvres, il réalise une copie du Saint François de Lorenzo Costa (huile sur toile, 1859) et propose une version de la Tête de Madone tirée de La Vierge au chardonneret de Raphaël (huile sur toile, 1865)[1].
Après son mariage avec Antonietta Borelli en 1865, dont il a neuf enfants, il se consacre à sa carrière de peintre. Ses premières œuvres révèlent une maturité dans la représentation des caractères et des traits des figures, illustrée par le tableau intitulé Portraits de ses grands-parents maternels (1867). ses créations montrent l'influence d'un courant romantique milanais centré sur le sentimentalisme expressif, comme en témoigne sa lithographie Le Baiser, inspirée par Francesco Hayez (1866)[1].
Durant sa période Milanaise, Giuseppe Mazzolani collabore entre 1866 et 1867 avec Raffaele Casnedi et Ettore Pagliano à la Galleria Vittorio Emanuele II de Milan. À la suite du décès de son père en 1868, il s’installé à Portomaggiore, près de Ferrare, pour s’occuper des biens familiaux[1].
La période de 1870 à 1891 est marquée par une activité artistique où il cherche à promouvoir par des œuvres réalistes le mythe des Este et du Risorgimento . Parmi ses réalisations se trouvent Les Derniers Moments de Savonarole (1877 : Portomaggiore, mairie) et Portrait du Colonel Nino Bonnet (1891 : Comacchio, collection Feletti Spadazzi). En 1873, il présente ses travaux à l' Exposition permanente de Ferrare avec Paysage de Suisse et La Glacière de M. Luigi Mulinelli à Portomaggiore (toutes deux dans la collection Mulinelli à Portomaggiore). Deux ans plus tard, il créé, d’après une gravure de Francesco Poletti, le Portrait de Ludovico Ariosto (1875 : Ferrare, collection Mascellani)[1].
Giuseppe Mazzolani a commencé à photographier des sujets dans son atelier à Ferrare (1870-1890) avant de les reproduire en peinture. De cette période ont émergé certains de ses meilleurs portraits, notamment Portrait d'une Massari (1881) et Monseigneur Angelo Pianori (1889), tous deux au Musée civique de l'Ottocento à Ferrare, ainsi que des œuvres dédiées aux enfants, comme Dame en noir (1888), qui représente sa fille Beatrice, décédée prématurément en 1880[1].
Son fils Bruto Mazzolani est également un peintre[3].
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- (it) Rosanna Ruscio, « Mazzolani, Giuseppe - Enciclopedia », sur Treccani, (consulté le ).
- (it) Franco, « Mazzolani Giuseppe », sur Pittori Liguri, franco.dioli, (consulté le ).
- (it) « Bruto Mazzolani », sur .capitoliumart.com (consulté le ).
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
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