Aller au contenu

Gouvernement Fritch 2015

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Gouvernement Édouard Fritch II

Polynésie française

Description de cette image, également commentée ci-après
Le président Édouard Fritch.
Chef de l'État François Hollande
Président de la Polynésie française Édouard Fritch
Vice-président Nuihau Laurey
Législature 15e
Formation
Fin
Durée 1 an, 7 mois et 17 jours
Composition initiale
Coalition Le 27 mai 2015 :
RMA - A Ti'a Porinetia
Depuis le 20 février 2016 :
Tapura Huiraatira
Ministres 11
Femmes 2
Hommes 9
Représentation
Assemblée de la Polynésie française
31  /  57
Description de l'image Flag of French Polynesia.svg.

Le gouvernement Fritch 2015 est le gouvernement de la Polynésie française qui constitue l'organe exécutif de cette collectivité d'outre-mer. Ce gouvernement est formé à la suite du renvoi d'Édouard Fritch, président de la Polynésie, du Tahoeraa huiraatira, parti autonomiste majoritaire à l'Assemblée de Polynésie française à partir des élections territoriales de 2013.

Un conflit de plus en plus violent éclate entre Gaston Flosse, chef du Tahoeraa Huiraatira et Édouard Fritch, président de la Polynésie, qui entraîne une scission du groupe du Tahoeraa huiraatira le . Édouard Fritch et plusieurs de ses ministres sont exclus du parti et le gouvernement se retrouve sans majorité à l'Assemblée de la Polynésie.

Pour rassembler une nouvelle majorité, un remaniement du gouvernement a lieu le pour inclure A Ti'a Porinetia parmi les dissidents pro-Fritch. Le chef d'A Ti'a Porinetia, Teva Rohfritsch, entre dans le nouveau gouvernement et obtient les portefeuilles de la Relance économique, de l'Économie bleue, de la Politique numérique et de la Promotion des investissements.

De nouveaux ralliements issus du Tahoeraa huiraatira et d'un seul venant de l'UPLD (celui de Joëlle Frébault) permettent d'atteindre la majorité, réunie dans un groupe commun le , baptisé Rassemblement pour une majorité autonomiste (RMA)[1]. Ce groupe est à l'origine ensuite de la naissance, le , d'un nouveau grand Parti autonomiste par la fusion des dissidents pro-Fritch, d’A Ti'a Porinetia, de Joëlle Frébault et de 36 des 48 maires de Polynésie française, baptisé Tapura huiraatira.[2] Ce dernier, grâce à la coalition autonomiste, obtient 30 sièges sur 57 à l'Assemblée.

Attributions

[modifier | modifier le code]

Ses attributions sont régies par la section 5 du chapitre Ier, titre IV de la loi organique n° 2004-192 modifiée, du , relatif au statut d'autonomie de la Polynésie française.

La fonction gouvernementale est exercée par l'ensemble des ministres, au sein du conseil des ministres, qui se réunit sous la direction du Président de la Polynésie française.

Composition

[modifier | modifier le code]

Le président de la Polynésie française, Édouard Fritch, a nommé son équipe gouvernementale le . Successeur du gouvernement Fritch 2014, il comprend[3] :

  • M. Édouard Fritch, Président de la Polynésie française, chargé du Partenariat avec les collectivités, les Postes et télécommunications, les Affaires internationales et intérieures, l'Égalité des territoires.
  • M. Nuihau Laurey, Vice-président, Ministre du Budget, des Finances et des Énergies.
  • M. Jean-Christophe Bouissou, Ministre du Tourisme, des Transports aériens internationaux, de la Modernisation de l'administration et de la fonction publique, porte-parole du gouvernement.
  • M. Teva Rohfritsch, Ministre de la Relance économique, de l'Économie bleue, de la Politique numérique, chargé de la Promotion des investissements
  • M. Frédéric Riveta, Ministre de l'Agriculture, de l'Artisanat et du Développement des archipels. démissionner
  • Mme Tea Frogier, Ministre du Travail, des Solidarités et de la Condition féminine.
  • M. Tearii Alpha, Ministre du Logement et de la Rénovation urbaine, de la Politique de la ville, des Affaires foncières et du domaine.
  • Mme Nicole Sanquer, Ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur.
  • M. René Temeharo, Ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé des relations avec l'assemblée de Polynésie française et le Conseil économique, social et culturel. démissionner
  • M. Albert Solia, Ministre de l'Équipement, de l'Aménagement, de l'Urbanisme et des Transports intérieurs.
  • M. Heremoana Maamaatuaiahutapu, Ministre de la promotion des langues, de la culture, de la communication et de l’environnement
  • M.Patrick Howell, Ministre de la santé et de la recherche

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Titaua DOOM, « Le Rassemblement pour une Majorité Autonomiste (RMA) est né ! », Polynésie 1re, 10/12/2015, mis à jour le 29/02/2016
  2. « Le Tapura Huiraatira est né - polynésie 1ère » (consulté le )
  3. « Remaniement ministériel : Rohfritsch fait son entrée au gouvernement », archive.fo,‎ (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Lien externe

[modifier | modifier le code]