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Hector Horeau

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Hector Horeau
Adolphe Itasse, Buste d'Hector Horeau, 1864,
Paris, musée Carnavalet.
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Société centrale des architectes français (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Maîtres

Hector Horeau né à Versailles le et mort à Paris le est un architecte français.

Hector Horeau entre à l'École des beaux-arts de Paris le , il est élève de Frédéric Nepveu et de François Debret[1].

Au début de sa carrière, il réalise plusieurs hôtels particuliers à Paris et à Lyon. Il illustre le Voyage à Méroé de Frédéric Caillaud, avant de partir lui-même en voyage en Orient entre 1837 et 1839. Il réalise de nombreux dessins d'Égypte, il expose au Salon de 1841 une Vue du Grand Temple d'Ipsamboul et l'entrée de Sésostris.

Il est connu pour ses projets de grandes halles de fer et de verre dont un pour les halles de Paris en 1845. Mais c'est finalement Baltard qui obtint la commande.

Il participe au concours lancé par les organisateurs de l'Exposition universelle de 1851 à Londres, mais il est écarté car son projet ne respecte pas l'une des conditions qui est d'épargner les arbres de Hyde Park. Le lauréat est Joseph Paxton avec son Crystal Palace qui, quant à lui, dépasse les arbres du parc. L'architecture anglaise, pittoresque, intègre la nature tandis que la française, rationnelle, met du temps à saisir ce concept.

Il participe à la Commune de Paris, il est nommé « chef de l'édilité hygiénique ». Cet engagement lui vaut d'être emprisonné à Versailles, puis sur l'île d'Aix ; cela l'affecte grandement et il meurt peu de temps après, le [2]. Au cours de cette dernière année, il avait notamment proposé que le très contesté Opéra de Charles Garnier soit transformé en palais du Peuple.

Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (49e division).

Il est un des personnages centraux du roman Châteaux de la colère (1994), d'Alessandro Baricco, et le héros du roman Un si bel espoir (1999) de Michel Ragon[3].

Notes et références

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  1. INHA, « Hector Horeau », sur base AGORHA (consulté le ).
  2. François Pouillon, Dictionnaire des orientalistes de langue française, Paris, Karthala, , 1073 p. (ISBN 978-2-8111-0790-1, lire en ligne), p. 525.
  3. Albin Michel, collection « Livre de Poche ».

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